Aujourd’hui alors que j’émettais la pensée droite, une phrase m'est tout à coup venue à l'esprit : " Sois compatissante envers les compagnons de pratique." À la fin de l'émission de la pensée droite, j’étais touchée. J’appartiens à la catégorie des pratiquants " décevants". Cependant, le bienveillant Maître ne m’a jamais laissée tomber. Chaque fois que j'ai pris une ferme résolution, j'ai immédiatement pu voir par moi-même le pouvoir de Dafa. Cela valide véritablement la grande compassion du Maître et l’omnipotence de Dafa ! Ici, je voudrais partager avec mes compagnons de pratique quelques expériences que j'ai réunies dans cet article :
1. Coopérer inconditionnellement avec les compagnons de pratique
Après 1999, je me suis éloignée de Dafa pendant six ans. J’ai été rappelée par une pratiquante que j'appellerai A en 2010. Après être revenue à Dafa, J’ai lu, une fois, toutes les conférences du Maître depuis 1999. J’avais hâte de rattraper, mais j’avais toujours un sentiment de perte. J’étais bloquée par les attachements humains. Incidemment, A a eu besoin de moi pour l’aider. Je m’étais fixée une règle à moi-même: coopérer inconditionnellement. Une fois, A m’a demandé d’acheter un certain type de papier. Parce que j’étais inexpérimentée, j’en ai acheté un autre. J’ai dû transporter un carton plein. Heureusement, malgré que ce fût lourd, j’ai réussi à le porter. Après être arrivée chez elle et qu’elle ait vu que ce n’était pas le bon papier, son mauvais caractère s'est manifesté, et elle n’a pas arrêté de me critiquer. Je n’ai pas répondu et lui ai dit avec le sourire : " Je peux aller l’échanger et ramener le bon. "Elle était toujours en colère et continuait de me critiquer. Mon cœur n’a pas été ébranlé. J’ai pensé que je devais cultiver la compassion et regarder à l’intérieur pendant ce temps. Je savais que c’était
ma faute de ne pas avoir demandé plus d’informations puisque je n’y connaissais rien aux dimensions des feuilles. J’ai pensé que peu importait, je n’avais aucune raison de dire quoique ce soit parce que le fait de n'avoir rien demandé avait conduit à l’achat du mauvais type de papier et affecté l’importance de sauver les êtres. J'ai maintenu la 'compassion' et suis restée 'imperturbable'. Mon cœur était calme et paisible. Elle a vu que je ne parlais pas mais que j’étais encore souriante. Elle m’a demandé : "En plus tu es heureuse? Tu n’es pas fâchée contre moi? " J’ai pensé : " Ok, alors j’arrête d’être heureuse."Malgré cette pensée, j’avais encore le sourire au visage. Soudainement, elle a dit : "Tu ne manifestes rien sous la pression ! "Je n’ai pas dit un mot. Elle a cessé de parler. Je pouvais voir qu’elle était en train réfléchir sur elle-même. Je savais que j’avais fait la bonne chose. Plus tard, elle a recouvré ses esprits et s’est excusée auprès de moi. Je savais que le pouvoir de la compassion est grand. Si on s’en tient à la compassion, on aura le pouvoir de la compassion. Dans le champ d’énergie de la compassion, toute chose qui n’est pas droite sera rectifiée. Après cela, elle a dit : " Tu m’impressionnes". Je savais qu’en fait c’est Dafa qui est impressionnant. Sans Dafa, ce moi minuscule n’aurait pas du tout pu faire cela.
2. Regarder inconditionnellement à l’intérieur
Après être revenue à Dafa, J’ai lu les conférences du Maître et les articles de mes compagnons de pratique, donc je connaissais vaguement le principe de " regarder inconditionnellement à l’intérieur ". Comment cela se manifestait concrètement ? Comment y parvenir ? Comment cela s’exprimait-t-il? Je ne connaissais pas les réponses et n’y avais pas trop réfléchi non plus.
