Regarder à l’intérieur, se rectifier soi-même dans la réalisation des autres

Bonjour vénérable Maître, bonjour compagnons de pratique !

Je viens de Stockholm. Récemment, j’ai participé à clarifier les faits au gouvernement et aux médias. Dans le processus de coopérer avec les compagnons de pratique, j’ai changé mes notions et découvert mon attachement le plus fondamental.

Extirper la jalousie à la racine

Au printemps dernier, alors que la situation générale changeait. J’ai développé l’idée de clarifier la vérité au parlement suédois, en organisant des séminaires thématiques autour de la Chine. De cette façon, les membres du parlement (MP) pourraient apprendre la vérité. Les coordinateurs ont soutenu mon projet. Nous avons rapidement trouvé un petit groupe d’experts parmi les gens ordinaires et un pratiquant pour animer le débat. J’ai ensuite organisé un déjeuner avec une MP que je connais. Je pensais lui demander de l’aide pour organiser un tel séminaire au sein du Parlement.

La veille de ma rencontre avec cette députée, une pratiquante A m’a appelée pendant plus d’une heure. À ce moment, j’ai considéré cela comme une interférence. Elle voulait discuter de comment organiser une rencontre avec les guides touristiques pour leur clarifier la vérité. Comme j’avais déjà organisé de tels événements, j’étais disposée à l’aider. Je voulais en discuter mais brièvement. Elle m’a parlé de ses propres plans et m’a demandé à maintes reprises la confirmation de détails. J’ai pensé : elle demande mon aide et pourtant elle ne me fait pas confiance. Elle n’acceptait pas non plus d’en discuter plus tard. Progressivement, je me suis sentie perturbée et je pense qu’elle l’a ressenti. Vers la fin, elle m’a demandé comment je me sentais. En réalité, j’étais très énervée au point de presque manquer d’air, mais je lui ai répondu que j’étais contente de participer à clarifier la vérité.

Après qu’elle ait raccroché, j’ai perdu complètement patience. Les pensées droites que j’avais pour ma rencontre avec le MP avaient totalement disparu. La colère et le ressentiment arrivaient par vagues. Je n’arrivais pas à me débarrasser de l’énergie négative. J’étais abattue – quelle capacité avait-elle pour arriver à disperser toute mon énergie droite si rapidement ? Et d’où venait un caractère démoniaque aussi puissant ? C’était absolument impossible que cela vienne d’elle, donc cela devait venir de moi. C’était la deuxième fois que cela m’arrivait, que l’énergie droite soit brutalement transformée en énergie négative. Un compagnon de pratique C m’avait fait ça une fois, à un grand événement que j’avais organisé. Je savais qu’aucun d’eux ne me voulaient de mal et comme je n’arrivais pas à comprendre comment cela arrivait, je l’ai attribué à une relation prédestinée – peut-être que je leur étais redevable dans une vie passée. Bien que j’essayais de simplement le tolérer, de ne pas créer de dispute, en réalité je faisais tout pour les éviter.

J’ai passé le restant de la matinée à émettre des pensées droites pour éliminer la colère en moi. La rencontre avec la MP s’est bien passée. En plus de clarifier la vérité, elle m’a aussi parlé de son travail, de ses relations avec les parlementaires, du format et de la durée d’autres séminaires, etc. En repensant à l’inoubliable expérience avec la pratiquante A, j’ai sincèrement remercié la MP pour son inspiration. Je lui ai dit : « Je n’imaginais pas que vous deviez faire face à tant de gens provenant de tous les milieux sociaux. Vous devez être tolérante.

Trouver mes insuffisances permet d'organiser avec succès des réunions et des événements

"J’ai aussi besoin d’apprendre à être tolérante vis-à-vis des gens différents de moi." Elle était très contente de m’entendre dire ça. Elle allait se rendre en Chine à la fin de l’été. Comme elle était très intéressée par ce séminaire, elle était d’accord pour trouver le lieu, mais il n’y avait qu’une seule date disponible, en juin. J’étais chargée de choisir le sujet et d’inviter les participants. La dernière demande qu’elle m’a faite était de trouver un autre MP d’un groupe politique majeur et de l’inviter avec elle. J’ai pensé que ce ne serait pas difficile. En fait, le séminaire était étroitement lié à ma cultivation. Dès que j’ai eu le souhait d’être plus tolérante, la pratiquante A m’a immédiatement fourni une nouvelle occasion.

