Bonjour Maître,
Bonjour compagnons de pratique,
Je suis un pratiquant allemand. J'ai rejoint le Tian Guo Marching Band il y a deux ans. Je suis très heureux de vous faire part aujourd'hui de certaines de mes compréhensions.
Un esprit déterminé
J'ai rejoint le Tian Guo Marching Band après quelques péripéties. Je n'étais pas déterminé à me joindre à ce projet et j'étais découragé par des notions humaines.
Au cours du premier semestre 2013, j'ai participé à contrecœur à une séance de formation de la Fanfare. La coordinatrice responsable des cors d’harmonie m'a dit que j'étais apte à jouer de cet instrument, mais j'ai senti qu'elle ne disait pas la vérité, qu’elle le disait seulement parce que son équipe avait besoin de plus de gens. Elle ne m'a pas laissé essayer d'autres instruments correctement non plus. Bien que je n'avais jamais vu un cor d’harmonie auparavant, j’ai eu une impression très noble et gracieuse de cet instrument.
Le premier caractère de mon nom est le même que celui du caractère sur les costumes du Tian Guo Marching Band, qui signifie musique. Cependant, d'après sa prononciation, le sens de mon nom est “bonheur".
Chaque fois que mes amis et collègues allemands me demandaient ce que signifie mon nom, je répondais en disant que mes parents souhaitaient que je sois heureux tous les jours. Je n'ai jamais pensé que mes parents aient pu avoir souhaité que je connaisse aussi un peu la musique.
Je n'ai jamais su chanter et ça ne m’intéressait pas. Pour dire les choses simplement, je n’ai pas l’oreille musicale. De l'école primaire à l'université, chaque fois que nous devions chanter les chansons de lavage de cerveau que le Parti communiste pervers chinois nous imposait, je chantais les mauvaises notes. Chaque fois mes camarades de classe devaient me rappeler de chanter moins fort pour ne pas les induire en erreur par mes fausses notes.
Ces expériences m'ont fait accepter une notion des gens ordinaires qui dit que les gens qui ne savent pas chanter ne savent pas bien jouer des instruments de musique. Ça me paraissait juste. Donc, après cette formation, je n'ai jamais vraiment commencé à apprendre le cor d’harmonie. L'instrument qui m'avait été donné est resté oisif dans ma maison pendant quatre ans. A l'époque, je pensais ne plus avoir de relation karmique avec le Tian Guo Marching Band.
Pendant l'été 2017, j'ai pris l'initiative de participer à une session de formation pour apprendre à jouer du grand tambour. Pour jouer du grand tambour dans le groupe, il faut passer un test de rythme, mais il s'est passé quelque chose juste avant l’examen.
Quatre ans s’étaient écoulé depuis ma formation initiale au cor d’harmonie. La pratiquante qui avait toujours pensé que le cor d’harmonie me convenait était très fâchée quand elle a découvert que j'apprenais à jouer du grand tambour. Elle m'a interrogé devant d'autres membres de la fanfare : “C’est plus facile d'apprendre le grand tambour. Tu peux même l’apprendre sans professeur. Et étant donné que tu marcheras toujours à l'avant pendant le défilé, c'est le plus visible. C'est pour ça que tu veux apprendre le grand tambour, non ?” Elle n'avait pas tout à fait tort.
Comme je n'ai pas réussi le test de rythme, mon désir d'apprendre le grand tambour s’est évanoui. Selon le pratiquant qui faisait passer l’examen, comme mon sens de la musique n'était pas très bon et que je n’ai pas l’oreille musicale, je ferais mieux de jouer des instruments à basse fréquence. Le jugement professionnel du pratiquant a renforcé mon accord avec la notion des gens ordinaires selon laquelle ceux qui ne savent pas chanter ne peuvent pas jouer d'un instrument de musique. Je me demandais sérieusement si je devais continuer à participer au Tian Guo Marching Band.
