Cultiver dans un environnement de travail

Partagé au Fahui 2015 à Vienne
 
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Je suis une pratiquante de Dafa et aussi la coordinatrice de la Finlande. J’ai compris beaucoup de choses en tombant et en me relevant. Cultiver en temps que coordinatrice est vraiment un processus d’endurcissement et de maturation. Du premier jour, j'ai dû apprendre à faire les choses en suivant les principes de Dafa et à toujours considérer les autres. Je m'inquiétais par exemple d'être capable d'agir selon les principes justes et de comment je pouvais amener les compagnons de pratique à coopérer et à s'engager dans nos projets communs.


Quelquefois si les pratiquants avaient beaucoup d'avis différents et si je ne pouvais pas trouver la solution appropriée chaque fois, cela me faisait hésiter dans mes responsabilités. Je n’arrivais pas toujours à encourager les pratiquants à suivre leur propre chemin et à trouver leur propre mission en tant que disciples de Dafa. Cela a été long pour moi de me libérer de mes vieilles habitudes et manières de faire (changer mes anciennes notions). Quand je me suis découverte à nouveau et suis devenue la personne que je voulais vraiment être, j'ai eu le courage de faire les bons choix et de faire mieux.


Nous avons écrit diverses lettres et brochures aux politiciens, médias et autres groupes en collaboration avec les pratiquants finlandais. En temps que coordinatrice j'étais responsable du contenu des lettres et des communiqués. Je les envoyais ensuite à relire à d’autres pratiquants. Au début, cela m'était difficile d’accepter le retour des autres pratiquants et particulièrement difficile de tolérer les choses qu'ils avaient changées dans mon texte. Parfois c'était vraiment terrible et insurmontable d’accepter les changements faits par d'autres pratiquants. Dans ces occasions les interférences étaient énormes et plusieurs fois c’était comme si les forces anciennes essayaient de me faire chuter et renoncer à l’ensemble de la mission. Mais en pensant à tous les efforts des pratiquants dans ce travail et le temps qu’ils avaient mis dans ce projet, j'ai compris que je ne pouvais pas renoncer, je devais continuer à avancer. J'ai étudié le Fa davantage et obtenu la compréhension de dépasser les attachements auxquels je faisais face dans le travail d'équipe pour ce projet. Les attachements les plus importants étant mon gros ego et la peur de perdre la face.


J'ai compris que les pratiquants impliqués dans le projet étaient aussi en train de cultiver, et si je ne voulais pas cultiver, j'e m'exposerai à davantage problèmes à l’avenir. Par moment, tout allait bien et nous pouvions rapidement envoyer les lettres. Les processus liés à la collaboration étaient précieux et j’en ai appris à mieux coopérer, et parmi d’autres choses, j'ai acquis des compétences en écriture.


Une fois, quand nous avons eu une publicité pour le spectacle Shen Yun dans le magazine mensuel d’une Société finlandaise d'une ville européenne, nous avons au dernier moment remarqué une erreur dans les dates des séances. Le magazine allait partir à l'impression et nous savions que nous devions agir rapidement pour changer la date. Nous avons travaillé pour atteindre ce seul but. Nous étions tous très droits. Le pratiquant, qui s’occupe des modifications dans les publicités, est habituellement très évasif et occupé. Cette fois, nous avons pu le contacter immédiatement et il a pu faire les changements. Nous avions réussi à corriger la date de notre publicité. Pour nous, cela a été une bonne expérience de comment les choses peuvent se passer quand nous avons le cœur pur, sans quoi que ce soit d’humain.


