Respecté Maître !
Compagnons de pratique !
Mon nom est Svetoslav Milenov et je suis de Sofia. Je pratique le Falun Dafa depuis deux ans et demi. J'aimerais partager avec vous mes chutes et mes progrès en tant que pratiquant de Falun Dafa
Avancées
Je commence par les moments forts. Mes débuts ont été très intenses. J'avais obtenu le livre quand mon vieil ami et pratiquant me l'a donné voici quatre ans. Quand j’avais alors commencé à le lire, ça n'avait guère eu d'effet sur moi. J'avais construit mon propre système à partir de différentes pratiques et livres que j'avais lu ces 15 dernières années et rien ne pouvait m'impressionner. J'étais sûr de tout connaître sur le sujet.
Avec le temps mon système a commencé à s'effriter, il perdait de la force chaque jour, je m’abandonnais de nouveau à la recherche du plaisir, les vices m'ont graduellement dominé et j’ai finalement perdu pied. Je me suis dit – ça n'est pas bon, j'avais besoin de nouvelles informations et connaissances. Mon vieil ami me rencontrait de temps en temps, me demandant si j'avais lu le livre, il en parlait. Je me souviens d'une de nos rencontres apparemment "fortuite", nous avons commencé à aborder de nouveau le sujet. Je lui ai dit que je n'avais pas touché le livre depuis qu'il me l'avait donné, mais que j'avais la ferme intention de rejoindre les pratiquants dans le parc pour faire les exercices. Nous nous sommes mis d'accord pour le lendemain. Je suis rentré à la maison et j’ai décidé de lire un peu du livre pour voir de quoi il parlait. Cette fois-ci l’effet a été foudroyant – en lisant le livre j'ai senti qu'on me montrait un film dans lequel j'étais le personnage principal. Tout changeait à la vitesse grand V dans mon esprit, mes pensées étaient remises en ordre comme dans Matrix, j'apprenais tout instantanément. Je réalisais en quoi je m'étais transformé et ce que je devais faire, quelles choses je devais sortir de moi et lesquelles y ajouter, etc. Mon esprit traversait une renouvellement majeur, la purification a eu lieu instantanément. À un moment j'ai même ri avec des larmes dans les yeux. Je me suis dit à moi-même : “ Ça suffit ! Ça suffit ! Je ne suis pas prêt à tout abandonner de cette façon pour le moment.” J'ai essayé de penser à ce que je devrais faire et j'ai décidé que si je voulais vivre selon le nouveau système, je devais arranger pour moi-même un “adieu” approprié. J'avais vécu avec certains principes les 20 dernières années et comme je devais les quitter, je pouvais au moins m’adonner à eux une dernière fois. Durant une semaine je me suis livré aux plaisirs et à une existence vicieuse.
Saturé de tout cela et heureux d'avoir trouvé un nouveau système, je suis retourné au livre. Le film a continué. Je suis entré dans l'essence de ce dont traitait le livre, bien que je n'ai pas compris beaucoup de choses au début. Je n'arrivais à pas me souvenir de nombreux termes mais ça ne m'a pas découragé. La force invisible que le livre possède me remplissait de plus en plus. J'ai eu les réponses aux questions dont j’avais besoin , j'ai clarifié les choses pour moi-même de plus en plus, j'ai compris et réalisé que tout ce que j'avais connu et fait jusque là était un jeu d'enfant. L'illusion dans laquelle je vivais depuis toutes ces années m'était montrée comme une projection en live. Mon esprit était prêt à abandonner tous les vices, plaisirs, désirs et attachements. Je ne dis pas que c'était facile pour moi. C'est une tâche difficile que de changer immédiatement. Je n'oublierais jamais comment j'ai marché autour de la table une bouteille de cognac à la main en sachant que je ne devrais plus boire mais que je ne pouvais pas manger sans un verre pour m’ouvrir l’appétit. En lisant le livre, à un moment j'ai réalisé que j'étais tellement dépendant – Comme les gens que le Maître décrit dans la septième conférence de “Zhuan Falun”, “d’autres ont déjà tant bu qu’ils sont intoxiqués, ils n’ont pas d’appétit s’il n’y a pas d’alcool avec le repas; ils ne peuvent plus s’en passer. “ Je me suis demandé en me tenant la tête – que faire ?! Je voyais à quel point j'étais dépendant à l'alcool. Mais une force invisible m'a poussé de l'avant. Je me suis dit : “J'en ai fini avec cela ! “ Et j'ai arrêté tous les vices.
