The New Zealand Herald couvre le prélèvement forcé d'organes en Chine

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Un article intitulé "'Les morts vivants’ : des prisonniers chinois exécutés pour leurs organes puis vendus à des étrangers pour des greffes " est paru le 3 juin 2017 dans le New Zealand Herald. L'article rapporte que des prisonniers d'opinion en Chine, notamment des pratiquants de Falun Gong, sont tués et leurs organes greffés sur des patients étrangers.


"Une greffe d'organe peut être la différence entre la vie et la mort pour beaucoup de gens. Pour ceux qui en ont besoin d’un, l'attente d'un appel de l'hôpital leur annonçant qu’une compatibilité est disponible est quelque chose d’insoutenable. Parfois, la vie les rattrape avant que l'appel n’arrive.


" Et c’est ainsi qu’un marché noir en plein essor d’organes humains a vu le jour dans plusieurs pays dont l'Inde et le Pakistan. Des chercheurs disent que la Chine abrite le commerce illégal d'organes le plus endémique dans le monde et qu’elle est la destination numéro un pour le "tourisme de transplantation". Les patients qui prennent part au "tourisme de greffes" viennent de pays où les listes d'attente sont plus longues que leur espérance de vie et les coûts exorbitants.


"Mais il y a un hic majeur" note l’article : Les chercheurs disent que les donneurs d'organes proviennent souvent de prisonniers exécutés pour leurs croyances religieuses, politiques ou culturelles, et qui n’ont consenti à rien de tout cela.


" Un grand nombre de prisonniers en Chine ont témoigné avoir été soumis à des tests médicaux correspondant au dépistage de la transplantation d'organes, mais sans explication alors qu’ils étaient derrière les barreaux. "Ils ont appelé ces gens les morts-vivants. Vous n’êtes tout simplement pas encore mort, mais vous allez l’être, " a dit un récipiendaire de greffe d'organe.


" L'homme, qui n’a pas voulu être identifié, a dit à PBS News Hour qu'il avait une maladie rénale terminale il y a 11 ans jusqu'à ce qu’il se rende en Chine et paye 10 000 $ pour une greffe. En une semaine, il a reçu un nouveau rein.


" Il a dit qu'il serait mort avant d’arriver en haut de la liste d'attente pour un nouveau rein au Canada, où il vit avec sa famille. "


Le prélèvement forcé d'organes reste une réalité

D’après l’article : " En 2005, les autorités chinoises ont admis récolter des organes de prisonniers et ont promis de réformer la pratique.


" En 2013, le directeur du Comité de don d'organes en Chine, le Dr Huang Jiefu, a déclaré à la revue médicale The Lancet que plus de 90 pour cent des transplantations d'organes provenaient encore de prisonniers exécutés. "


La Chine a annoncé en 2014 qu'elle allait mettre fin à la pratique de prélèvement d'organes sur des prisonniers exécutés et adopter un système de don volontaire.


" Mais selon plusieurs rapports, la pratique controversée est loin d'être abolie, et il y a des preuves qu'elle continue."


Un papier de recherche récemment publié par l'auteur Ethan Gutmann, par un ancien membre du gouvernement canadien David Kilgour et par l’avocat David Matas, estime que de 60 000 à 100 000 transplantations d'organes sont effectuées en Chine chaque année.


Beaucoup plus, d’après eux, que les estimations du régime communiste qui est d'environ 10 000 et ça ne peut pas être expliqué par le programme balbutiant de donneurs d'organes volontaires de la Chine.


" Le (Parti communiste) indique que le nombre total de transplantations légales est d'environ 10 000 par an. Mais nous pouvons facilement dépasser le chiffre officiel chinois juste en considérant les deux ou trois plus grands hôpitaux", a déclaré Matas.


" Cet écart croissant nous amène à conclure qu'il y a eu un massacre beaucoup plus grand de pratiquants de Falun Gong pour leurs organes que nous l’avions initialement estimé."


Les enquêteurs concluent qu’un grand nombre des organes sont pris de force sur des prisonniers d'opinion, principalement des pratiquants de Falun Gong persécutés, mais aussi, des Tibétains, des Ouighours et des " Chrétiens de Maison" (qui se réunissent secrètement dans les maisons des fidèles.)


Le rapport accuse le gouvernement chinois de continuer les massacres de personnes innocentes afin d'obtenir leurs organes pour des transplantations.


" Nous avons interviewé un Falun Gong qui est sorti de prison, sorti de Chine, systématiquement soumis à des examens de sang, des examens d’organes, non pas pour leur santé - ils étaient torturés - et seulement le type d'examens lié à la transplantation", a déclaré Matas.


