Regarder en soi et coopérer avec les compagnons de pratique

En travaillant en tant que coordinateur dans un projet de Dafa l’an dernier, j’ai découvert beaucoup de mes attachements, incluant le fait d’avoir des idées bien arrêtées, d’être méfiant, de me faire valoir, d’apprécier le fait d’entendre des mots plaisants, d’être intolérant, de ne pas accepter la critique et d’avoir une mentalité de lutte.

Ces attachements ont créé des failles entre pratiquants et entravé l’avancée de notre projet.

Quand j’ai regardé à l’intérieur, que j’ai admis mes erreurs et communiqué sincèrement avec les autres pratiquants, la substance qui nous divisait a disparu. Nous avons commencé à nous coordonner de mieux en mieux, et avons été témoin de la puissance de Dafa.

J’aimerai partager une récente expérience mémorable.

Il y a un mois, le logiciel de diffusion que nous utilisions pour notre plateforme de clarification de la vérité n’avait plus de son. En coopérant avec les pratiquants qui avaient des compétences techniques pour trouver une solution, une chef de groupe de la plateforme m’a soudainement informé qu’elle voulait quitter le projet.

J’aurais été fâché et frustré si je ne venais pas tout juste d’étudier le Fa de Maître.

Le Maître dit :
« [(…) Je vous le dis, si tu n’as pas bien coopéré avec quelqu’un, en tant que responsable, responsable de projet, c’est parce que tu as des lacunes dans ton xiulian, il faut que tu combles tout cela. Si tu ne peux pas le combler, alors cela reste une lacune et ce sera un problème pour atteindre la plénitude parfaite. Tu n’y crois pas ? J’ai toujours insisté sur le fait que vous devez coopérer les uns avec les autres. En tant que responsable, comment peux-tu manquer à ce point de compétences ? Tu n’arrêtes pas de repousser les autres, est-ce si ardu de les convaincre avec patience ? N’est-ce pas le xiulian en soi ? Ne prendre que ce qui est facile, est-ce cela le xiulian ? Raisonner avec eux le cœur tranquille et l’humeur sereine, s’entendre avec les autres pratiquants, est-ce si difficile ? Tu as de petites compétences, il y a beaucoup de choses que tu ne peux pas bien faire, et tu veux encore te mettre en avant, te montrer un peu, à quoi bon ? Ce que les divinités regardent, ce n’est pas ce que tu manifestes en apparence, ce qu’elles regardent c’est le cœur que tu y mets ! Elles ne regardent pas non plus tes compétences, elles ne regardent que si tu y mets suffisamment de cœur. Si ton cœur est sur le Fa, si tu es sur le Fa, les divinités t’aident à coopérer. (…)] » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016»)

Je savais que je devrais être plus patient, plus tolérant et avoir plus de considération pour les autres. Ce devait être de ma faute si cette pratiquante voulait partir.

Je lui ai dit : « Si j’ai fait quelque chose de mal, s’il te plait pardonne-moi. J’essayerai de me corriger. Serais tu disposée à me faire savoir quelles erreurs j’ai commises? »

Elle a commencé par dire que je n’avais rien fait de mal, et qu’elle voulait quitter le projet pour d’autres raisons.

J’ai essayé de me mettre à sa place, et lui ai dit : « Tu as travaillé sur cette plateforme pendant trois ans. Ce peut être un travail ennuyeux et solitaire car nous ne voyons pas les résultats de nos efforts pour sauver les gens, mais cela fait partie de notre cultivation. J’admire vraiment ta persévérance. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire cela. J’ai pu parfois être dur; j’ai pu ne pas avoir pris attentivement en considération ce que tu ressentais et t’ai mis beaucoup trop de pression. Alors que dirais-tu si je t’aidais, ou qu’on trouve un autre pratiquant pour t’assister? Reconsidérerais-tu alors le fait de rester? »

Elle s’est arrêtée un moment et a demandé : comment gagnais-tu ta vie avant ?