Les gentils retours des jeunes élèves à mon travail me guident dans ma cultivation

Depuis mon enfance, je me suis toujours senti attirée par les institutions de personnes handicapées mentales et les enfants autistes ou les jeunes. Quand j’ai déménagé à Helsinki il y a dix ans et que j’ai cherché un poste dans le secteur de l’éducation, il y avait une telle institution dans mon voisinage. J’avais beaucoup de choses qui me passaient par l’esprit ; notamment je me demandais si je ne pensais qu’à moi-même et à mon confort parce que mon lieu de travail était près de chez moi. J’hésitais car je n’avais pas la formation spécialisée nécessaire pour travailler avec ces jeunes et les personnes handicapées mentales. J’ai expliqué au superviseur lors de mon entretien d’embauche que je pratiquais le Falun Dafa. Il a répondu que c’était un avantage pour ce genre de travail et j’ai eu le poste pour éduquer les jeunes. Ces jeunes gens, avec qui je travaillais étaient étonnants. Malgré qu’ils ne puissent pas parler ni se prendre en charge au quotidien, ils étaient capables de voir au plus profond de nous. Ils comprenaient nos paroles, nos intonations et tous nos sentiments intérieurs. En plus, certains étaient connectés à un monde invisible. Ils étaient des gens authentiques, purs et francs. J’étais un peu nerveuse et j’avais peur quand ils me perçaient du regard, et je ne pouvais rien leur cacher. J’ai dû rapidement apprendre des choses pratiques comme comment leur parler, ou comment les contrôler physiquement de façon juste.


Quand je travaillais avec eux, je ne pouvais penser à rien d’autre, je devais être parfaitement concentrée sur ce que je faisais. Si je ne me concentrais pas, ils ne voulaient pas collaborer et faisaient au contraire des choses complètements différentes et habituellement "faire des choses complètements différentes " était quelque chose de négatif. Je ne pouvais rien leur expliquer ou juste leur dire que nous pouvions revenir sur cette question plus tard. Si j’essayais d’avancer des excuses, ils voyaient mon problème de xinxing, et que j’essayais de cacher ma peur de perdre la face. Bien qu'incapables d'expression verbale, ils savaient utiliser leurs langages corporels, leurs gestes ou se frapper la tête, ou ils commençaient à faire des bêtises, comme par exemple jeter des objets, ou refuser de collaborer avec moi. Si je ne m’arrêtais pas et si je ne regardais pas à l’intérieur là où j’avais mal fait, ou si j’étais incohérente, la situation ne changeait pas. Nous étions bloqués dans cette situation. Je devais changer.


De temps à autre, ils se moquaient de moi du fond de leur cœur, si je leur avais demandé de faire quelque chose. Au début j’étais confuse et je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Je me demandais si j’avais fait quelque chose de mal en tant que pratiquante. Je devais faire un retour arrière et repenser à ce que j’avais dit et de quelle manière je l’avais dit.


En y repensant, j’ai remarqué combien j’avais été nerveuse et comment mon ton de voix exprimait la colère. J’ai compris qu’il fallait que je me calme et retrouve un esprit équilibré. Mon ton de voix devait manifester la bienveillance d’un pratiquant. Quand je changeais, ils étaient disposés à accomplir ma demande. Je pensais de plus en plus souvent " vous êtes très précieux en m’aidant à voir mes attachements et à les éliminer et vous le faites de manière si douce ". Quand j’ai commencé ce travail, je n’avais pas compris quel genre de travail intérieur j’allais entreprendre. J’ai appris à me rappeler plus vite de mettre en pratique les principes du Falun Dafa, Authenticité, Bonté et Patience. J’étais reconnaissante à ce travail.


Le responsable de notre unité de l’institut éducatif a aussi découvert que je pratiquais le Falun Dafa et il a dit "c’est bien que tu aies aussi autre chose que ton travail". Il était facile pour moi de me libérer de mon travail pour voyager et participer aux conférences de Fa, parce qu’ils comprenaient l’importance de ce travail des droits humains. On m’avait permis de donner des documents d’informations aux nouveaux collègues et de présenter la pratique à tous les employés de l’institut éducatif lors des évènements spéciaux de bien-être. On m’a permis de projeter le film Free China aux employées de mon unité.


À travers leurs actions, ces jeunes élèves m’ont rendu ma sensibilité profonde et j’ai commencé à considérer les choses et la nature différemment. J’avais perdu cette capacité, à mesure que j’étais étouffée par la vie matérielle.