À ma surprise, une chose intéressante s’est produite. Le soir de l'examen, le coordonnateur de la fanfare m'a demandé de partager mes expériences de cultivation en participant à la formation du groupe. J'ai dit que j’avais choisi d'apprendre le grand tambour parce que je pensais que c'était facile à apprendre. Je voulais prendre un raccourci. À première vue, j'avais l'air désireux de sauver les gens, mais en fait, par derrière c'étaient mes attachements qui étaient en jeu.
J’avais l’attachement au confort et je craignais de ne pas pouvoir apprendre un autre instrument. J'avais aussi l'attachement de me valider moi-même car je voulais me prouver que je pouvais apprendre à jouer du grand tambour aussi rapidement que je l'imaginais. A la fin du partage, j'ai dit fermement aux pratiquants “Quel que soit l'instrument dont j'apprends à jouer, j'espère pouvoir me joindre au Tian Guo Marching Band."
Les pratiquants m’ont applaudi et encouragé à la fin du partage. À l'époque, je sentais que je ne craignais plus de ne pas pouvoir apprendre d'autres instruments. Je n'étais plus limité par les notions des gens ordinaires. Je me suis rendu compte que c'est grâce au soutien compatissant du Maître que j'étais déterminé à joindre le Tian Guo Marching Band.
Le cor d’harmonie a été le premier instrument que j'ai essayé et j’ai toujours eu depuis une impression très noble et gracieuse de cet instrument.
Plus tard, j'étais embarrassé de demander à la coordinatrice, qui était en colère contre moi quand j'avais voulu apprendre le grand tambour: “Puis-je encore apprendre et me joindre à l'équipe du cor d’harmonie? Cette fois, je te promets que je l'apprendrai de tout mon cœur." Elle a répondu aussitôt: "Bien sûr. Soit le bienvenu dans l’équipe !" Elle s'est également excusée pour son attitude colérique précédente.
En 2017, à la fin du défilé du Fahui européen à Paris, un membre de la grande équipe des tambours m'a demandé en plaisantant: "Maintenant que tu as changé pour apprendre le cor d’harmonie, quand vas-tu participer au défilé ?"
J'ai demandé "Quand se tiendra le prochain défilé ?"
Il a répondu: "En mai de l'année prochaine à Londres."
"Alors je te verrai à Londres."
J'ai compris que c'était le Maître qui m’avertissait par l'intermédiaire du pratiquant que je ne devais pas oublier ma promesse. Je dois faire ce que je dis.
Peu après mon retour en Allemagne, j'ai trouvé facilement un joueur professionnel de cor d’harmonie. La première fois qu'il a joué "Falun Dafa est bon", je me suis exclamé en moi-même : "Comment la tonalité du cor d’harmonie peut-elle être aussi belle, gracieuse, naturelle et équilibrée ? J'avais l'impression qu'un grand chanteur chantait devant moi. La mélodie s'attardait dans l'air." Quand il a eu fini de jouer, j'avais les larmes aux yeux. J'étais bouleversé par la belle mélodie et sa signification profonde.
Puis, le professeur de musique m'a appris à souffler dans le cor. J'ai fait tout ce qu'il m'a demandé de faire, sans aucun doute ni hésitation. J'ai aussi demandé à un autre pratiquant qui joue du cor de m'enseigner aussi. Il jouait les fréquences aigus pendant que je jouais les fréquences basses. On s'entraînait ensemble.
Cinq mois plus tard, j'ai réussi l’examen du Marching Band. Le mois suivant, j'ai pu me joindre au premier grand défilé en 2018, à Londres. Après avoir vu mon progrès, mon professeur m'a encouragé : "Les gens qui ne vous connaissent pas auraient pensé que vous l’avez appris depuis deux ou trois ans."
Le pratiquant qui est responsable de faire passer les essais m'a écrit un courriel après que j’aie réussi l’examen : "Ton avantage est ton timbre qui est très pur."
