Amnesty International s’inquiète des nouvelles de l’arrestation et de la détention de neuf citoyens bulgares, un citoyen slovaque et une citoyenne Finlandaise par les autorités serbes, en ce qui semble être des tentatives de les empêcher de tenir des manifestations pacifiques.
Les individus, qui avaient fait rapporte-on le voyage en Serbie pour participer à des manifestations pacifiques contre les actions des autorités chinoises envers les pratiquants de Falun Gong durant un sommet de dirigeants d’Europe centrale et de l’Est et de la Chine, à Belgrade, la capitale, ont été emmenés de leurs hôtels par la police et détenus.
La manifestation prévue contre les politiques du gouvernement chinois a été interdite par les autorités de la police locale il y a quelques jours, sans qu’aucune justification ne soit fournie à l’organisateur.
Outre ceux détenus, deux activistes, voyageant depuis la Finlande se sont vus refuser l’entrée à la frontière de l’aéroport, apparemment sur la base d’une liste tenue par les autorités, et ont été immédiatement déportés sur un vol de retour. Ils ont été par la suite informés de la détention des onze activistes.
Une de ceux détenus, Lihua Lan, une citoyenne finlandaise, a été autorisée à entrer en Serbie, mais a été par la suite arrêtée à son hôtel le 15 décembre, et emmenée au Centre de détention de déplacement à Padinska skela. Elle a été informée qu’elle ne serait pas relâchée pour quitter le pays jusqu’à au moins ce vendredi, date de son vol de retour. Alors qu’Amnesty International comprend qu’elle est en possession des documents de voyage nécessaires, elle, ainsi que neuf Bulgares et un Slovaque, a été détenue sous l’Article 49 de la Loi sur les Etrangers, laquelle prévoit la détention jusqu’à l’expulsion pour "Un étranger dont l’identité n’as pas été confirmée ou qui ne possède pas de document de voyage. "
L’ONG du Comité des avocats pour les droits de l’homme (YUCOM) a demandé au Ministre de l’intérieur et au Ministre de la justice de fournir des informations à propos des procédures à l’encontre de ceux détenus.
Amnesty international s’inquiète que les autorités Serbes n’agissent illégalement, et les presse de mettre immédiatement fin à toute détention basée seulement sur l’intention des personnes d’exercer leur droit à un rassemblement pacifique
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