Une relation prédestinée et redevenir une pratiquante plus diligente


Depuis le printemps dernier nous sommes allés dans un des sites touristiques les plus connus à Helsinki, le Parc Sibelius, pour clarifier la vérité aux touristes chinois et occidentaux. Nous savions qu’un nombre record de touristes chinois arrivaient pour une visite éclair en Finlande et beaucoup d’entre eux continuaient ensuite vers d’autre pays Européens. Cette année (2015) est le 150e anniversaire du compositeur Finlandais Jean Sibelius et donc beaucoup de touristes viendraient visiter le parc. Nous y étions aussi présents ces quelques derniers étés. L’année dernière je ne suis allée au parc que quand c’était possible pour moi. En y repensant, j’ai constaté que j’étais devenue de plus en plus comme une personne ordinaire, ne pensant qu’à mon propre confort et étais devenu fainéante dans le travail de Dafa. Je n’allais pas au parc Sibelius pour pratiquer parce que je pensais que le trajet prenait beaucoup de temps et que parfois la météo était mauvaise. J’avais fréquemment toutes sortes d’excuses, qui m’empêchaient d’aller au parc faire les exercices. Ces excuses étaient par exemple faire des courses, nettoyer ma maison. Certaines fois je n’accomplissais même pas les tâches que j’avais prévues. Je regardais vers l’extérieur depuis longtemps et m’étais laissé portée par le courant. Ce printemps, j’ai reçu un rappel pour m’indiquer que j’avais atteint le stade que le Maitre a récemment mentionné plusieurs fois, que tout le monde puisse " cultiver avec le cœur que nous avions au début " et certainement atteindre la plénitude parfaite.


Les pratiquants chinois avaient un souhait que les pratiquants occidentaux fassent les exercices sur ce site touristique. Les touristes chinois y arrivent assez tôt le matin. Cela a été très bien pour moi d’aller au parc Sibelius le matin pour faire les exercices. Parfois, cela a été un challenge si la météo était pluvieuse et froide. J’ai appris des pratiquants chinois que les touristes viennent peu importe le temps. Même la pluie ne les empêche pas de venir. C’était vraiment comme ça.


Quand je fais les exercices dans le parc, souvent pendant le 5e exercice mes jambes me font très mal. La douleur est parfois insupportable mais je ne peux pas détendre mes jambes car je sais ce que c’est (le karma). Quand je pratique à la maison, je n’ai pas autant de douleurs et il est plus facile de s’asseoir. J’ai remarqué que je suis plus disciplinée au parc mais qu’à la maison je bouge parfois un peu mon corps. De plus, dans le parc mon esprit est beaucoup plus pur, quand le vent a balayé mes pensées futiles. Quelque fois au 3e exercice, je me suis sentie vraiment grande, élancée et puissante. Occasionnellement, je fais les exercices seule dans le parc et j’ai vécu des expériences et ambiances spéciales, quand les touristes chinois m’ont entourée. Cela a pu être en silence, comme si notre relation prédestinée nous avait dirigés là.


Les touristes chinois sont surpris de voir nos banderoles de Falun Dafa. De plus, il y a aussi des documents chinois et d’autre matériaux de Falun Dafa et sur la persécution.


Parfois se sont les jeunes chinois qui empêchent les chinois plus âgés de lire nos documents et vice versa. Je ne peux pas les condamner même en esprit, mais j’espère seulement que nous aurons d’autres opportunités pour y faire face. Les touristes chinois plus âgés sont intéressés à connaître ce qui se passe vraiment en Chine. Je ne comprends pas le chinois et je ne sais pas ce qu’ils se disent entre eux mais il est évident qu’ils ont une opinion là dessus. Les jeunes qui ne connaissent pas la véritable histoire de la Chine, sont étonnés quand ils lisent nos banderoles sur le massacre de la place Tiananmen ou la persécution du Falun Gong.