Je n'aurais jamais imaginé que moi, qui n’ai pas l’oreille musicale, puisse réussir l'examen de musique et participer à un défilé après avoir appris en si peu de temps. Rétrospectivement, si je n'avais pas eu le cœur de détermination, je n'aurais pas obtenu la sagesse, ni la capacité de surmonter la difficulté d'apprendre le cor d’harmonie, ni brisé les notions des gens ordinaires.
Sauver les gens avec tout mon cœur
Le voyage à Londres l'année dernière n'a pas été facile. Le vol direct pour Londres ayant été annulé quelques heures avant, j'ai dû prendre un autre vol qui devait partir le lendemain matin et atterrir dans une ville située à trois heures de route de Londres. Heureusement, j’ai pu aller aux répétitions.
En réflêchissant à pourquoi ces interférences étaient apparues, j’ai réalisé que mon cœur n’était pas à cent pour cent dans le salut des gens.
C'était la première fois que j'allais à Londres, alors quand j'ai réservé le vol, je voulais arriver un jour plus tôt. Non pas parce que je voulais me préparer pour le défilé ou me joindre à l'événement de clarification de la vérité devant l'ambassade de Chine, mais pour faire un peu de tourisme.
Quand j'ai appris que le vol avait été annulé, j'ai regardé à l'intérieur. J’ai vu comment mon point de départ s'était écarté des exigences des disciples de Dafa. J'avais très honte de moi, car j'avais l'attachement à la recherche du plaisir. J'aurais dû me préparer de tout cœur à mon tout premier défilé avec le Tian Guo Marching Band, car j'allais à Londres dans le seul but de sauver les êtres. Mais je suis tombé au niveau des gens ordinaires. Alors comment pourrais-je sauver les êtres?
En route pour Londres, j'ai continué à regarder à l'intérieur et j'ai réalisé que je n'avais pas un cœur fort et que je ne ressentais pas l'urgence de sauver les gens. Je n’appréciais pas le temps précieux que le Maître nous a octroyé pour sauver les êtres. Je me disais qu'en l'absence de plans de groupe, je pouvais me détendre un peu et arriver un jour plus tôt. Cependant, la perversité a exploité cette lacune. Avant la bataille entre le bien et le mal, non seulement je n'avais pas le cœur dévoué à cent pour cent à sauver les gens, mais j'avais aussi l'attachement au confort et à la recherché du plaisir.
Quand j'ai vu mon attachement, je me suis sincèrement excusé auprès du Maître : "J'ai réalisé mon erreur, pardonnez-moi, Maître. Ma seule mission est d'aider le Maître à rectifier le Fa et à sauver les êtres."
J'ai remarqué que mon statut a beaucoup changé depuis. Mon deuxième jour à Londres, nous nous sommes tous assis et nous sommes entraînés ensemble. Une fois, alors que nous jouions ensemble "Falun Dafa est bon", la puissance de la musique et le fort champ d'énergie m'ont donné l'impression que je ne pouvais même pas m'asseoir sur ma chaise. C'était comme si on me soulevait. J'étais si reconnaissant au Maître de m'avoir vraiment fait ressentir l'énorme puissance de la musique de Dafa pour sauver les êtres.
Le jour du défilé à Londres, je me suis dit sérieusement : "Il n'y a rien de plus important que de sauver les gens. Je dois avoir un cœur pur pour sauver les gens." Ce cœur pur m'a fait ressentir la solennité et le caractère sacré de sauver les gens.
Nous marchions sur une route très large. Le pratiquant devant moi jouait du saxophone et il était assez grand. Pour voir le bâton, j'ai dû m'habituer à lever un peu le menton. Une fois, le pratiquant qui commandait a indiqué que la chanson suivante était "Falun Dafa est bon", et la musique a commencé, j'ai été à nouveau secoué du plus profond de mon âme. J'ai pensé : "Je suis venu sauver les êtres. J'espère que tous les êtres se souviendront que Falun Dafa est bon. Alors tous les êtres pourraient être sauvés." Je jouais pendant que j'avais cette pensée et j'étais si ému que j'en avais les larmes aux yeux. Il n'y avait aucune raison à cela. Il ne semblait pas nécessaire de le savoir non plus. C'était juste pour sauver des gens.
