J’ai été témoin de plusieurs pratiquants qui ont été persécutés par l’illusion du karma de maladie. Ce phénomène est assez courant. Je voudrais en parler d’après ma compréhension du Fa et ma prise de conscience personnelle.
Avoir une prise ferme sur chaque pensée et chaque notion digne d’un pratiquant
D’après ma compréhension, le chemin d’un pratiquant est son éveil personnel aux différentes exigences du Fa à différents niveaux.
Les êtres humains possèdent beaucoup de capacités innées, mais au fil de longues années d’exposition au monde extérieur, de nombreuses idées déviées et de mauvais concepts se sont formés et ont recouvert notre nature originelle de couches et de couches de pensées qui sont éloignées des caractéristiques de l’univers.
Résultat, une personne devient embrouillée par les illusions de ce monde auxquelles elle s’accorde, ce qui cause des bourdes et dommages irréparables dans sa cultivation et sa pratique.
Ces mauvaises substances vont progressivement diminuer ou être éliminées une fois que cette personne se met à cultiver. Ses capacités innées vont graduellement être révélées ou exploitées.
Ceci pour dire que plus un pratiquant s’approche de la fin de son chemin de cultivation, plus il est important qu’il ait une ferme prise sur chacune de ses pensées et notions.
Je voudrais maintenant aborder différentes choses que j’ai rencontrées dans ma cultivation et pratique.
l y a sept ou huit ans, mon épouse et moi sommes retournées dans sa ville d’origine. Mon épouse m’a demandé d’aller chercher du poisson à la poissonnerie la plus proche.
En arrivant, j’ai regardé tous les poissons qui étaient là. J’ai pensé "comment puis-je les acheter alors qu’ils sont vivants ? "
J’ai remarqué trois ou quatre poissons sur le dos, la bouche ouverte, agonisants. Je savais qu’ils étaient en train de mourir.
J’ai regardé les poissons pendant un moment en pensant : " je vais juste attendre qu’ils meurent, ensuite je pourrai les acheter. " J’ai regardé et attendu pendant environ 30 minutes puis suis retourné voir mon épouse, les mains vides.
Cette nuit-là, j’ai fait un rêve. J’étais au bord de la mer, tenant une corde enroulée autour du cou de mon directeur, et il était tiré vers la mer.
Quand je l’ai regardé en arrière, j’ai vu qu’il avait le ventre tourné vers le haut et la bouche ouverte, à court de respiration, exactement comme ces quelques poissons à la poissonnerie.
Je me suis réveillé en sursaut. Une idée très claire m’est venue à l’esprit : " je suis en train de tuer une vie. "
J’ai repensé à ce que j’avais fait récemment avec la certitude de n’avoir commis aucun crime. Ensuite, je me suis souvenu de ce qui venait de se passer durant la journée à la poissonnerie tout en sachant que les deux scènes étaient similaires. J’attendais que les poissons meurent avant de les acheter. J’attendais, espérant qu’ils meurent. J’ai réalisé que cette pensée était mauvaise.
Il y a sept ans, quand ma fille allait accoucher, mon épouse et moi sommes allés à Jinan pour l’aider.
Quand mon épouse et moi sommes montés à bord d’un transport de nuit pour rentrer chez nous, mon épouse a dit à deux reprises, "ce serait bien d’arriver avant minuit."
À l’époque, le Falun Gong était violemment persécuté, donc il n’était généralement pas conseillé d’être surpris à rentrer chez soi en plein jour.
En cours de route, pour une raison inconnue, la route a été fermée pendant neuf heures et personne n’a pu savoir pourquoi.
Par la suite, nous avons encore été retardés pendant plusieurs heures quand le pneu arrière a crevé.
Donc, au total nous étions en retard de 15 heures quand nous sommes enfin arrivés. Une fois chez nous, l’horloge affichait exactement minuit.
J’ai réalisé que ce n’était pas une coïncidence, mais vraiment le résultat de l’état de pensée inconsciente d’une pratiquante qui jouait un rôle dans l’autre dimension.
