Extrait d’un discours de Haral Nordkund, député Suédois, à l’occasion de la marche pacifique du Falun Gong à Gothenburg, Suède, en Juin 2001.

C’est une expérience fantastique. Si ça avait été en Chine ces gens merveilleux auraient déjà été arrêtés.
Le langage de l’oppression est sonore. Le pouvoir totalitaire n’écoute pas, il ordonne et exige. Mais face au silence il s’effraye et se sent menacé. Et le pouvoir qui se sent menacé est dangereux et menaçant, même pour ceux qui ne prétendent pas au pouvoir.

Nous en avons un exemple dans notre propre monde culturel, bien à l’ouest de la grande muraille de Chine. C’est celui d’un fils de charpentier de la ville de Nazareth en Galilée il y a de cela 2000 ans. Il n’a élevé la voix et levé la main qu’une seule fois, c’est lorsqu’il s’est tourné vers les profiteurs et les prêteurs sur gage qui exploitaient les gens, même des gens vulnérables, pour leurs propres gains, dans le temple où c’est la paix et la sérénité qui auraient du régner. Cet homme a déclaré encore et encore qu’il ne s’intéressait pas au pouvoir de ce monde. “Mon royaume n’est pas de ce monde a-t-il dit, et il fut mis à mort.

Naturellement le silence, confronté au pouvoir et aux prétentions au pouvoir, est une menace pour le pouvoir lui-même. Nous en avons de nombreux exemples. Le Mahatma Gandhi a blessé l’Empire Britannique et Martin Luther King a questionné la justice dans ce qu’on a coutume d’appeler la plus grande démocratie du monde. Le choix de la modestie et de la pauvreté sont des forces indomptables et puissantes, que ceux qui prétendent au pouvoir et aux richesses ne peuvent pas obtenir.

“Le Falun Gong est populaire, et de plus en plus de gens deviennent des pratiquants, mais le régime Chinois est brutal, ce qu’il ne peut régir et contrôler, il essaie de l’assommer avec violence. La marche ici est importante, mais elle doit être suivie par une avancée de chacun d’entre nous de différentes manières”.

Date d’édition: 21/08/01
Categorie: Soutien de l’ Europe