En chinois, tout comme en anglais, le mot "chérir" signifie estimer et tenir précieusement à quelque chose. Les gens attachent une grande 'importance aux choses rares et sans prix, les aiment et en prennent soin. En fait, seuls ceux qui savent comment chérir les choses sont capables de posséder et d'avoir le vrai bonheur.
Mais qu’est-ce qui mérite vraiment d’être chéri pour un pratiquant de Dafa,? Voici ma compréhension personnelle sur la question :
Chérir la difficulté d’obtenir un corps humain
Sans un corps humain, on ne peut pas devenir un être divin, peu importe à quel point on le souhaite.
Pourquoi avons-nous renoncé à être un être divin pour descendre dans les Trois Mondes ? C’était ainsi que nous pouvions obtenir des corps humains et aider le Maître à rectifier le Fa, et ainsi seulement. La richesse et la sentimentalité dans le monde humain sont dénuées de signification pour des pratiquants.
Le corps humain est d’une grande valeur s’il est utilisé pour obtenir un statut d’accomplissement ; sinon le corps humain ne fera qu’accumuler du karma. Ce n’est qu’en le consacrant à valider le Fa et à éveiller les êtres que la responsabilité d’un corps humain sera remplie.
Chérir la valeur inestimable de Dafa
Le Fa ne se propage qu'une seule fois, c'est donc une occasion unique dans une vie de rencontrer Dafa avec un corps humain.
Savoir que Dafa est un trésor sans pareil nous aidera à étudier attentivement le Fa et à chérir chaque mot, ce qui à son tour nous montrera les significations profondes du Fa.
Nous avons la responsabilité de chérir et de protéger nos livres de Dafa une fois que nous connaissons la préciosité et la solennité du Fa. Notre vrai critère de xinxing sera démontré par la façon dont nous protégeons le Fa contre les personnes qui veulent lui nuire.
Chérir le moment d’exister en même temps que la rectification du Fa
Nous sommes des disciples de Dafa et avons la responsabilité de sauvegarder le Fa puisque nous existons en même temps que la rectification du Fa.
Hypothétiquement, si seulement 30 ans ont été laissés pour la rectification du Fa dans notre histoire de 200 millions d’années, cela signifie qu’à peu près 20 ans ont passé et qu’il reste seulement 10 ans – soit l’équivalent d’un peu plus de 3.000 jours. Etant donné le peu de temps restant, qu’est-ce qui peut être plus important que la rectification du Fa ?
Dans la rectification du Fa, nous devons remplir nos responsabilités d’émettre les pensées droites pour éliminer la perversité et aussi clarifier la vérité.
Chérir la compassion du Maître
Prenant soin en silence, donnant de façon désintéressée et supportant tout sans se plaindre-la compassion du Maître est partout. De nous arracher à l’enfer, à nous guider dans le monde illusoire, nous encourager quand nous sommes tombés et nous pardonner quand nous avons trahi. Le Maître nous chérit de façons omniprésentes.
C’est parce que le Maître nous chérit que nous évitons les malheurs, revenons après nous être perdus, et sommes éveillés. Si le Maître ne nous chérissait pas, nous lutterions en enfer, souffrant éternellement. Par conséquent, nous avons la responsabilité de chérir le salut du Maître et de le garder constamment à l’esprit. Car ce n'est qu'alors que nous pourrons nous discipliner nous-mêmes.
Chérir la relation prédestinée avec les compagnons de pratique
Dans ce monde immense, il n’est pas facile de se rencontrer, de cultiver dans le même Fa, d'avoir le même Maître, et de sauver le même groupe d'êtres. Nous devrions nous entraider et nous soutenir les uns les autres en marchant ensemble sur ce chemin.
Le Maître a dit :
" Autrement dit, une grande partie des disciples de Dafa sont venus en suivant ces corps célestes, chacun a tissé des liens d’affinités, une fois que vous retournerez après votre plénitude parfaite, si vous voulez vous revoir, ce sera presque impossible, donc vous devez chérir votre lien d’affinité pendant cette période. " ("Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain " dans Enseignement du Fa dans les Conférences III).
Nous pouvons être proches un jour et dispersés le jour suivant sans la promesse de jamais nous revoir. Ainsi, chacun a la responsabilité de laisser les pratiquants qui nous entourent sentir notre chaleur et la chaleur de la Loi de Bouddha, et d’encourager par notre présence les autres pratiquants à avoir de fortes pensées droites et de la compassion .
Nous sommes responsables de désintégrer le ressentiment et d’éliminer les barrières ; nous devrions avoir une compréhension mutuelle et une tolérance mutuelle les uns envers les autres et cultiver ensemble avec diligence.
Chérir le chemin parcouru
Sur le chemin de cultivation, l’interférence des forces anciennes, les obstacles des démons pourris, le sabotage du parti pervers, et les obstructions des êtres peuvent se présenter d’eux-mêmes à tout moment. Cependant, avec l’aide du Maître, l’encouragement des pratiquants et notre propre détermination, nous pouvons (et devons) surmonter ces obstacles.
Nous ne pourrons chérir le futur qu’en chérissant aussi le passé. Nous devons essayer de ne pas aller aux extrêmes ou de suivre aveuglément des conceptions alors que nous poursuivons notre chemin et mûrissons.
Chérir le temps qui file comme une flèche
Le temps est impitoyable. Le temps est délibéré. Quiconque chérit le temps pour cultiver prolongera sa vie, quiconque cultive diligemment pourra s’accomplir.
Dans cette période critique de l’histoire, chaque moment est d’une cruciale importance, et nous devrions utiliser pleinement chaque minute. Quiconque perd ce temps est négligeant et détruit son future.
Nous devenons inconscients lorsque nous dormons, ce qui rend chaque moment de réveil d'autant plus précieux. On le regrettera cruellement si l'on se relâche et ne profite pas de la journée.
Chérir cette opportunité est notre responsabilité
L'occasion ne se présente qu'une seule fois. Il est rare d'avoir un corps humain, la rectification du Fa, le Maître, les compagnons de pratique, et le temps rassemblés ensemble devant nous. Nous le regretterions éternellement si nous manquions cette occasion inestimable. Si nous ne savons toujours pas comment la chérir maintenant, nous ne pouvons vraiment pas être sauvés.
Chérir notre temps, c'est être responsable envers nous-mêmes. Nous n'apprécierons profondément chaque mot du Fa que lorsque nous chérirons Dafa, et nous ne garderons le Fa à l'esprit constamment que lorsque nous apprécierons la rectification du Fa. Nos cœurs seront liés les uns aux autres en tant que pratiquants si nous nous chérissons les uns les autres - nous ne pourrons tout mettre en œuvre que si nous valorisons vraiment ce temps au fond de nous-mêmes.
La vie n'a pas de billet de retour ; le monde n'a pas de remède pour guérir les regrets. Ne manquez pas par inadvertance l'occasion et la connexion prédestinée avec le Fa.
Pour les disciples de la rectification de Fa, ce temps est utilisé pour éveiller les êtres et pour que nous réussissions dans la cultivation.
Jamais le temps ne s’arrêtera ni n’attendra quiconque. C’est seulement quand nous chérissons tout autour de nous, que nous assurons solidement chaque pas et que nous faisons sincèrement de notre mieux, que nous pouvons avoir un plus grand bonheur et moins de regret.
Version en anglais :
To Cherish and to be Responsible as a Practitioner
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