Certains des événements et exemples que le Maître mentionne me sont arrivés à moi aussi. Par exemple, après avoir skié à la station de Borovets, j'ai décidé de prendre un sentier partant du sommet de la montagne pour retourner à l'hôtel. Le groupe avec lequel je skiais était constitué de 4 à 5 fonceurs et notre vitesse augmentait rapidement sur la pente escarpée. Dans un léger tournant j’ai été projeté hors du chemin. Je me suis retrouvé au beau milieu d'une forêt glissant entre les arbres. Je ne ne savais pas comment réagir mais je me sentais calme, bien que les pins me semblaient menaçants. Je me suis arrangé je ne sais comment, pour éviter les deux premiers mais emporté par la vitesse, le troisième m'a pris de court . Je me suis vu heurter le pin de plein fouet avec mon épaule droite - “ C'est la fin !” - ai-je pensé, et le moment suivant je me suis retrouvé à rouler dans la neige, sans mes skis. Je n’en revenais pas d’avoir pu éviter l'arbre et j’ai éclaté d’un rire sonore. En regardant le pin j’ai vu à son pied des branches cassés qui me sont apparues comme d’énormes massues. Je me suis examiné et j’ai constaté que je n'avais pas même d’égratignures. Je ne comprenais pas ce qui était arrivé. Une partie de ceux avec qui je skiais me regardaient d'un air effrayé et intrigué. J'ai essayé de leur expliquer comment je ne m’étais pas cogné moi-même – mais je n'avais pas de réponse. La seule pensée qui m'est venue alors était “ L'arbre s'est-il déplacé sur le côté ou l'ai-je traversé ?! “ J'ai ri à nouveau. Je ne pouvais pas comprendre ce qui était arrivé. Plus tard à l’hôtel, l'émotion passée, j'ai réalisé comment j'aurais pu être gravement blessé en fonçant à 40-45 km/h dans les branches pointues de l’arbre. A ce moment j’ai été effrayé, la peur m’a traversé et j’ai été instantanément pétrifié d’effroi. Le lendemain j'étais toujours effrayé par l'incident. J'ai pensé au Maître et au livre. Je me suis souvenu que j'avais lu quelque chose. Je suis retourné à Sofia, j'ai pris le livre et je me suis mis à chercher où le Maître décrit un incident similaire et je n'en ai trouvé qu'un seul, où il est expliqué pourquoi de telles choses arrivent dans la vie d'un pratiquant. Je me suis calmé et j'ai continué à lire le livre et à faire les exercices.
J'ai clarifié la vérité aux gens qui étaient intéressés de savoir comment un livre peut changer une personne et lui faire abandonner ses vices. J'ai trouvé les mots justes pour chacun, j'avais la force de le faire.
Chute
Ma chute a commencé graduellement. Je n'ai pas réalisé comment cela s’était produit. Je me souviens seulement que je suis resté pendant quelques temps à un endroit. Tout a commencé avec la construction du toit de ma maison. Ces 10 dernières années je l'avais planifié et maintenant était le meilleur moment pour le faire. Je pensais être prêt en un mois mais malheureusement les choses ont été prolongées d'un autre mois et demi. Et alors tout a mal tourné. J'ai moins fait les exercices, je lisais moins souvent et je n'avais plus de force pour quoi que ce soit d'autre. J'ai alors tout arrêté – la lecture et les exercices.
