Aux alentours de midi, le 10 février 2004, les pratiquants de Falun Gong de Houston Texas ont tenu une conférence de presse en face du Consulat Chinois. Les pratiquants ont annoncé que la Cour Suprême de l’Ontario a rendu le verdict le 3 février 2004 et a déclaré Pan Xinchun, le Vice Consul Général Chinois à Toronto coupable de diffamation.
C'est le premier cas d'un procès réussi contre les fonctionnaires diplomatiques chinois outremer au nom d'un pratiquant de Falun Gong. C'est également le premier cas où un diplomate chinois est jugé coupable d’avoir propagé la haine contre le Falun Gong dans une cour d’un pays occidental.
Le 25 avril 2003, peu de temps après que les victimes de la SRAS aient atteints le nombre de 16 à Toronto, le Toronto Star a publié une lettre d’un homme d’affaire local M. Joël Chipkar qui a exprimé ses inquiétudes sur la dissimulation du SRAS qui a mené à sa propagation à Toronto.
Pendant les 4 dernières années M. Chipkar a également écrit des lettres et fait appel au Consulat Chinois à Toronto pour l’arrêt de la persécution du Falun Gong en Chine où sa belle mère et son beau-père ont subis des tortures brutales et vivent maintenant en exil.
Le 1er mai 2003 une lettre de démenti écrite par M. Pan fut diffusée dans le même journal niant la responsabilité de la dissimulation du SRAS et profita pour accuser M. Chipkar et d'autres pratiquants de Falun Gong d'avoir " un but caché " et " des motifs secrets. " Il a également étiquetait M. Chipkar et les pratiquants de Falun Gong de membres " d'un culte sinistre. "
En août 2003, M Chipkar intenta un procès en diffamation contre M. Pan à la Cour Suprême d’Ontario. Le 3 février 2004 la Cour Suprême d’Ontario a rendu le verdict et a trouvé M. Pan Xinchun, Vice Consul Général Chinois à Toronto coupable de diffamation.
Le régime de Jiang a acheté, utilisé et contrôlé les médias d'outremer à travers les institutions chinoises d'outremer, pour propager des mensonges diffamant le Falun Gong et les «revendre» en Chine pour tromper la population. Son but était d’éradiquer le Falun Gong. Ils ont non seulement employé des personnes pour harceler des pratiquants de Falun Gong, contrôlé certains médias privés pour en faire leur porte parole, mais ils ont également utilisé les positions diplomatiques pour provoquer la haine contre le Falun Gong parmi la Communauté chinoise et pour harceler les fonctionnaires gouvernementaux d'autres pays qui soutiennent le Falun Gong Ils ont essayé d’étendre la persécution du Falun Gong par le régime de Jiang à d'autres pays.
Le jugement du cas de diffamation de Pan Xinchun est un avertissement à tous les fonctionnaires diplomatiques travaillant dans les ambassades et les consulats chinois outremer qui se rendent complices de la persécution de Jiang Zemin contre le Falun Gong qu’ils porteront eux même les conséquences de leurs actions.
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