Je suis un Occidental qui pratique Dafa depuis quatre ans, et à mesure que je continue à étudier le Fa, ma compréhension du contenu du Fa s’approfondit et mon appréciation de cette opportunité ne cesse de croître.
Quand j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'avais des antécédents de mauvaise santé, mais aussi une profonde curiosité pour la vie et ses origines. C'est ce qui m'a amené à reconnaître rapidement que ce Dafa était ce que je cherchais.
Quand j'étais adolescent, j'ai subi des blessures après avoir été heurté par une voiture en traversant une rue. Je me suis cassé deux os des deux côtés de mon épaule droite, j'ai temporairement perdu conscience et j'ai perdu la vision périphérique.
Je me suis remis de mes factures mais mon amplitude de mouvement a diminué et j'ai constaté que j'avais un inconfort chronique. Je me sentais toujours mal à l'aise dans la position debout, assise ou même allongée. Je me sentais toujours tendu et mes articulations et mes tissus étaient mal alignés.
Peu de temps après, j'ai eu ma première crise d'angoisse. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait et j'ai expérimenté des changements physiques qui échappaient à mon contrôle. Ces attaques allaient et venaient et devinrent plus fréquentes et plus graves. J'ai essayé tous les traitements, les plans d'exercice, et suivi toutes sortes de conseils professionnels avec une amélioration seulement à court terme.
Toutes ces conditions ont progressivement empiré au fil du temps et ont duré plus de 10 ans; mon état de santé était devenu le coeur de ma vie.
Je me souviens ce que j'ai ressenti quand j'ai regardé pour la première fois les conférences de Maître Li. J'ai eu la conviction profonde que j'étais en présence de la vérité.
Les réponses aux questions que je m’étais posées toute ma vie m’étaient révélées en termes clairs et directs.
J'ai senti que j'avais acquis une compréhension plus profonde du sens de la vie.
J'en suis venu à comprendre que la véritable amélioration venait de la suppression des attachements, de la correction des notions incorrectes et d’un travail acharné pour améliorer son caractère moral.
J'ai décidé de m’engager dans la cultivation. Trois mois plus tard, j’ai pris ma dernière bière et ma dernière cigarette et je me suis engagé sur cette voie spirituelle.
La santé s'améliore, les attachements cachés se dévoilent
Quand j’étudiais le Fa, je le faisais toujours sans l’attachement à chercher quelque chose. Je savais qu’il fallait le faire ainsi de manière à ne pas penser du tout, ni à ma santé, ni à aucune réalisation. Je me contentais de pratiquer et d’étudier le Fa.
Quatre années se sont écoulées et à ce jour, je n’ai aucune dépression, et que ce soit dans la position debout, assise ou couchée, je n’ai pas de problème. Quand je repense à la façon dont je vivais avant d’entrer dans Dafa, je peux vraiment voir le miracle de ma transformation.
Mes progrès étaient évidents et les choses semblaient bien se passer. Cependant, alors que mes intentions semblaient être pures, j'avais des attachements profondément cachés qui ont été ramenés à la surface par l'étude du Fa.
En répondant à une question lors de l’ : "Enseignement du Fa à la conférence de Fa des assistants à Changchun ", le Maître dit :
" Certaines personnes pensent qu’elles n’ont pas de but particulier à l’esprit en priant le Bouddha et en brûlant de l’encens. Mais chaque jour quand elles le font, elles pensent : " Faire ainsi signifie que je respecte le Bouddha et cultive la bouddhéité. Bouddha, regardez comme je suis pieux. " Ils pensent en eux-mêmes : " Je suis si dévot devant le Bouddha, le Bouddha doit le voir." Le Bouddha n’acceptera aucune pensée de la sorte, il pensera que cette personne n’est pas bonne du tout. (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa des assistants à Changchun.")
C'est notre cœur que les divinités regardent. Même si je pensais je ne recherchais aucun avantage personnel, en réalité j'étais comme la personne mentionnée ci-dessus. Je pensais que tant que je pratiquerais et étudierais la Loi, je serais pris en charge.
Avant que je commence à cultiver, on m'a diagnostiqué une maladie appelée œsophage de Barrett, une inflammation à la base de l'œsophage qui entraîne une légère douleur et une gêne semblable aux brûlures d'estomac.
J’endurais la douleur quand cela se produisait. Quand elle était aiguë, tout mon corps se mettait à transpirer et je me rappelais que quand elle serait passée, j'aurais remboursé une certaine quantité de karma.
Récemment, alors que je ramenais la famille à la maison après avoir rendu visite à mes parents, la douleur est devenue insupportable, et j'en pleurais presque. J'ai essayé de rester calme et de la traiter comme un test de ma foi ; pour voir si j'étais capable de me considérer comme un pratiquant.