Un pratiquant d’une autre ville a demandé à la pratiquante A et moi de l’aider à projeter le film Lettre de Masanjia. Le cinéma était au centre-ville. Nous pouvions soit choisir une grande salle pouvant accueillir 140 spectateurs, soit réserver une petite salle de 25 à 40 sièges. En faisant référence à la dernière représentation, la pratiquante A a pensé que la petite salle serait plus pratique. En entendant cela, je me suis sentie à nouveau mal à l’aise. J’ai pensé qu’elle avait beaucoup de notions humaines au lieu de pensées droites. J’ai tourné ma langue dans ma bouche et je suis restée sans rien dire. Avant de finir la discussion, j’ai dit : c’était une opportunité donnée par le Maître pour sauver les êtres. Je pensais que nous ne devrions pas abandonner le plus grand écran. Le pratiquant de l’autre ville était d’accord et nous a demandé de finaliser les choses avec le cinéma. J’ai essayé de trouver d’autres personnes pour travailler avec elle mais personne ne voulait. Je me suis dit à moi-même : "Tu ne peux pas y échapper !".

J’ai commencé à chercher sur Internet comment travailler en équipe avec des personnalités différentes, pour m’aider à comprendre les autres. J’ai réalisé que je n’aimais pas être dirigée ou interrogée, et que je préférais avoir raison et garder ma supériorité. Le rendez-vous avec les guides touristiques approchait. J’ai envoyé à la pratiquante A le document de présentation que j’avais fait en lui demandant de le relire et de le corriger. Cette fois, elle en était très satisfaite et m’a répondu rapidement avec seulement quelques petites corrections à faire.

Des passages de cette présentation étaient extraits du dossier de présentation de Shen Yun. Quand j’ai vu qu’elle avait changé certains passages sur la culture traditionnelle chinoise, l’idée m’est venue qu’elle ne comprenait même pas la présentation de Shen Yun et qu’elle pointait leurs problèmes aux autres depuis un si bas niveau. Avant que j’en arrive à la mépriser dans mon esprit, j’ai immédiatement réalisé : j’étais en train de la regarder de haut ! En une fraction de seconde, j’ai vu le cœur de se sentir injustement traitée, je pouvais sentir son existence amère. Soudain, j’ai réalisé pourquoi c’était si dur pour moi de me débarrasser de la jalousie. C’était le fait de regarder les autres de haut qui a provoqué l’attachement à la compétition et qui m’a donné le sentiment d’être injustement traitée. En fait, c’était une manifestation de la jalousie. Bien sûr, nous connaissons tous le préjudice de la jalousie, elle peut se propager en un instant. Si on ne se débarrasse pas de la jalousie, tout cœur, que l’homme a cultivé et pratiqué devient très fragile (La Jalousie, 7e leçon, Zhuan Falun)

Soudain j’ai compris la raison pour laquelle mon énergie positive pouvait disparaître pourquoi l’énergie négative pouvait m’envahir d’un seul coup. Avec le temps, j’avais développé du dédain pour la pratiquante A (…) Cependant, elle m’avait aidée à extirper la racine de ma jalousie ! J’étais reconnaissante.

La rencontre avec les guides touristiques a été un franc succès, les pratiquants ont vraiment bien coopéré. À eux tous, les guides pouvaient parler une dizaine de langues. Après notre rencontre, ils ont tous compris pourquoi nous distribuions des dépliants chaque jour, l’été, devant la mairie. Ils ont vraiment admiré les pratiquants et dit qu’ils avertiraient leurs collègues et touristes à propos des faits.

La pratiquante A était très contente et a proposé qu’on refasse cet événement à l’automne. Sur le chemin vers le cinéma, j’ai été surprise de voir à quel point elle pouvait être chaleureuse et facile à vivre. J’ai trouvé qu’elle était maintenant à l’aise avec moi. La rencontre avec le cinéma s’est bien passée, nous étions d’accord pour présenter le film dans la plus grande salle et elle n’a pas fait la moindre remarque. C’était en fait mon propre problème ! Dès que j’ai changé mes notions, ses remarques n’étaient plus nécessaires. Nous avons connu de meilleures relations de travail et une meilleure coopération parmi les pratiquants. Le Maître nous a enseigné dans " Enseignement de Fa au Fahui de New York 2019 " : " La structure de la pensée humaine est la même, le niveau d’intelligence aussi, ils ne sont pas plus bêtes qu’un autre."