Engagé dans mon travail, mes pensées tournaient constamment autour de mes problèmes de construction. La maison n'avait pas de toit et il pouvait commencer à pleuvoir à tout moment. J'ai réalisé que je ne devais pas arrêter la pratique. Il n’y avait plus de choix, j'étais piégé par les tâches et d'importantes décisions à prendre chaque jour. De vieilles pensées sont réapparues en moi, les désirs m’ont consumé de nouveau. J'ai eu un court dialogue intérieur avec moi-même – cela vaut-t-il la peine de continuer à pratiquer, n'est-ce pas mieux de continuer à vivre comme j'ai vécu jusque là ? Quelle était la bonne décision ? Comme dit le Maître “J'avais chuté au niveau d'un homme ordinaire”. Malgré toutes les mauvaises pensées qui m'ont amené à hésiter, j'ai décidé de rester un pratiquant. Je me répétais à moi-même continuellement : “Il reste juste à finir la construction et je recommencerai les exercices et la lecture.” Oui, mais les choses n'en ont pas moins empiré de jour en jour.
Des douleurs abdominales sont apparues – sitôt mangé quelque chose, je courais aux toilettes. Ceci a continué pendant un certain temps. Je me sentais faible et confus de nouveau – suis-je malade, suis-je en train de tomber malade, devrais-je aller voir le médecin ? Devrais-je faire des examens ? Une confusion complète. Je me souviens comment le Maître décrit dans le livre les tribulations dans des moments pareils. Je me suis dit à moi-même : “Comment vas-tu continuer si tu ne peux pas gérer cette petite chose, peut-être que rien de mal ne t'arrive – de quoi as-tu peur ?! Où que tu ailles, quoi qu'on te dise, que vas-tu choisir ? Les médicaments ? Les médecins ? Ou le Falun Dafa ! Remets toi sur pieds, fais les exercices et lis le livre.” Et ça s'est passé ainsi. Comme d'habitude mon vieil ami attendait au bon moment et au bon endroit. Nous avons commencé à parler de la pratique et il m'a demandé si je faisais toujours les exercices sans musique. Je lui ai répondu par l'affirmative. Nous nous sommes mis d'accord pour rejoindre le groupe le jour suivant dans le parc et faire les exercices avec la musique, afin de nous synchroniser
Avancées
Il faisait un froid glacial. J'avais oublié que le froid me rend habituellement malade (j'avais envie de vomir). A un moment j'ai dû aller aux toilettes aussi , je pouvais à peine le supporter mais je l'ai fait. J'ai regardé – les femmes semblaient transies ! Comment arrêter (de faire les exercices) –ai-je pensé – j'ai grincé des dents et continué. Alors que je voyais les autres geler j'ai décidé d’aller chaque jour avec eux dans le parc, plutôt que de m’exercer dans le confort à la maison. Après 2 à 3 jours le vieil ami m'a demandé de nouveau – quand allons nous faire le cinquième exercice ? “C'est le moment pour toi. C'est très puissant !” - a t-il dit. Et il m'a invité à le faire avec lui. J'ai donc commencé avec le cinquième exercice. Je me suis bloqué en double lotus pendant 30 minutes. J'ai senti encore cette force invisible après avoir fait les exercices. J'ai commencé à augmenter la durée jour après jour et je suis arrivé à le faire pendant une heure.
Durant tous ces jours quand je m'asseyais pour le cinquième exercice j’apprenais de nouvelles choses sur moi-même et sur la pratique. Le jour où j'ai réussi à m'assoir pendant une heure j'ai réalisé que la douleur m'améliorait. Je suis devenu de plus en plus humble et patient. Cela m'a fait réaliser comment abandonner les attachements et comment dépasser les conflits de xinxing. Généralement je commençais à communiquer avec la douleur chaque jour, quelque chose qui m’était inconnu jusque-là.
Et alors mes amis, en seulement deux semaines je me suis senti rempli d'une énergie nouvelle, mes pensées se sont améliorées, la douleur abdominale s'est réduite, je me suis senti confiant de nouveau !
Je ne sais pas ce que la foi m'a préparé pour demain ; nous avons tous des moments forts et d'autres moins et je suis personnellement reconnaissant qu'ils existent.
Je remercie le Maître et l'Univers. Je remercie le groupe des pratiquants de Sofia, mon vieil ami et tout ceux qui viennent tous les matins dans le Parc du Sud faire les exercices ensemble – vous m’avez fait retrouver la force invisible que j'avais perdue et m'avez donné un exemple de comment être plus diligent dans ma cultivation dans Dafa.
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