Parce que j’avais des larmes qui coulaient, ma vision était un peu floue. Tout d'un coup, j'ai senti que beaucoup de gens nous regardaient. Peut-être parce que j'avais l'habitude de lever un peu la tête, j'avais l'impression que nous marchions en montant. Mais en fait, nous marchions en descendant et il n'y avait pas beaucoup de gens qui nous regardaient. Par la suite, j'ai réalisé que c’était probablement des êtres d'autres dimensions qui attendaient l'arrivée du Tian Guo Marching Band, attendant d'être sauvés.
L’attachement éliminé ; les techniques se sont améliorées
Le professeur de cor d’harmonie m'a enseigné que le début de la tonalité doit être propre, pas bâclé, ainsi que doux mais ferme. Il ne peut pas commencer bruyamment comme un pétard. À la fin, on doit respirer à fond avec une tonalité qui s'attarde dans l'air. C'est facile à dire en quelques phrases mais assez difficile à mettre en pratique, surtout si vous voulez progresser davantage.
Au cours de ma pratique, j'ai remarqué que ma respiration ne s'était pas beaucoup améliorée, pourtant la respiration est très importante. Il y a eu un temps où j'ai constaté que je n'arrivais pas à me concentrer, que ma respiration était irrégulière et que mes poumons n'étaient pas assez puissants. Je sentais que mes épaules n'étaient pas détendues. C'était comme si je portais un sac lourd sur mon dos. Le professeur m'a dit que j'avais l'air assez fort et il ne savait pas pourquoi je ne pouvais pas utiliser ma force.
Rien n'est une coïncidence pour les pratiquants. Ça devait être lié à mon niveau de xinxing. Peu à peu, en regardant à l'intérieur, j'ai vu que j'avais des attachements très forts à me plaindre et à me faire valoir.
Je vais parler tout d’abord de mon attachement à me plaindre.
Pendant longtemps, je n'arrivais pas à me débarrasser de l'attachement à me plaindre de quelques pratiquants avec lesquels je travaillais dans d'autres projets. En surface, je pensais vraiment que j'avais été injustement traité. Quand l'attachement était si fort, je n'arrivais pas à me concentrer sur la pratique du cor d’harmonie et les mauvaises pensées continuaient à surgir. Parfois mon état était meilleur, mais cela se limitait au fait de me dire de ne pas me comporter comme ces pratiquants, non pas de réaliser et de me débarrasser de mon attachement sur la base du Fa.
Dans " Enseignement du Fa à Washington DC 2018 ", le Maître a répondu à une question au sujet de la rancœur :
- " Un disciple : Au cours de mon xiulian, j’ai toujours ressenti de la rancœur, c’est un attachement que j’ai beaucoup de mal à éliminer.
Le Maître : Le cœur de rancœur, c’est qu’on a pris l’habitude d’aimer entendre ce qui nous plaît, d’aimer les bonnes choses, si on n’en a pas, on éprouve de la rancune. Réfléchissez, cela ne va pas, on ne peut pas cultiver ainsi dans le xiulian. Je l’ai toujours dit, les pratiquants doivent voir les problèmes à l’envers, quand tu rencontres des choses pas bonnes tu dois penser que ce sont de bonnes choses, que c’est pour t’élever, que je dois bien marcher sur ce chemin, que c’est une nouvelle épreuve qui arrive, que c’est le xiulian. Quand tu rencontres de bonnes choses, tu penses, oh là là, il ne faut pas que je me réjouisse trop, les choses réjouissantes ne me permettent pas de m’élever, et il serait facile de dégringoler. Puisqu’il s’agit de xiulian, il faut que tu voies les problèmes à l’envers. Quand une difficulté ou une chose pas bonne arrive, si tu les rejettes, si tu les écartes systématiquement, c’est que tu refuses de passer les épreuves, c’est que tu refuses de monter, n’est-ce pas ? C’est quand-même une chose différente de cette persécution."