Cependant, je méprisais les autres et me mettais en compétition avec eux, je me faisais des jugements sur eux, tout en gonflant mon ego. Je n’avais même pas réalisé ces habitudes que j’avais et dont je dois me détacher. Le malaise que m’a fait ressentir la pratiquante A a été en fait une occasion pour exposer mes notions et éliminer mon karma, aussi bien qu’élever mon caractère (xinxing) et renforcer mon énergie. Une fois que mon esprit s’élève, cela se reflétera dans le salut des êtres. Dans un conflit avec des pratiquants, qui a raison qui a tort n’est pas important. Nous ne pouvons que remercier nos compagnons de pratique !

Pendant 8 à 9 semaines ce printemps, ma seule tâche était de préparer les séminaires. Certains pratiquants m’ont proposé de l’aide, d’autres m’ont offert des occasions de me purifier à travers les conflits. Ils m’ont rappelé de ne pas avoir de recherche extérieure, ni de ressentiment ou de pensées déviées. Au bout d’un mois, j’avais contacté de nombreux parlementaires, y compris pris part à leurs séances publiques.

D’autres pratiquants m’ont aidée à contacter les parlementaires qu’ils connaissaient ; cependant, nous n’arrivions pas à trouver le second participant pour le séminaire. En plus, le parlementaire que j’avais invité à participer n’avait pas confirmé sa venue non plus. Le temps passait, nous avions besoin d’au moins un mois pour promouvoir le séminaire et si nous ne pouvions pas le planifier mi-mai, tout tomberait à l’eau. Progressivement, les autres pratiquants ont commencé à dire que ce serait impossible de le faire avant l’été et qu’il serait préférable d’attendre l’automne. Je me sentais tellement stressée, j’étais seule et démunie, je ne pouvais pas comprendre pourquoi cela n’avançait pas et ne savais pas ce que j’avais mal fait. Je perdais de plus en plus confiance et patience. Puis, un pratiquant qui m’a toujours aidée m’a dit : " Peut-être que tu n’as rien fait de mal, peut-être que tu devais simplement contacter un certain nombre de députés et leur clarifier la vérité. Cela pourrait être 20 ou 50 ; si tu continues il y aura naturellement un résultat."

Grâce à son calme, j’ai pu voir mon inquiétude. Je me suis demandée : est-ce que je le fais vraiment pour le salut des êtres ? Y ai-je trouvé un intérêt personnel ? Ai-je donné le meilleur que je pouvais ? Ai-je véritablement laissé le résultat entre les mains du Maître ? J’ai commencé à me détendre et à continuer d’envoyer les emails et de passer des coups de fil. Après avoir contacté environ 30 parlementaires, l’un d’entre eux m’a rappelé. Il avait signé auparavant des pétitions dénonçant le trafic d’organes sur les pratiquants de Falun Gong. Quand on s’est appelé, il a démontré une grande confiance dans les pratiquants de Falun Gong qui lui avaient clarifié la vérité et cela m’a immédiatement communiqué cette confiance. Comme il partait lui aussi cet été visiter la Chine, il s’est montré très intéressé pour être un participant. Il avait l’expérience des séminaires et sur sa recommandation, nous avons modifié l’heure du séminaire et réservé la restauration.

Presque au même moment, nous avons eu un député qui était volontaire pour être participant, il avait également signé la pétition contre le prélèvement d’organes. Finalement, nous avions les deux participants pour le séminaire et la date était fixée. C’est comme le principe de l’eau qui ne peut bouillir qu’à partir de 100°C : lorsque nous clarifions la vérité jusqu’à un certain niveau, une porte s’ouvrira. Toutes les personnes que nous avions contactées pour préparer le séminaire étaient en lien avec des pratiquants qui leur avaient clarifié les faits dans le passé. En d’autres termes, tout était arrangé par le Maître, tout ce que j’avais fait n’était pas en vain.

La promotion du séminaire s’est ensuite déroulée facilement. Les participants ont envoyé à leurs réseaux de parlementaires, via leur messagerie interne, des invitations sur mon modèle. Le séminaire-déjeuner a réussi à faire salle comble avec très peu d’efforts des pratiquants. Nous avions plus de 40 invités : parmi eux des parlementaires de la défense, de l’économie et du commerce, de la finance et des affaires étrangères, il y avait des élus gouvernementaux, mais aussi des médias.