Le Maître dit :
" Peut-elle se considérer véritablement comme une divinité et n'accorder aucune attention à tout cela ? J'ai lu un reportage sur le site Minghui aujourd'hui, une élève a été battue jusqu'à avoir une fracture comminutive des jambes, on lui a plâtré les jambes sans remettre en place les os fracturés. Cette élève n'avait aucune pensée dans son esprit telle qu'elle allait devenir infirme, elle n'y a accordé aucune attention, et elle a juste étudié tous les jours la Loi en gardant en elle une pensée droite très forte, lorsqu'elle a pu se tenir assise, elle a commencé à pratiquer les exercices. Un médecin lui a dit qu'on lui avait mis les plâtres sans que ses os soient remis en place, que c'est l'hôpital de la prison qui avait fait ça. Elle, elle s'en fichait complètement : " Je veux faire le double lotus et je veux pratiquer." Même avec une douleur insupportable elle a persisté, plus tard, elle n'avait plus de douleur dans les jambes en faisant le lotus et finalement elle a guéri, maintenant elle peut sauter, bondir comme si rien ne s'était passé, elle est comme une personne normale. (Applaudissements) Celui parmi vous qui peut agir ainsi est assuré que les forces anciennes n'oseront pas le toucher. Celui qui est capable d'agir ainsi arrivera assurément à traverser cette épreuve. Qu'est-ce que la pensée droite, c'est ça la pensée droite. " (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à San Francisco en 2005)
À travers le récit de cette histoire, je voudrais demander aux pratiquants qui ont été persécutés par l’illusion du karma de maladie, est ce que vos pensées sont souvent celles d’un pratiquant ? Êtes-vous conscients que chacune de vos pensées joue un rôle dans une autre dimension ? Y avez-vous réfléchi ?
Au début, quand j’étais détenu au camp de travaux forcés, j’ai fait circuler des conférences de Fa. Les gardiens ont décidé que j’avais violé les règles du camp et voulaient m’enfermer dans une cellule d’isolement.
J’ai pensé : " Super. Je vais avoir la paix et pouvoir pratiquer mes exercices. "
J’étais content en moi-même, mais j’ai remarqué que les mains du chef tremblaient un peu.
Il m’a demandé : " est ce que tu prévoies d’y aller faire tes exercices ? "
Je lui ai répondu : " Comment as-tu deviné ? "
Il a répondu : " j’ai senti que tu préparais quelque chose. "
C’est alors qu’il a passé un appel pour donner l’ordre d’arrêter de préparer la cellule d’isolement pour moi. Cet incident m’a permis de progressivement comprendre que : en tant que pratiquants, quand nous rencontrons une épreuve, si l’on peut rester à l’aise en y faisant face et refuser de prendre au sérieux les difficultés, alors la perversité recule, parce que la loi de l’univers ne permet pas au mal de persécuter les personnes qui prennent le chemin vers la divinité.
Maître a souvent parlé de la question des épreuves dans Ses enseignements du Fa.
Le Maître dit :
" Je vous ai dit que notre cultivation et pratique n'est pas facile. Vous avez enduré beaucoup de souffrances. Cela arrive seulement dans les religions justes ou dans les Lois de cultivation et pratique justes. Si on peut effectuer une cultivation et pratique sans difficultés et sans épreuves dues aux démons, on ne peut pas l'appeler une cultivation et pratique, elle ne permet pas non plus à l'homme d'atteindre la plénitude parfaite – c'est une vérité́ absolue. " (Enseignement de Fa à la première conférence de Fa en Amérique du Nord)
Les pratiquants qui endurent la persécution sont aux prises avec les épreuves.
Par exemple, j’ai remarqué chez les pratiquants qui sont persécutés, qu’ils ont souvent l’air d’être impuissants et sans moyens. Leurs mouvements sont lents, ils parlent avec une voix faible.
Je pense que l’apparence extérieure est en fait la vraie manifestation de l’état d’esprit interne. Cela montre aussi leur compréhension de ce que signifie faire face aux épreuves dans la cultivation et la pratique. Je pense aussi qu’en tant que pratiquants, si l’on peut rester calme et insensible face aux épreuves, toutes les illusions vont disparaître.
Nous ne devons pas nous permettre d’être influencés par la perversité.
Pour le dire clairement, nous devons faire face à tout avec la pensée claire que nous pouvons nous contrôler, afin que nous puissions faire tout ce que nous avons besoin de faire. Si nous voulons dormir, nous dormons. Si nous voulons faire les exercices, nous faisons les exercices. Si l’on a mal, on peut décider de ressentir la douleur ou pas.
Si nous ne nous permettons d’être restreints par aucun facteur extérieur, si nous ne cédons pas à une pensée ou ne faisons pas attention à une sensation physique, si l’on se fiche d’avoir froid, d’être engourdi, d’avoir mal, de sentir la pression, des messages extérieurs etc. la perversité n’aura pas d’autre choix que de faire marche arrière pour nous laisser tranquille.