J’ai été surpris qu’elle me demande cela, et j’ai pensé qu’elle m’indiquait par là que j’étais beau-parleur. J’ai réalisé que je devais avoir fait quelque chose de mal, et lui ai parlé calmement. « Avant, j’étais professeur. Mais pas un bon, et je ne communiquais pas toujours très bien avec les autres. Si j’ai dit quelque chose qui t’a blessé, sincèrement je m’en excuse. Notre plateforme a besoin de toi. S’il te plait pardonne moi et signale moi quoi que ce soit que j’aurais fait de mal. »

Elle a répondu : « Je ne veux plus travailler sur la plateforme, parce que je ne veux plus voir une certaine personne! »

J’étais curieux de savoir qui c’était. J’ai alors été choqué de découvrir qu’il s’agissait de moi.

Elle a dit que je ne l’avais pas aidée quand elle en avait le plus besoin, alors que je pensais que je l’avais toujours aidé sur la plateforme !

L’évènement auquel elle faisait allusion était la fois où elle m’avait demandé d’appeler sa mère très malade pour essayer de l’amener à pratiquer Dafa. Je n’avais pas accepté de le faire, et sa mère est finalement décédée. Maintenant en pensant à sa mère, elle se souvenait que je ne l’avais pas aidée.
Je pensais qu’elle avait été interférée par son attachement à la sentimentalité, et que c’était la raison pour laquelle elle voulait quitter la plateforme.

Je me suis excusé et ai expliqué mes raisons pour ne pas avoir appelé sa mère. Je lui ai également dit : « Je pense que tu es trop attachée à la sentimentalité vis-à-vis de ta mère. Le Maître nous a parlé de la raison pour laquelle tout le monde ne peut pas pratiquer Dafa. Quand tu réussiras ta cultivation, ta mère pourras t être un être dans ton monde. Ce serait le meilleur remboursement pour elle. Si tu ne peux éliminer l’attachement à la sentimentalité, cela aura des effets négatifs sur notre tâche qui consiste à sauver plus d’êtres. Nous expérimentons actuellement une perturbation majeure au sein de notre plateforme, et nous devons trouver rapidement une solution. Alors, peux-tu prendre en charge la plateforme? Travaillons tous ensemble et faisons que la plateforme fonctionne bien. Qu’en penses-tu?»
" Je le ferais! » a-t-elle répondu.

Durant les quelques jours qui ont suivi, je me suis totalement concentré sur le problème du logiciel. Avec l’aide des pratiquants qui fournissaient un soutien technique pour la plateforme, nous avons testé maintes fois différentes versions du logiciel. De temps en temps nous percevions un espoir et réussissions à avoir du son quand nous appelions depuis un téléphone fixe. Mais cela ne marchait pas avec un téléphone mobile. Parfois le son fonctionnait pendant une courte période, puis s’arrêtait à nouveau de fonctionner.

Une semaine est passée et nous n’avions pas pu trouver de solution. Certains pratiquants ont suggéré que nous passions à un logiciel différent, mais que cela présenterait d’autres problèmes.

J’ai partagé mes pensées avec les membres de l’équipe et leur ai conseillé de rechercher la sagesse que le Maître nous a accordée.

Le lendemain, un pratiquant m’a informé que le problème avait été résolu. Il a dit que notre précédente conversation l’avait inspiré à chercher une nouvelle méthode. C’était compliqué, et il n’était pas sûr que cela marche. Il a donc demandé de l’aide au Maître. Alors, quand il a à nouveau essayé, cela a été un succès !

Nous étions tous reconnaissants envers le Maître !

Une semaine de dur travail m’a également enseigné une compréhension plus profonde des paroles de Maître :

« [(…) ne pas épargner votre peine fait partie de votre xiulian. (…)] » (« Vingt ans d'enseignement du Fa »)

Durant ce temps, notre équipe a travaillé comme un seul corps et nous ne nous sommes pas laissé-aller au découragement. Nous avons cru en Maître et avons amélioré nos états de cultivation. Une mauvaise chose a par conséquent été transformée en une bonne chose.

En repassant en revue ma cultivation de cette année passée, il y a beaucoup de choses que je n’ai pas bien faites, qui me laissent avec beaucoup de regrets. Je remercie sincèrement Maître de nous avoir donné plus de temps, ainsi je pourrais encore avoir une chance de me racheter. Je remercie sincèrement également mes compagnons de pratique pour leurs constants rappels et pour leur aide.

Version anglaise :
Looking Inward and Cooperating with Fellow Practitioners