Pendant la récente visite de Hu Jintao, des arrestations injustes, la détention et le traitement brutal de pratiquants de Falun Gong se sont produits à Paris. Ce genre de chose qui se passe dans un pays démocratique et libre est stupéfiant, et il a éveillé l'attention de la communauté internationale. Derrière cet incident il y a évidemment le Régime de Jiang propageant ses mensonges qui calomnient le Falun Gong outre-mer; mais aussi quelques personnes spécifiques du gouvernement français ont, pour des intérêts économiques, porté tort aux principes traditionnels de la France “Liberté, Égalité, Humanité.”
Ci-dessous l'émission de RFI pour la communauté chinoise parisienne et de Chine continentale le matin du 7 février:
Le 27 du mois dernier, pendant la visite en France de Hu Jintao, le Président de la Chine, il a été dit que la police française avait traité les pratiquants de Falun Gong d’une manière bien peu civilisée.
L’ “Organisation Internationale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong” qui est basée au Canada et quelques autres organisations des droits de l'homme internationales ont écrit une lettre à M. Chirac, président de la France, exprimant leur sérieuse inquiétude sur cet incident. Ils ont mis la lettre en copie à l'attention des membres du parlement français.
Qu'est-il dit dans cette lettre? Il est dit que la police française a arrêté et traité brutalement des pratiquants de Falun Gong sans aucune raison; ils ont même considéré les bannières avec dessus l'emblème de Falun Gong et “Vérité, Compassion, Tolérance” comme illégal. Ces choses se sont réellement passées en France démocratique, libre. C'est incroyable et c'est aussi très déconcertant.
Néanmoins, les gens peuvent demander de quelles façons brutales la police française a-telle traité les pratiquants de Falun Gong à Paris? Est-ce qu'il y aurait pu avoir un dérapage pendant cette période de temps? Ce journaliste a interviewé une touriste de Taiwan. La dame a dit qu'elle avait assisté à l’ incident de ses propres yeux. Alors écoutons le témoignage de cette touriste taiwanaise.
La touriste taiwanaise a dit, “Nous sortions juste du métro, et n’étions restés là que moins d’une minute. Soudainement il y a eu des agents de police en civil. D’abord je ne savais pas qu'ils étaient de la police, mais alors j'ai vu qu'ils portaient des vêtements similaires suggérant qu'ils étaient de la police. . Alors deux ou trois fier à bras [en fait des policiers] nous ont parqués derrière des barrières comme des criminels, et il n’a été permis à personne de sortir du cercle clos. Alors en un instant, un essaim d'agents de police - au moins quarante à cinquante - a émergé, chacun d'eux avec des armes, nous disant de les suivre ailleurs ou autre.
Après, nous avons été escortés le long de la route. Nous pensions, nous ne sommes pas de mauvaises personnes, qu’avons nous fait de mal? C'était comme une bande de vandales escortés par la police anti-émeute. Je leur ai dit [la police], je suis un professeur taiwanais, mon mari est agent de police taiwanais, et aussi pratiquant de Falun Gong. Ici, chacun de nous est une bonne personne, comment est-ce que vous pouvez nous traiter comme ça ? C'est comme si nous étions maintenant tous des criminels.
Pendant ce temps, il y a du avoir une pratiquante derrière qui a été renversée [violemment] par la police anti-émeute. Parce qu'elle était derrière, je ne l’ai pas vu, mais elle était évanouie par terre, et a fini à l’ hôpital. Les autres ne les ont pas plus suivis [la police]. Nous n'avions pas commis d'infractions, pourquoi est-ce que nous devions les suivre comme si nous étions poursuivis?
Un peu plus tard, j'ai parlé à un agent de police. Il m’a dit: C'est parce que vous avez des problèmes avec la Chine continentale, nous ne pouvons pas faire autrement. Il savait que nous étions de bonnes personnes, mais il devait faire son devoir.
Quelques personnes ont commencé à méditer et ne voulaient pas faire de compromis en suivant la police, et aussi cette pratiquante qui a été poussée à terre et ne pouvait pas se lever. Ce n’est qu’alors que la police a eu peur, ce n’est alors qu’ils se sont arrêtés. Finalement les pratiquants français sont venus nous aider, et par la suite la police n'a plus interféré de nouveau avec nous.
J’ai pensé, aujourd'hui, dans un pays libre, nous voulions aller quelque part; est-ce que nous avons vraiment besoin que la police nous protège? Nous ne nous sommes pas beaucoup déplacés, je n'avais pas d'armes sur moi, aussi ils ne m'ont pas vue faire quelque chose de mal, alors un essaim de la police anti-émeute est apparu, comme si nous étions des vandales.
À un moment j'ai compté les fourgons de police, il y avait en tout six grands autobus de police, huit fourgons de police de taille moyenne. C'était vraiment comme une armée qui essaie de venir à bout d’une émeute, cependant ces pratiquants étaient si tranquilles, paisibles. Pourquoi aurions nous eu besoin qu’ils nous protègent ?
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