Une fois, A m’a invitée à manger des oranges. Puisqu’elle est célibataire, il n’y avait que nous deux. Nous étions assises sur le canapé quand elle a commencé à me raconter les conflits qu’elle avait eus avec sa mère avant qu’elle ne cultive dans Dafa. En tant que pratiquante, j'aurais du la comprendre et discuter avec elle sur la base du Fa. Je n’ai pas bien maintenu mon xinxing à ce moment-là. Tandis que je l’écoutais, j’ai eu à son égard des sentiments négatifs. Cela ciblait mes notions, alors j’ai dit : "Peu importe, elle est ta mère ! Les pratiquants devraient être ouverts d’esprit, tolérants et compatissants envers toute chose du passé ! Pourquoi es-tu encore comme ça?!" Elle a répondu : " En fait, je ne m’en soucie pas tant que ça. "J’ai répondu :" Tu ne t’en soucies pas ? Alors pourquoi es-tu encore en train d’en parler ? " Bien que ma voix ne fut pas forte, cela avait certainement touché son côté négatif. Elle m’a giflée la joue gauche du revers de sa main droite. Mon visage était très douloureux. Immédiatement, c’était comme si une grosse pierre s’était logée dans mon cœur. J’ai essayé de mon mieux de contrôler la douleur et lui ai dit calmement : "J’ai fini de manger. Je vais me laver les mains." Je me suis alors levée et me suis dirigée vers la salle de bain. A l’instant où je lui ai tourné le dos, mes larmes ont commencé à couler.
Quand je suis arrivée à la salle de bain, j’ai ouvert le robinet pour me laver les mains. Elle m' a dit d'une voix forte : "Tu pleures? " À ce moment-là, c’est devenu clair dans ma tête. J’ai pensé aux principes du Fa tout en me lavant les mains. En tant que disciples de Dafa nos attitudes envers les gens ordinaires devraient être compatissantes. Nos attitudes envers les pratiquants devraient l’être encore plus ! Je serai compatissante envers elle ! Au moment même où cette pensée m’est venue à l’esprit, tout d’un coup, ma joue en feu a cessé de me faire mal. J’ai compris ce que le Maître dit : " Donc, peu importe l’environnement ou les circonstances dans lesquels vous rencontrez des problèmes, vous devez maintenir un cœur compatissant et miséricordieux en gérant toute chose. Si vous ne pouvez pas aimer votre ennemi, alors vous ne pourrez pas atteindre la Plénitude parfaite "(1) (Enseignement de la Loi aux pratiquants d’Australie). J’ai pensé que si nous devions maintenir un cœur 'attentionné' vis-à-vis de nos 'ennemis' dans la société ordinaire (bien sûr, les pratiquants n’ont pas d’ennemis), je devrais être plus compatissante envers mes compagnons de pratique ! Peu importe comment ils se comportent, ils ne devraient pas être placés dans la catégorie d’ 'ennemis'. Quand ils réussiront leur cultivation, ils deviendront de grands Éveillés et de grands Bouddhas, Taos et Divinités ! Nous sommes en train d’interagir avec les êtres Éveillés et les Divinités du futur ! Je ne peux pas la laisser voir mes larmes. J’ai lavé mon visage. Plus tard, après être sortie de la salle de bain, j’ai agi comme si rien ne s’était passé.
