Après avoir été présenté à la galerie du Centre commercial de Severin du 3 au 10 août 2014, L' Art de Zhen-Shan-Ren était attendu à Crihala Forest, dans le Pavillon de l’Exposition. Une experte en arts et ancienne conservatrice du Musée de Severin, Mme Maria Bălăceanu, a exprimé sa grande appréciation des oeuvres lors du vernissage de l'exposition le 11 août, et incité beaucoup de gens à venir la voir
Des bénévoles du Falun Dafa ont fait la démonstration des exercices et parlé de Falun Dafa, de l’Art de Zhen-Shan-Ren et de la persécution en Chine, ils ont aussi servi de guides pour l’exposition du début à la fin.
Des enfants fascinés
De nombreuses familles sont venues visiter l’exposition avec des enfants. Les guides ont été surpris de leur intensité d'écoute des histoires derrière les peintures. Plusieurs enfants ont parlé à leurs camarades des peintures et des fleurs de lotus,en encourageant d'autres à venir voir l’exposition. Un enfant d’environ un an et demi est entré dans l’exposition en courant suivi de ses parents. Un autre enfant de douze ans s'exlamait : Wow ! devant chaque nouvelle peinture qu’il découvrait.
Réactions des adultes
Une dame ayant pratiqué auparavant différentes formes de méditations aspirait à en apprendre davantage à propos du Falun Dafa, et a noté l’adresse du site Falun Dafa. Org. D’autres personnes également très intéressées ont pris de nombreux dépliants présentant la pratique.
Un homme a exprimé combien il était surpris et positivement impressionné par l’approche douce des pratiquants de Falun Dafa après avoir vu d’autres pratiques vanter leurs qualités et voulant que tout le monde pratique leurs propres choses.
Un homme a raconté comment il avait travaillé dans la proximité des " camarades" communistes sous le régime de Ceauşescu et comment il était évident que ces personnes étaient mauvaises. Il avait vu des enfants être maltraités dans des écoles de réforme et des prisonniers politiques assimilés et enfermés avec des délinquants. Il a commenté à quel point ce serait bien que le Falun Gong soit largement pratiqué dans le monde.
Un autre homme a décrit comment il était allé en Chine pour les Jeux Olympiques et avait vu des agents de la sécurité partout. Il avait failli perdre deux livres de valeurs qu’il avait achetés, la Sécurité Publique voulant les lui confisquer. Mais, ils avaient fini par le laisser tranquille après qu’il leur ait montré une pièce d’identité officielle. L’homme a commenté après avoir regardé les peintures qu’elles lui rappelaient ces histoires tirées de la Bible au sujet des saints des anciens temps.
Deux policiers ont été intéressés par l’exposition et ont exprimé leur étonnement en apprenant la signification de l’emblème du Falun. Lorsqu’ils ont entendu l’explication concernant la justice divine et le principe universel voulant que le bien soit récompensé par le bien et le mal rétribué par le mal, ils se sont dits entre eux, plus ou moins sérieusement, qu’ils feraient désormais plus attention à leur comportement. Ils ont aussi demandé des dépliants sur la pratique.
Un homme qui plaisantait sans tenir compte de l’atmosphère solennelle de l’exposition, a réalisé aprés une discussion avec les pratiquants, qu’il devait montrer plus de respect. Finalement, il a parcouru l’exposition calmement, pris quelques dépliants de Falun Gong et communiqué avec ses amis en chuchotant.
Un homme de 40 ans, portant des vétements sales et ayant des difficultés à s’exprimer, est resté debout une heure entiére à lire les explications à propos de toutes les peintures exposées dans la galerie. Il était extrêmement humble rappelant aux guides qu'il faut toujours s'abstenir de juger les gens sur leur apparence et qu’aussi pauvre qu’une personne puisse être, elle pouvait avoir une âme noble capable de comprendre Dafa et de bien se positionner.
Vers la fin de l’exposition, les enfants sont venus et ont demandé des papiers colorés afin de fabriquer eux-mêmes des fleurs de lotus en origami comme celles qu'ils avaient vues dans certains tableaux. Un petit atelier a alors été organisé et les enfants se sont appris les uns les autres à plier des fleurs lotus en papier.
De nombreux visiteurs ont exprimé leur reconnaissance pour la façon dont l’évenement a été organisé et pour l’information qu’ils ont reçue. Certains étaient très attristés par les scènes dépeignant les horreurs du communisme.
Une jeune professeur a visité l’exposition et posté sur son blog une photo de "Bougies en forme de lotus" - une peinture de Xiaoping Chen exprimant la résistance non violente – avec un commentaire extrait de l’Histoire de la Fleur de Lotus, qu’elle a trouvé tout à fait remarquable.
Sa collègue est venue voir l'exposition dès le lendemain. Toutes deux ont pensé que ce serait une formidable idée d’organiser un événement dans leur propre école en exposant quelques-unes des peintures et en demandant à un pratiquant de montrer les exercices et l'origami de la fleur de lotus à leurs élèves, et de leur raconter " l’Histoire de la Fleur de Lotus ".
L’Art de Zhen-Shan-Ren selon une ancienne conservatrice du musée de Severin
Maria Bălăceanu, ancienne conservatrice du Musée d’Art de Severin, a fait un exposé à propos des œuvres présentées dans l’exposition. Elle a notamment déclaré :
“Cet art contemporain est ancré dans l’art traditionnel. […] Il ne peut toutefois pas être considéré comme appartenant à la tendance actuelle, qualifiée d’hyperréalisme, et qui présuppose un rendu fidèle de la réalité…
" Ces œuvres capturent les réalités d’une société contemporaine dans laquelle les gens souffrent comme beaucoup ont souffert auparavant […] dans les temps sombres et sous les dictatures, fascistes ou communistes. Dans notre pays (la Roumanie) ; les gens ont également enduré des tortures moyenâgeuses dans les prisons communistes.
Dès leur émergence, les communistes ont lutté contre la liberté. C''est presque impossible à croire, mais la dureté et l’absence d’humanité montrées par ceux-ci en Chine sont bien réelles. C’est parce qu’un état totalitaire n’a pas besoin de gens qui pensent librement. La liberté de pensée implique de ne pas être soumis. Les Chinois des anciens temps avaient la liberté d’expression. Dans le totalitarisme, on n’est pas autorisé à penser librement, et nous qui sommes des adultes (et avons vécu ces temps sombres), savons ce que cela signifie.
"Je me souviens qu’en plein milieu de la Révolution culturelle dans les années 1960, simplement savoir que quelqu’un était en possession d’un violon ou d’un livre interdit, signifiait l’exécution immédiate.
"Les gens dépeints dans ces œuvres ne sont pas seulement Chinois, mais de toutes les nationalités, en particulier dans la partie joyeuse, belle et véritablement lumineuse de l’exposition. Cela nous montre que ce phénomène s’est étendu au-delà des frontières de la Chine où des gens continuent à mourir pour cette liberté de croire.
Version en anglais
Romania: The Art of Zhen-Shan-Ren International Exhibition Visits Turnu Severin (Part 2 of 2)
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