Dans " Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 " le Maître a dit :
- "Dans les relations humaines, quand vous rencontrez des choses, aussi pas bonnes qu'elles soient, il faut les voir positivement : " Oh, cette chose est bonne pour mon élévation. " Quand on rencontre un conflit, peu importe à qui est la faute, il faut d'abord regarder en soi. En tant que pratiquant, si tu n'arrives pas à instaurer une telle habitude, si tu ne peux pas voir les problèmes de façon inverse à celle des hommes, alors tu seras toujours parmi les hommes, pour le moins concernant le pas que tu n'as pas bien fait, tu seras parmi les hommes."
En utilisant le Fa pour juger et creuser profondément dans mes attachements, je me suis rendu compte que je ne regardais pas inconditionnellement à l'intérieur. Au lieu de cela, je me concentrais sur ce que les autres avaient mal fait. Deuxièmement, je voulais toujours que les autres changent ce qu'ils faisaient mal selon mes critères plutôt que selon les critères du Fa. Aussi je négligeais de regarder mes propres attachements. Je devrais me concentrer sur moi plutôt que sur les autres.
En intensifiant l'étude du Fa et en émettant des pensées droites ainsi qu'en demandant au Maître de me renforcer et en suivant les exigences du Fa, j'ai essayé de voir les qualités des autres pratiquants.
Régulièrement Je sentais diminuer les mauvais éléments dans ma dimension. Les pensées que j'imposais aux pratiquants dont je me plaignais s’amenuisaient et j'ai finalement pu m'exercer à jouer du cor avec mon cœur. Mes épaules étaient aussi plus détendues, la sensation de porter un sac lourd a disparu. Ma respiration s’est adoucie et j'avais plus de force.
L'autre élément qui m'empêchait de m'améliorer était l'attachement à me faire valoir.
Dans le défilé cette année, j'ai joué la partie aiguë. Jusqu'à présent, les pratiquants qui savent jouer les tons aigus pouvaient rarement participer au défilé pour diverses raisons. Lorsque j'ai pris conscience de mon rôle et de mes responsabilités, j'ai commencé à renforcer ma pratique. Je me suis demandé de ne pas faire d'erreurs en jouant, de bien coopérer avec les bassistes de la section de cor et avec la fanfare dans son ensemble.
Bien que j'ai intensifié mon entraînement quelques semaines avant notre défilé à Francfort, je ne voyais pas d'améliorations visibles chez moi. Bien que la coordonnatrice ait mentionné que je m’étais beaucoup amélioré depuis l'an dernier et que mon ton était considéré comme très mélodieux, je n'étais pas satisfait de ma propre performance lors de ce défilé.
En réfléchissant sur moi-même, j'ai constaté que l'attachement à me faire valoir était toujours présent. En regardant plus profondément, il y avait aussi l'attachement impur de me vanter. Je méprise même certains musiciens de la fanfare. Quand j'ai vu ces attachements, je me suis dit : “Ces attachements sont tellement sales, toute ma sagesse et mes capacités m'ont été données par le Maître. Non seulement je ne l’ai pas apprécié, mais j'en ai même tiré fierté au lieu d'être modeste."
Je me suis dit que je devais m’améliorer avant le prochain défilé du Carnaval culturel à Bielefeld, en Allemagne.
Au début de ce défilé, l'attachement à me faire valoir continuait à faire surface. J'avais du mal à me concentrer, ma respiration n'était pas fluide, je ne pouvais pas jouer une phrase complète et je faisais trop attention à ne pas faire d’erreurs. Entre temps, je n'arrivais pas à bien équilibrer mon corps, l'embout buccal bougeait de haut en bas tout le temps, les sons que je jouais n'étaient pas stables. Pendant un certain temps, je me suis senti assez découragé.