Il y a eu un petit incident -les invités représentant les gens ordinaires n’ont pas pu venir nous n’avions qu’un seul média spécialisé dans l’infiltration du PCC en occident. La journaliste a donné de nombreux exemples qui ont facilité l’intervention du participant pratiquant. La plupart des invités ont appris la menace et la malveillance du PCC, en particulier sa cruauté en persécutant le peuple chinois et les pratiquants de Falun Gong. Beaucoup d’entre eux ont réagi : " Comment se fait-il que j’apprenne une information d’une telle importance seulement maintenant ? "Ils ont ressenti l’urgence de la situation et attendaient qu’on leur fournisse plus d’informations et que l’on organise une activité supplémentaire à l’automne. Après le séminaire, nous avons envoyé une vidéo aux parlementaires qui n’avaient pas pu assister à l’événement, afin que davantage de gens en bénéficient. Ma compréhension est que le contenu du séminaire était en adéquation avec les préoccupations des politiques et leurs capacités de travailler dessus. Cela veut dire que le point de départ d’avoir organisé cet événement était de leur faire comprendre et de les aider dans leur réalisation. En plus, cela a été fait en se conformant au système parlementaire et à des méthodes appropriées, ce qui a été très efficace. Le Maître nous a montré la grande efficacité de clarifier la vérité en utilisant des méthodes qui ont fait leurs preuves dans le courant principal de la société ordinaire. La classe influente avait ses propres méthodes et moyens, nous avions juste à les trouver.

Il y a eu aussi un autre événement étonnant. Le vol à destination de New York comptait environ 300 à 400 personnes. Il s’est avéré que la passagère à côté de mon siège était la pratiquante C. Comme la pratiquante A m’avait aidée à enlever totalement l’antipathie accumulée au cours de précédentes activités, j’ai réalisé quel était mon problème. Quand les pratiquants ne coopéraient pas bien, les forces anciennes exploitaient nos failles. Maintenant, le Maître me donnait beaucoup de temps pour échanger entre nous. Nous avons totalement dissous les quiproquos et la substance grise qui nous séparaient. Le Maître a retiré nos conceptions. Tout sentiment de déplaisir commençait à disparaître, il était même difficile de s’en souvenir. D’un autre côté, j’ai pu voir que la pratiquante C était très humble, responsable et se sacrifiait beaucoup. J’ai commencé à l’admirer. Je me suis éveillée au fait que, jusqu’à la fin de la rectification de la Loi, le Maître était en train de nous aider à harmoniser et chérir les relations prédestinées entre pratiquants !

Abandonner les attachements fondamentaux

Début juillet, d’importants politiciens, des médias et des personnes de différents domaines se sont réunies pour l’événement annuel de la Semaine politique. Le Jugement final rendu par le China Tribunal à Londres n’avait pas été rapporté par les médias de Suède. J’ai proposé à l’association Dafa de publier une lettre ouverte rapportant la nouvelle de ce jugement et des sanctions à l’encontre des persécuteurs. Cela pouvait également aider les activités des disciples de Dafa durant la semaine de la politique. J’ai rédigé un modèle de lettre, un pratiquant B de l’association de Dafa l’a corrigée et me l’a renvoyée pour diffusion aux médias. Cette lettre ouverte était signée de tous les membres de l’association de Dafa. Cependant, j’ai pensé que nous aurions pu ajouter un peu plus d’information, sans quoi les médias risquaient de ne pas être intéressés. J’ai exprimé mon idée au pratiquant B. Il m’a répondu que ce ne serait pas correct (dû à une différence de langue) et qu’il valait mieux laisser la lettre telle qu’elle.

Je souhaitais au fond de moi harmoniser tout cela. Le lendemain matin, j’ai demandé à un autre pratiquant suédois de vérifier la grammaire pour moi et d’envoyer ensuite cette troisième version à deux médias. Cependant, les deux médias ont refusé, disant qu’ils n’avaient pas suffisamment d’espace dans leur publication. Le soir, j’en ai parlé au pratiquant B. Il m’a critiqué puisque je n’avais pas reçu l’autorisation de modifier la lettre ouverte. Il m’a demandé de lui envoyer la seconde version. J’ai accepté ce qu’il m’a dit mais je ne savais pas qui avait écrit cette deuxième version et vers qui me tourner. Le pratiquant B est une personne relativement réservé, je n’étais pas certaine que le fait de ne pas vouloir changer la lettre venait de lui. Je lui ai répondu qu’il avait raison et qu’il pouvait lui-même envoyer la lettre aux médias. Il m’a répondu par email disant que je ne coopérais pas de manière inconditionnelle. J’ai éprouvé de la rancœur.