L'auteur se référait à News.com.au qui l'année dernière a interviewé environ une demi-douzaine de réfugiés chinois qui avaient été emprisonnés en Chine pour leurs croyances spirituelles. Tous ont dit qu'ils avaient été soumis à la torture et à des examens médicaux en prison.


" Des australiens rentrant avec des foies de prisonnier "

L'article poursuit : " Les chercheurs estiment que près de 1,5 million de victimes ont eu leurs organes prélevés pour l'industrie des greffes de la Chine.


" Les patients paieraient environ $ 15.000 pour une opération de greffe d’organes illégale en Chine, selon de précédents rapports du média d'Etat. Aux États-Unis, l’hôpital moyen demande 150 000 $ pour une greffe de rein. Au Canada et en Australie, c’est gratuit, parce que le gouvernement prend en charge les soins de santé. Mais les listes d'attente peuvent être longues. Trop longues pour certains" .


L'article décrit les données du Registre de Transplantation et Dialyse d’Australie et de Nouvelle-Zélande(ANZDATA). Au moins 55 Australiens ont voyagé à l’étranger afin de recevoir une greffe de rein entre 2006-2015.


Le professeur Jeremy Chapman a exprimé de sérieux doutes à propos du programme de greffes de la Chine dans le Medical Journal of Australia en décembre 2013. Il a déclaré que " la Chine ne peut pas entrer dans la communauté mondiale des sociétés civiles alors que l’actuelle pratique continue dans ses prisons et ses hôpitaux. "


Prof. Chapman a également cité un médecin en Australie à qui un patient d'origine chinoise aurait dit : "Je ne peux pas venir pour la dialyse de demain je dois prendre un vol ce soir parce qu'ils tuent mon donneur demain. "


Le chercheur Ethan Gutmann a dit à news.com.au: " Il doit y avoir une fin à la normalisation de l’assassinat de masse. Israël, l'Espagne et Taiwan l’ont interdit. Cela demande du courage. Alors qu’en diriez-vous:... Plus aucun Australien n’allant discrètement en Chine, et revenant avec un foie pris sur un prisonnier politique ou religieux ? "


Le sénateur Derryn Hinch encouragé à avoir une transplantation illégale

L'article décrit que le sénateur Derryn Hinch a été encouragé à se rendre en Chine pour une greffe d'organe après qu’on lui ait annoncé qu'il n’avait plus que 12 mois à vivre.


"Comme les mois passaient et qu’il ne semblait y avoir aucune chance, autre que quelques fausses alarmes, d’obtenir un nouveau foie, un homme d'affaires à Melbourne m'a dit que je pouvais aller à Shanghai et obtenir un nouveau foie la semaine suivante pour 150 000 $," a déclaré Hinch au Parlement en novembre l'année dernière.


"Je présume que pour cela ils exécuteraient quasiment sur commande. Comment vous pouvez moralement prolonger votre vie en faisant cela me dépasse, mais on m’a aussi dit que je pouvais aller en Inde et faire la même chose.


" Certaines personnes bien connues ont acheté des organes pour des greffes toutes ces années. Mais je condamne ces pratiques en Chine."


" En Chine, ils vous donnent la mort"

L'article a également décrit la recherche menée par Docteurs contre le prélèvement forcé d'organes (DAFOH). DAFOH effectue une recherche systématique sur les rapports de la pratique approuvée par l'État en Chine sur des prisonniers d'opinion.


La porte-parole de DAFOH Australie, Sophia Bryskine, a déclaré que l'organisation se "focalisait en particulier sur la Chine parce que, comme nulle part ailleurs dans le monde, c’est le seul endroit où le prélèvement forcé systématique d’organes continue à se produire en masse, à un niveau approuvé par l'État.


" Il n'y a pas de lois officielles interdisant la pratique," a dit Dr Bryskine. " En fait, la "Provision 1984" reste toujours en place, qui permet d’utiliser les prisonniers exécutés comme donneurs -. En violation directe de toutes les directives internationales "


Dr Bryskine dit que beaucoup de prisonniers " ne passent même pas par une séance juridique. Le système juridique chinois est corrompu. Il doit cesser. "


L'article fait référence à Arthur Caplan, éthicien de pointe américain et directeur fondateur de la Division de l'éthique médicale à l’Université de New York, qui a offert ses observations sur le prélèvement d'organes en Chine.


" Aux États-Unis ou en Europe, vous devez d'abord être morts pour être un donneur d'organes. En Chine, ils vous donnent la mort", a-t-il dit.

Version anglaise :
The New Zealand Herald Covers China's Forced Organ Harvesting

Version chinoise :
《新西兰先驱报》-“活死人”—中共强摘器官内幕

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.