Quand je suis face à une interférence, je la nie presque toujours avec les pensées droites.
Par exemple, si j’entends une remarque telle que " Tu vieillis. Tu es vieux. » Ma réponse sera : " Dafa nous fait retourner à l’origine, à notre être véritable. On rajeunit sans cesse en fait. "
Parfois quand une notion humaine me poursuit, je réponds " j’ai le Maître. Tu n’as aucun pouvoir sur moi."
Parfois quand la perversité essaie d’utiliser mon corps pour me persécuter avec du karma de maladie, je réponds : « les pratiquants ne tombent pas malades. Tout ce qui m’arrive est une bonne chose. Je ne vais rien associer à aucune maladie... » Et peu de temps après les symptômes disparaissent.
En général, quand l’illusion du karma de maladie se manifeste en moi, ça passe presque toujours très vite. Habituellement ça prend une demi-journée, ou quelques heures, ou même à peine quelques minutes.
Ma meilleure arme est l’étude du Fa avec diligence et un grand sérieux, pas juste comme une formalité, regarder fréquemment en moi pour scruter l’éventualité de problèmes cachés, et j’agis immédiatement pour nier et éliminer chaque pensée ou action qui pourrait être compromettante.
Cela veut dire que je ne vais pas au lit et je ne permets pas aux autres de m’aider de quelque manière que ce soit.
Je suis convaincu que je peux régler tous les problèmes par moi-même donc je n’ai jamais demandé aux pratiquants d’émettre des pensées droites pour moi. Cependant, c’est juste ma compréhension personnelle, il ne faut pas faire pareil.
Autre chose, c’est le problème le plus fondamental pour les pratiquants, c’est la confiance en Maître et en Fa. Le Falun Gong est persécuté depuis 17 longues années, mais je n’ai jamais douté une seule fois du Maître et de Dafa.
Chaque fois que j’ai rencontré une difficulté, ma première pensée a été pour le Maître. Je demande l’aide du Maître, j’ai totalement confiance dans le fait que, si ma motivation n’est pas l’égoïsme, le Maître va venir à mon secours. Je suis convaincu que tout est accompli par le Maître. Il faut juste que j’aie une pensée et un souhait corrects. Je fais de mon mieux pour que mon cœur ne plie pas, que mon souhait soit exaucé ou pas. C’est pourquoi nous disons que, quand les choses vont bien, c’est dû au pouvoir de Maître et de Dafa, quand les choses ne vont pas, c’est dû aux problèmes personnels des disciples. Il faut trouver où ça ne va pas en nous et qu’est ce qui a créé les oppositions.
Je pense que ceci est une compréhension juste des principes du Fa et qu’il ne faut pas les négliger ni les ignorer. Certains pratiquants ont des problèmes de confiance. Ils demandent : " Est-ce que je peux arriver à dépasser ça ? Est-ce que le Maître me protège et s’occupe encore de moi ? "
La cultivation et la pratique, c’est changer à partir du plus profond
Quand nous nous cultivons dans le Fa, les fashen du Maître vont nous protéger et ne permettre à personne de nous persécuter, parce que c’est la loi de l’univers. C’est pourquoi, en tant que pratiquants, nous devons d’abord regarder en nous pour découvrir nos problèmes quand nous rencontrons des difficultés et des épreuves.
Souvent j’ai remarqué que beaucoup de pratiquants persécutés deviennent détachés du corps entier. Ils font des choses de Dafa mais sans se cultiver. Aussi, ils n’arrêtent pas d’échouer à passer les tests de xinxing dans les conflits en famille.
C’est à dire qu’ils se comportent assez bien à l’extérieur mais dès qu’ils sont à la maison, ils ne font plus attention à leurs pensées et à leurs actions.
Chez eux, tout ce qu’ils voient sont des têtes familières, donc ils pensent qu’il est permis de se laisser aller et peu importe s’ils en font à leur tête, selon leur humeur.
Les facteurs des forces anciennes ne pensent pas ainsi mais vont tirer profit des failles pour induire différents moyens de persécution.
C’est seulement quand le corps des pratiquants montre des signes de karma de maladie qu’ils essaient enfin de chercher ce qui ne va pas.