Je n’arrivais pas à être d’accord avec lui cette fois-ci car je voyais des platitudes dans cette lettre ouverte. C’était comme cette expression : « Comment peut-on servir du riz à moitié cuit ? » Si c’était à moi de l’envoyer, cela aurait un impact sur le succès de l’événement. Donc il valait mieux que le pratiquant B l’envoie lui-même. J’ai promis d’envoyer des pensées droites pour permettre le succès de l’événement. Bien que je n’avais pas de ressentiment, j’avais de l’inquiétude. J’ai attendu le jour suivant, il n’y avait pas de changement alors je me suis armée de courage et j’ai écrit un email à tous les signataires de la lettre, expliquant mon point de vue en détail. Si ce que je disais pouvait ne pas être juste, il était de ma responsabilité de l’exprimer et de la leur de décider de modifier la lettre ou non. Le pratiquant a rapidement répondu qu’une chaîne de télévision nationale avait déjà accepté de la publier.

J’étais à la fois surprise et soulagée. En même temps, j’ai pensé : étant donné que c’était une lettre ouverte de l’association de Dafa, pourquoi devais-je imposer mon autorité dans le but d’insister sur ma correction et aussi écrire un email à tous les membres pour leur faire connaître mes inquiétudes ? J’ai immédiatement pu voir mes profondes inquiétudes, en particulier lorsque la situation n’était pas claire, je devenais alors mal à l’aise. Après tant d’années de cultivation, je sais que lorsque l’on fait quelque chose sans compassion avec inquiétude, l’énergie en sera totalement différente.

J’ai continué à regarder vers l’intérieur et j’ai pu voir que l’inquiétude m’avait gouvernée très souvent dans le passé. À cause de mon inquiétude, j’étais tout le temps en train de courir et de faire constamment des choses. Depuis de nombreuses années, cela a été la plus grande interférence pour étudier le Fa avec un esprit calme. Naturellement, cela amenait de la pression dans le travail en équipe.

Dans ma vie, j’ai toujours été anxieuse et négative, presque comme si j’avais choisi le mauvais chemin entre celui de la vie et celui de la mort. Le sentiment d’une perte irréversible, une inquiétude incompréhensible, et l’habitude de culpabiliser les autres et moi-même, sont devenus tellement évidents ces dernières années.

J’ai commencé ma cultivation au début de l’année 1999. À cette période, je trouvais que j’avais obtenu le Fa très tard et je m’inquiétais de ne pas pouvoir atteindre la plénitude. Contrer la persécution représente une partie de ma cultivation. Je me suis cultivée à travers les activités de Dafa. Cependant, mon attachement au temps et au résultat n’avait pas été éliminé totalement. En travaillant dans les médias, mon côté perfectionniste me faisait ardemment désirer agir de concert avec les autres compagnons de pratique. Je me comportais comme si j’avais des TOC (troubles obsessionnels compulsifs). Je négligeais les repas ou le sommeil. À une certaine période j’avais 3 jobs en même temps et je n’arrivais plus à faire la pratique des exercices et l’étude du Fa.

Même si l’objectif était le salut des êtres dans le nord de l’Europe, faire des activités de la rectification de Fa avec l’état d’être humain ne servait à rien du tout. J’étais complètement épuisée et au bord de l’explosion. Les trois dernières années, je ne suis toujours pas arrivée à sortir complètement de la confusion. Dans de récentes coopérations avec les pratiquants, je pouvais voir l’impureté profondément en moi. L’inquiétude et la peur étant des éléments égoïstes, elles étaient les racines de la validation de l’ego. Être prise dans le jeu des gains et des pertes était un attachement fondamental que je n’avais pas abandonné dans la cultivation.

