Grâce aux efforts persistants des pratiquants pour éveiller les consciences, le prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant a gagné l'attention croissante de journalistes, médecins, et activistes des droits de l’homme. Ce crime contre l’humanité a récemment été dénoncé dans un nouveau livre et des articles de l' American Journal of Transplantation et du New York Post.
Des articles ont également été publiés dans les journaux officiels du Parti communiste chinois (PCC) dont certains contenus pointaient l'implication de Zhu Yunsong, ancien directeur adjoint du Département de Rein à l’Hôpital Général de la Région Militaire de Guangzhou, arrêté fin juillet pour " abus de transplantations d'organes."
Le 9 août, un article intitulé China’s Long History of Harvesting Organs from Living Political Foes ( en français La longue histoire de prélèvement d’organes de la Chine sur des ennemis politiques vivants) dans le New York Postpasse en revue la faute professionnelle d’une décennie de prélèvement d’organes à vif sur des prisonniers exécutés et des pratiquants de Falun Gong.
L’article cite Ethan Gutmann, auteur d'un nouveau livre récemment publié;The Slaughter: Mass Killings, Organ Harvesting, and China's Secret Solution to Its Dissident Problem ( en français Massacre : Assassinats de masse, prélèvements d’organes et la solution secrète de la Chine à ses problèmes de dissidents), et selon qui le prélèvement forcé d’organes continue en Chine.
" ….en janvier 2014, le Service des soins de santé Omar, un courtier chinois en organes, 'autorisé par le gouvernement de la République Populaire de Chine’, fait ouvertement sur la toile de la publicité à l'intention des touristes d’organes occidentaux" déclare Gutmann.
Selon le New York Post "Des organes provenant de Chine—se retrouvant parfois dans des corps d’américains—sont pris non seulement sur les pires criminels chinois, comme le déclare la Chine, mais aussi sur des prisonniers de conscience, en particulier des pratiquants de la pratique interdite et raillée Falun Gong, qui n’ont jamais commis ni même été accusés de crimes capitaux. "
" Encore pire, cependant, les révélations selon lesquelles les autorités n’attendent pas la mort pour prélever leur butin. Dans un effort pour accroitre les chances de greffes réussies, écrit Gutmann, les organes sont souvent pris sur des prisonniers alors qu’ils sont encore en vie. Gumann estime, qu’à ce jour, plus de 64 000 pratiquants de Falun Gong ont subi ce sort, et le nombre continue à augmenter chaque jour."
Le 26 juillet, le media officiel du PCC a fait mention d’un cas de trafic d’organe dans l’agglomération de Nanchang, province du Jiangxi. Le groupe impliqué a opéré dans les provinces de Jiangxi et de Guangdong entre octobre 2011 et février 2012. Ils "ont prélevé" les organes de près de 40 "donneurs" et envoyaient les reins par avion à Guangzhou en tant que " cargaison de fruits de mer vivants "
Le 10 août, un reportage de suivi sur la même affaire a été publié par un autre média du PCC, Xingjingbao (Nouvelles de Pékin). Le reportage a révélé l’implication de l’Hôpital Général de la Police Armée de Jiangxi et de l’Hôpital Général de la Région Militaire de Guangzhou dans le commerce d’organes et identifié Zhu Yunsong comme étant un client du groupe de commerce d’organes.
Les nouvelles de l’arrestation de Zhu ont éclaté lors du Congrès Mondial des Greffes, fin juillet. "Sources des Organes pour les Transplantations en Chine" a été désigné par le récent Congrès Mondial de Transplantation 2014 comme une "Affiche de distinction" que le comité organisateur de la conférence a invité les participants à lire en priorité. L’auteur David Matas est un célèbre avocat des droits de l’homme et un expert sur la question du prélèvement d’organes.
L’affiche "Sources des Organes pour les Transplantations en Chine" (Avec l’aimable autorisation de M. David Matas) |
Un article a été récemment publié dans l’ American Journal of Transplantation, le journal officiel de la Société Américaine de Transplantation (AST) et de la Société Américaine des Chirurgiens en Transplantation (ASTS).
Intitulé " Approvisionnement en organes provenant de prisonniers exécutés en Chine ", l'article discute aussi du commerce d’organes en Chine et de l’obtention d’ organes provenant de prisonniers exécutés (y compris à la fois les détenus condamnés à mort et les prisonniers de conscience). Il avance que le prélèvement d’organes " représente un exemple perturbant d’activités illégales de greffes sanctionnées par l’état " et recommande à la communauté médiale internationale "d’adopter une approche appropriée à l’encontre de la pratique abominable d'obtention forcée d’organes en exigeant sa cessation complète et immédiate."
Des progrès significatifs ont été constatés dans les sociétés médicales. Le 31 mai, la Société Médicale de Virginie (MSV) a passé une résolution condamnant le prélèvement systématiques d’organes, sanctionné par l’état en Chine et exprime son soutien à la Résolution 281 de la Chambre en instance, au Congrès des États-Unis.
Version anglaise :
Journalists and Doctors Further Expose and Condemn Organ Harvesting in China
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.