Nous avions été informés que le Shanghai China International Travel Service co. LTD, donne aux touristes chinois une note qui leur interdit de prendre nos documents ou d’écouter ce que nous avons à leur dire. Bien sûr, ceci cause des interférences et fait peur aux touristes. Les pratiquants chinois ont résolu ce problème. Ils portent un équipement audio portatif avec eux pour que les chinois puissent écouter un enregistrement en chinois, leur expliquant ce qui se passe actuellement en Chine. Nous les pratiquants finlandais, n’avons pas toujours été unanimes sur le volume à utiliser avec ces équipements audio. Avant je n’avais pas réalisé l’utilité d’un volume plus élevé, jusqu'à ce que je visite le parc régulièrement et que je vois comment ça marche et comment les touristes chinois réagissent. Dans le parc Sibelius quand les touristes restent éloignés, ils peuvent discrètement écouter les enregistrements annonçant ce qui se passe en Chine et leur guide ne va pas leur mettre la pression. J’ai vu des cas où seulement deux mots d’un pratiquant chinois suffisent à changer leur état d’esprit, les amener à vouloir quitter le Parti et après ça on peut voir que ça les a physiquement changés.


Au début du printemps, il y a eu certaines interférences mineures entre les guides, les pratiquants et des touristes finlandais qui visitaient le parc. Nous avons nous même été à l’origine de quelques disputes avec les touristes chinois après les avoir suivis en courant. Nous avons décidé de rapidement résoudre ces problèmes avec les touristes en clarifiant la vérité à ceux qui voulait appeler la police et nous faire partir du parc. À ce moment-là, je voulais expliquer aux pratiquants chinois nos droits dans un pays démocratique, en insistant sur le fait que nous avons des droits de liberté d’expression et que nous avons le droit d’être dans des endroits définis sans contrainte. Quelques jours plus tard, à la suite de ces interférences, j’ai aperçu des policiers en civil nous prendre en photos ainsi que nos activités. Une fois, la Police est venue au parc en uniforme et les pratiquants ont paniqué. J’ai dit aux pratiquants chinois que nous pouvions continuer nos activités ; la police viendrait à nous s’ils avaient quelque chose à nous dire. La police est passée et ne nous a rien demandé. J’ai aussi vu combien les guides étaient facilement perturbés quand nous agissions mal envers les touristes chinois.


En ce moment, la situation est très harmonieuse. Les guides touristiques nous saluent et nous disent bonjour et certains disent à leur groupe pourquoi nous sommes là. Beaucoup se sont familiarisés avec nos documents et ont vu que nous n’allions pas leur causer de problèmes.


Nous avons essayé de faire les choses de mieux en mieux et de donner les informations sur la pratique et la persécution aux touristes. Nous avons un nombre limité d’affiches des différents pays, alors les pratiquants chinois ont eu l’idée de faire une banderole avec dix langues différentes pour les touristes pour expliquer pourquoi nous sommes dans le parc et ce qui se passe en Chine en ce moment.


Nous avons coopéré ensemble pour écrire les textes et avons demandé aux pratiquants des autres pays de les traduire dans leurs propres langues. Un pratiquant d’un pays européen a refusé de traduire notre texte parce qu’il a trouvé qu’il n’était pas assez bien écrit. Le lendemain, nous avons reçu encore deux réponses négatives. Je pensais qu’il devait y avoir quelque chose qui n’allait pas parce que les pratiquants ne voulaient pas le traduire dans leur langue. Je voulais regarder à l’intérieur pour avoir une compréhension de notre erreur. Le lendemain j’ai regardé à l’intérieur et j’ai tout de suite compris que nous ne faisions que parler de nous-même mais ne validions pas le Fa. Les pratiquants finlandais se sont réunis pour échanger sur ce projet. J’avais envoyé mon opinion sur le contenu du texte au pratiquant responsable des banderoles. Il pensait que le texte était bon et il avait reçu l'approbations d’autres pratiquants qui l’avaient lu. Nous avons quand même tenu une réunion sur Sonant pour échanger sur le contenu du texte. Suite aux échanges, nous avons retiré du texte les phrases où nous nous validions nous même mais nous n’avons pas rajouté plus d’information sur le Falun Dafa, ce que j’aurai voulu. Le pratiquant responsable pour les banderoles a reconnu ce manque, mais n’a pas cherché à amener d’autre changement au texte, alors il a été imprimé comme ça.


Je souhaite mieux travailler comme coordinatrice de notre pays afin que nous puissions progresser ensemble et cultiver plus rapidement jusqu’à ce que les divinités nous fassent confiance et nous permettent de recevoir Shen Yun Performing Arts en Finlande.


Merci à tous

Merci Maître

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