Alors que nous approchions du centre-ville, j'ai vu tant de gens. J'avais l'impression qu'ils attendaient notre arrivée avec impatience, qu'ils avaient hâte d'entendre la mélodie qui pourrait inspirer leur bonté et ouvrir leur cœur pour qu'ils puissent reconnaître la beauté de Dafa. Ces scènes m'ont fait essayer d'ajuster à nouveau mon état. J'émettais aussi des pensées droites et je demandais au Maître de me fortifier. Je me suis dit : “Regarde, tant d'êtres ont tellement hâte de voir le Tian Guo Marching band et de pouvoir être sauvés, n'est-ce pas pour cela que je me suis joint à la fanfare - pour les sauver ? Je suis prêt à abandonner tous mes attachements juste pour souhaiter que les êtres puissent être sauvés, Maître s'il vous plaît, aidez-moi à me fortifier."
Au milieu du défilé, mon état a changé radicalement. Mon corps était équilibré. C'était comme si j'étais immobile. Ma respiration était beaucoup plus fluide, le son que j'émettais ne tremblait plus. La phrase était également complète. Je sentais que j'avais une force infinie.
Quand j'ai vu ces gens nous applaudir du fond du cœur, j'étais vraiment ravi pour eux. J'aimerais sincèrement qu'ils puissent tous sentir la beauté de Dafa et être sauvés après avoir appris la vérité.
Je suis resté dans cet état jusqu'à la fin du défilé. Je sentais que j'aimais de plus en plus jouer. Plus je jouais, moins je me fatiguais. J'espérais sincèrement que le défilé puisse durer plus longtemps. D'une certaine façon, je suis devenu une petite particule, mais indispensable, intégrée à l'ensemble de la fanfare. Je n'avais plus l'attachement de dédaigner les autres pratiquants ou l'attachement à me faire valoir. Tout ce que je sentais était comment les autres pratiquants coopéraient de tout cœur et harmonisaient le corps entier. Cette sensation merveilleuse et agréable est très difficile à décrire avec des mots.
Après le défilé, la coordinatrice m'a dit : "Je t'ai entendu jouer. C'était très bien." J'ai compris que c'était le soutien du Maître qui m'a permis de faire des percées dans ma technique et ma respiration. Le caractère chinois sur les costumes de notre fanfare veut dire " être heureux avec la musique ". Je crois que j'ai finalement expérimenté certaines de ces connotations. Quelques heures à jouer des notes aiguës ne m'a pas fatigué du tout. Au lieu de cela, je me sentais plein d’énergie et extrêmement heureux.
Sans le soutien du Maître, qui a ouvert ma sagesse, il ne m'aurait pas été du tout possible de me joindre au Tian Guo Marching Band. C’était pour moi inimaginable de me joindre à l’orchestre en si peu de temps pour accomplir notre mission sacrée de sauver des êtres avec d'autres pratiquants.
Merci Maître de m'avoir donné l'opportunité de coopérer de tout cœur avec le Tian Guo Marching Band, afin que nous puissions accomplir ensemble nos grands vœux d’avant l’histoire et retourner avec le Maître après avoir atteint la plénitude parfaite.
J'ai pu voir mes insuffisances dans la cultivation et les lacunes dans ma performance musicale en comparant avec les autres pratiquants. Merci, compagnons pratiquants pour votre soutien droit et votre aide au cours des deux dernières années.
J’aimerais partager avec vous le poème du Maître “Cultiver réellement” de Hong Yin (version B) pour nous encourager :
- " Apprendre la Loi, obtenir la Loi
Comparer l'étude, comparer la cultivation
Pour chaque chose on se réfère à la Loi
Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation "
Ce qui précède est mon expérience de cultivation dans le Tian Guo Marching Band. Merci de m'indiquer gentiment ce qu’il peut y avoir d’inapproprié.
Merci Maître !
Merci compagnons de pratique !
[Partagé au Fahui européen 2019 à Londres]
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