" Apprendre le Fa avec attachement n’est pas la cultivation véritable. Mais on peut reconnaître petit à petit au cours du xiulian ses propres attachements fondamentaux, les éliminer et atteindre ainsi le critère d’un pratiquant. Alors qu’est-ce que les attachements fondamentaux ? L’homme a nourri de nombreuses conceptions dans ce monde, de sorte qu’entraîné par celles-ci, il poursuit les choses auxquelles il aspire. Mais l’homme étant venu dans ce monde, c’est la causalité et l’affinité qui déterminent le chemin de la vie humaine et le gain et la perte dans la vie humaine, comment chaque étape de la vie humaine pourrait-elle être déterminée par les conceptions de l’homme ? Ainsi ces dites aspirations et souhaits merveilleux deviennent alors des recherches douloureuses et obstinées dont on ne peut jamais rien obtenir." (Aller vers la plénitude parfaite, in Points essentiels pour un avancement diligent II)

Maintenant je comprends ce paragraphe du Fa comme : la relation prédestinée détermine la perte et le gain chez les gens ordinaires. Mais en tant que pratiquant, les résultats de notre clarification de la vérité et des autres activités sont déterminés par les niveaux de notre cultivation. Autrement dit, c’est déterminé par le Fa, non par nos aspirations ou nos conceptions, cela ne peut pas être atteint par notre recherche non plus.

La lettre ouverte de l’association de Dafa a finalement été publiée au début de la Semaine politique. Son contenu a été diffusé par la chaîne de télévision nationale. Cela a vraiment dépassé mes attentes. Être diffusé signifie que celui qui diffuse a compris la vérité, donc qu’il la reconnaît. C’était encore mieux que de fournir une lettre parfaitement écrite. Maintenant, je comprends complètement les critiques du pratiquant B. Par exemple, une préparation de riz à moitié-cuit pourrait être transformée en porridge, en soupe ou d’autres plats délicieux dans les mains d’un bon chef. J’ai mis du temps avant de comprendre ce qu’est la coopération inconditionnelle. Les résultats peuvent dépasser les notions et la logique humaines, et devenir des miracles.

L’importance de l’honneur et de la sagesse plutôt qu’un sens de l’urgence

La conférence de New York cette année m’a à nouveau immergée dans l’immense compassion du Maître. Écouter les enseignements du Maître dans le champ d’énergie m’a pour la première fois apporté un sentiment profond de sécurité. Dans le vaste univers et sous la grande clémence du Maître, quoi que je fasse est tellement petit, que le fait d’avoir la relation prédestinée d’obtenir le Fa me satisfait entièrement. Dans la période de la fin du Fa face au plus grand danger, le Créateur est venu dans le monde. Quoi qu’elles soient dangereuses, les affaires humaines sont toutes sous le contrôle du Maître.

Au début de l’année dernière, nous avions échangé sur le fait qu’il restait encore tant d’êtres à sauver en Europe. C’était comme si chaque pratiquant devait sauver des centaines de milliers de gens. Je me souviens avoir pensé : c’est énorme, comment pourrions-nous y arriver ? Combien d’événements et de quelle taille devions-nous mettre en œuvre ? On ressentait l’urgence. Maintenant je me suis éveillée au fait que tout cela a été créé à travers la rectification de Fa. C’’état un honneur et la sagesse de Dafa qui nous ont été conférés par le Maître. Tant que nous suivons l’arrangement du Maître, et que nous clarifions la vérité aux êtres d’influence à travers des méthodes conformes à la société ordinaire, le Maître a déjà pavé le chemin pour nous. Nous n’avons qu’à le parcourir et à nous cultiver alors nous pourrons bien coopérer. Quelle qu’en soit la durée, que que soit le nombre d’êtres pouvant être sauvés, c’est la plus grande compassion du Maître, la vertu majestueuse de la rectification de Fa.

Ce qui précède est ce à quoi je me suis éveillée dans ma cultivation à propos d’éliminer l’esprit de compétition, la jalousie, l’inquiétude, et la peur. En tant que disciples de Dafa, notre cultivation correspond à la situation environnante. Afin de ne pas laisser le mal prendre avantage des substances toxiques résiduelles qui empêchent les êtres d’apprendre la vérité, soyons diligents ensemble, rectifions-nous, sauvons plus d’êtres en validant Dafa, et en harmonisant la vertu majestueuse de la Rectification de Fa.

Ceci est ma récente compréhension dans la cultivation, veuillez m’indiquer avec bienveillance ce qui ne serait pas approprié.

Merci Maître, merci à vous compagnons de pratique !

[Partagé au Fahui européen 2019 à Londres]