Je savais que nous devions endurer quelques tribulations physiques cependant, j’en suis venu à prendre conscience que c'était en fait une suggestion du Maître de regarder à l'intérieur et de vraiment m’élever.
Ce n'est qu'en étudiant le Fa que j'ai réalisé que j'avais beaucoup d'attachements profondément cachés. Après avoir regardé à l'intérieur, j'ai trouvé que j'avais l'attachement à l'égoïsme, à la jalousie et à certains désirs.
J'avais pris l'habitude de me protéger en évitant les conflits et, ce faisant, mes attachements ne pouvaient être exposés.
J'avais besoin d'abandonner ces attachements ainsi que les notions anciennes et il me fallait retrouver la droiture.
Grâce à l'étude constante du Fa et à l'aide du Maître, je me suis éveillé au fait que c'est mon cœur qui doit changer et que la cultivation agit directement en améliorant notre nature même.
C'est la source de nos pensées qui devait fondamentalement se muer en ce qui est bon et être en harmonie avec les caractéristiques de l'univers Authenticité-Bonté-Tolérance. Sans ces changements fondamentaux, toutes les améliorations ne seraient que superficielles, à court terme et les notions ne pourraient que réapparaître.
Vraiment changer mon cœur
Parce que je cultive dans Dafa et grâce à une étude constante du Fa et à la pratique, toute ma vie a changé. J'ai une excellente relation avec ma famille, un excellent travail, je suis souvent en tête de classe dans mes études et je suis capable de relever plusieurs défis en même temps tout en gardant un esprit clair et calme.
Bien que j'aie apporté de nombreuses améliorations à ma conduite dans la société, dans la famille et dans la vie professionnelle, ces changements semblaient être réalisables par des personnes ordinaires et ne constituaient que des changements mineurs.
Par exemple, je ramassais souvent des déchets que je trouvais et nettoyais les abords de notre immeuble. Je laisse les autres passer devant moi aux entrées et sur les chaussées. Si les autres sont à l'évidence pressés, je me mets de côté aux guichets de service. J'ai un langage clair et une conduite correcte. J'essaie de penser aux autres avant de parler ou d'agir.
Ces changements sont tous survenus à travers l'étude de Dafa. Mais ils se produisent seulement quand on commence à cultiver. Ce qu'il faut vraiment travailler, c'est le cœur.
Le Maître aborde souvent ce sujet mais ce n'est pas quelque chose que j'ai vraiment compris. Avec l'amélioration de mon caractère moral, j'en viens à comprendre la profonde sagesse contenue dans Dafa et à quel point ce Dafa est vraiment solennel.
Chérir notre environnement de cultivation
Nos désirs et nos attachements sont mis en évidence dans notre environnement de cultivation, dans cette société ordinaire. C’est vraiment efficace en faisant ainsi.
Restreindre nos pensées négatives qui font surface peut s'avérer assez difficile et donner un résultat raisonnable. Cependant, c'est en rejetant complètement ces désirs et ces attachements que se produit la véritable amélioration.
Si nous n’avons aucun intérêt pour ces choses, cela va au-delà de la maîtrise de soi et, à ce moment-là, ces désirs et ces attachements n’auront plus aucun effet.
Prêter attention à notre contenance pendant la pratique
Lorsque nous effectuons nos mouvements pendant la pratique, il est écrit dans le livre Falun Gong : " Le visage exprime la sérénité et l'harmonie. " Cela peut facilement être oublié et, j'en suis sûr, joue un rôle important autant que toute autre position ou mouvement pendant la pratique.
Je me souviens d'avoir lu une fois un document qui trouvait que lorsque nous sourions, il est difficile pour le corps de se fatiguer ou de rester tendu. Que ce soit vrai ou non, je remarque qu'il y a un changement certain lorsque je souris légèrement et que mon corps se sent dans un état de sérénité. Je me souviens d’avoir une expression sereine pendant la pratique chaque fois que mon visage retrouve une expression neutre.
La cultivation-pratique est quelque chose de solennel et ses origines sont anciennes. Bien que beaucoup cherchent à cultiver, tout le monde n'est pas capable de trouver une voie véritable ou d'apprendre comment cultiver réellement. En tant que tel, nous devrions chérir cette opportunité rare et faire de gros efforts pour réussir.
Je voudrais remercier le Maître pour son immense compassion.
Ce sont mes propres compréhensions limitées à mon niveau actuel de cultivation.
Veuillez indiquer tout ce qui est incorrect.
Version en anglais :
Western practitioner: cherishing the opportunity to cultivate
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