Il y a des pratiquants qui ont toujours des regrets. En réalité, c’est tout à fait normal de ne pas réussir à bien faire la première fois. Ce n’est pas grave non plus si l’on échoue une deuxième fois. Mais si l’on échoue une troisième fois, là il faut le voir comme un problème.
Si, en pratique, vous sentez toujours du regret, cela veut dire que, soit vous ne savez pas comment vous cultiver, soit vous ne vous cultivez pas vraiment, et ça c’est un vrai problème.
En d’autres termes, la persécution physique et ces facteurs ont un lien très proche. Et donc, se cultiver, c’est opérer des changements à partir de notre inclinaison naturelle de base, c’est vraiment changer notre cœur.
Parfois, les pratiquants sont pris dans le bourbier de la notion humaine de bien et de mal, ils n’arrivent pas à se détacher pour voir où ils se sont écartés des principes de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
S’ils peuvent s’extirper de ce bourbier et mettre de côté leur égo, tout va se résoudre. Les pratiquants qui rencontrent des conflits et des contradictions en famille essaient souvent de changer leurs membres de famille qui ne pratiquent pas plutôt que de se changer eux-mêmes. Est-ce que c’est ça la cultivation ?
Les pratiquants dont le corps est persécuté au point qu’ils ne contrôlent plus rien, et dont les membres de famille ne comprennent pas Dafa et pourraient même attaquer Dafa, quel effet négatif créent-ils aux yeux du monde ?
Voici une analogie :
On vous demande de laver 300 vêtements. Si vous en lavez trois par jour, en 100 jours vous aurez fini votre travail.
Mais vous ne commencez pas à laver les trois premiers aujourd’hui, alors le lendemain, vous avez six vêtements à laver. Si vous repoussez au lendemain jour le lavage de ces six vêtements, alors vous aurez neuf vêtements à laver le troisième jour. Si vous continuez à repousser à plus tard, vous allez continuer à en accumuler. Serez-vous alors capable de finir votre travail ?
En d’autres termes, si vous dites juste que vous êtes un pratiquant, mais que vous ne faites pas d’efforts pour vous cultiver, êtes-vous vraiment en train de vous cultiver ? La cultivation, c’est comme ramer à contre-courant. Même si vous ne ramez pas vers l’avant et que vous ne bougez pas, vous allez reculer, entrainé par le courant.
Bien marcher sur le chemin de la cultivation
Plus d’une fois j’ai entendu des pratiquants dire dans leurs échanges, " j’ai demandé à une voyante l’avenir réservé à mes enfants... "
" J’ai acheté un poisson vivant, mais c’est un non pratiquant de ma famille qui l’a tué..."
" Je prends souvent des médicaments en cachette. Si Maître ne prend pas soin de moi, le médicament va peut-être aider un peu... "
Il y a des pratiquants qui parlent des problèmes d’ignorer les enseignements de Fa du Maître concernant le principe de " pas deux écoles de Loi " etc.
Souvent, ces pratiquants travaillent sur beaucoup de projets de Dafa mais ne passent pas de temps ni ne font d’efforts pour travailler sur eux mêmes.
Les pratiquantes qui sont persécutées sont souvent des femmes fortes à qui la famille obéit et n’ose pas répondre pour apaiser les conflits et garder la paix à la maison.
J’ai été témoin de pratiquants qui endurent de terribles épreuves. Nous avons fait face à beaucoup de tribulations sous la persécution sans relâche et nous avons beaucoup souffert, mais nous les avons dépassés. Mais, quand il s’agit de conflits à la maison, de coopérer avec les pratiquants ou d’être diligent et bien faire les trois choses chaque jour, nous n’arrivons pas à persévérer.
Une personne peut trouver que c’est facile d’accomplir des choses dans le monde humain. Mais même si quelque chose est facile, s’il n’y a pas de persévérance et de ferme détermination, il sera très difficile d’endurer jusqu’à la fin.
Pour atteindre le succès final, tout dépend de sa persévérance personnelle.
C’est encore plus le cas dans la cultivation et la pratique. C’est seulement quand nous sommes capables de rester fermes jusqu’à la fin que nous pouvons atteindre la plénitude parfaite.
Ce sont mes perceptions et compréhensions personnelles. Si vous voyez quelque chose qui n’est pas approprié par rapport au Fa, veuillez me l’indiquer avec bienveillance.
Version chinoise :
认识病业假相
Version anglaise :
Understanding the Illusion of Sickness Karma
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