Le documentaire Human Harvest (Moisson humaine) a été projeté le 26 mars 2018 dans la salle Wallenbeg du Musée Östergötland, un lieu emblématique dans la ville de Linköping, capitale de la province d’ Östergötland en Suède.
Le réalisateur était Léon Lee, cinéaste de Vancouver, qui a reçu le prestigieux prix Peabody en 2015. Human Harvest (2014) suit le travail de deux canadiens nominés au prix Nobel de la Paix, David Matas et David Kilgour tandis qu’il enquêtent sur les allégations de prélèvements forcés d’organes soutenus par l’État sur des prisonniers d’opinion en Chine.
Le rapport “Bloody Harvest/Le Massacre – une mise à jour” (2016) par les auteurs Kilgour, Matas, et le journaliste d’investigation Ethan Gutmann, ont confirmé que plus de 1.5 million de prisonniers de conscience–essentiellement des pratiquants de la discipline spirituelle Falun Gong – auraient été tués pour leurs organes dans les hôpitaux d’état chinois depuis 2000. Les sites web d’institutions médicales chinoises en ont fait la publicité et les ont vendus à des patients nécessitant des opérations de greffe.
Sensibiliser les esprits en Suède
Ilias Kotsambouikidis, le modérateur de la projection du film à Linköping, a déclaré : “Notre but est d’élever le niveau de conscience. Si les gens savent vraiment ce qui se passe, ils ne resteront pas sans rien faire.” Kotsambouikidis a donné plusieurs exemples relatifs aux révélations découvertes par Kilgour et Matas. L’Espagne, Israël, et Taiwan ont adopté une nouvelle législation interdisant à leurs citoyens de se rendre en Chine pour des greffes d’organes. La Norvège est en train de rédiger une loi similaire.
Le Parlement européen et le Congrès américain ont passé des résolutions condamnant le prélèvement forcés d’organes du régime chinois sur des pratiquants de Falun Gong.
Le documentaire Human Harvest a été projeté au sein du Parlemnt suédois en 2016 avec le soutien de plusieurs Membres du Parlement de différents partis, qui ont également exprimé être prêts à travailler sur une législation pour s’opposer au prélèvement illégal d’organes en Chine. En dépit des progrès, les faits concernant ce génocide ne sont pas encore largement connus ou reconnus en Suède.
Un article publié par le Linköpings-Posten le 23 mai 2018, sous le titre “Ils dénoncent le trafic d’organe ” invitait les lecteurs dans la ville suédoise de Linköping à une projection du documentaire Human Harvest.
Kotsambouikidis a écrit dans un article du 23 mai publié par le Linköpings-Posten, un hebdomadaire local, “En Suède, les gens ne se sont pas encore réveillés . Nous invitons par conséquent tous les responsables politique à la projection de ce documentaire, espérant aboutir à un plan pour faire cesser ces abus en Chine.”
La projection au Linköping’s Östergötlands Museum a été suivie d’un débat animé, lors duquel des représentants d’organisations politiques, des activistes des droits humains, et de simples citoyens ont proposé des façons d’unir les efforts pour informer la communauté locale sur les crimes de prélèvement forcé d’organes en Chine. Les idées, parmi lesquelles des séminaires, davantage de projections du film, et contacter les responsables politiques aux niveaux municipaux et provinciaux , ont été discutées.
Une femme a suggéré que le documentaire Human Harvest soit régulièrement diffusé à la télévision nationale et locale pour rapper aux gens ce qui se passe en Chine aujourd’hui et éveiller leurs consciences.
Version anglaise :
Sweden: Human Harvest Film Screened in Linköping
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