Je me suis dirigée vers le canapé où elle était assise avec le sourire. Elle se sentait mal. Immédiatement elle a commencé à justifier son erreur de m’avoir frappée. Pour montrer sa sincérité, elle m’a autorisée à la frapper. J’ai dit : " Est-ce vraiment bien qu'on commence à se bagarrer? " Elle a dit : "C’est vrai". Nous nous sommes mises à parler paisiblement comme à l’habitude. Alors que nous discutions, j’ai commencé à regarder à l’intérieur. J’ai trouvé que quand A me racontait son histoire, j’avais eu la pensée de la prendre de haut, " Tu t’es cultivée depuis si longtemps, pourtant tu es encore comme ça? Tu es revenue à Dafa avant moi, néanmoins tu n’es pas beaucoup mieux que je ne le suis". Je l'ai saisi et réalisé que ce n’étaient pas mes vraies pensées ! Ma faille avait été exploitée au moment où je n’avais pas pu distinguer mon vrai moi du faux moi, ce qui avait conduit à cette gifle. Toutes pensées qui ne sont pas en accord avec le Fa sont de vieilles notions, des attachements et des conceptions humaines que nous devrions saisir et éliminer immédiatement.
J’ai également pensé aux compagnons de pratique qui sont dans les prisons et qui sont sévèrement persécutés. Cela doit certainement avoir été causé par certaines pensées perverses. Bien sûr, même si les pratiquants on des lacunes, les forces anciennes ne devraient pas les persécuter, et tout ce qu’elles ont arrangé est mal ! Cependant, leurs failles ont été utilisées et ils ont été persécutés. Par conséquent, il est exigé des pratiquants de prêter attention à chaque pensée durant la cultivation, les évaluer en fonction du Fa et se cultiver en éliminant les parties qui ne sont pas en accord avec le Fa de manière à s’assimiler dans le Fa. Celà continuera jusqu’à ce que nous atteignions l’état "incorruptible de diamant " des Divinités et des Bouddhas. À ce moment-là, les forces anciennes ne sont plus rien. Quand l’attitude correcte a émergé, ma joue douloureuse a soudainement cessé de me faire mal. J’ai vraiment senti que regarder à l’intérieur était la clé de la cultivation ! À ce moment-là une pensée m’est venue à l’esprit : " Regardes inconditionnellement à l’intérieur ! Regardes inconditionnellement à l'intérieur peu importe où et quand ! " Cela a rendu encore plus claire les mots du Maître s'agissant de "regarder à l’intérieur". Je n’arrêtais pas de répéter calmement : " inconditionnellement, inconditionnellement, inconditionnellement..." J’ai méticuleusement appréhendé ce qu’est " inconditionnellement". J’ai senti que peu importait le lieu, la situation, l’heure, peu importait que nous ayons raison ou tort, il n’y a qu’un seul principe – regarder à l’intérieur ! J’ai vraiment été reconnaissante du fond de mon cœur envers A ! J’ai réalisé combien il est difficile pour le Maître de sauver les êtres ! Dans le même temps, j’ai pensé au phénomène de pratiquants dans une même famille qui ont des conflits et même se battent. Tous sont des disciples du Maître. Comment le Maître résout-il la culpabilité pour notre manque de compassion les uns envers les autres ? Y-a-t-il également une certaine forme d’endurance? Rien que pour changer la notion de soi ! Il y a d’innombrables êtres. Combien le Maître a-t-il à penser et à s’inquiéter ? J’ai expliqué à A l’intégralité du processus dont elle n’avait pas eu conscience avec une attitude d’être responsable envers elle. Elle s’est sentie profondément désolée.
J’ai écrit la courte expérience ci-dessus par inspiration et éveil et également après avoir lu les articles du Maître. Puisque la rectification de Fa a atteint la fin de la fin, je pense que les pratiquants devraient être plus compatissants les uns envers les autres. Je sais que mes accomplissements dans la cultivation sont limités. Ceux-ci ne méritent pas d’être comparés à ceux des pratiquants qui se cultivent bien. Le Maître magnifique continue de prendre soin de moi de manière compatissante, même si j’ai " perdu " six ans et même commis un grand crime. La reconnaissance dans mon cœur ne peut être exprimée avec des mots. Dans le même temps, j’ai également pensé à comment j’avais contacté certains pratiquants qui dans le passé avaient besoin de s’améliorer. Combien y a-t-il de tels pratiquants dans le monde entier ? J’écris ceci de manière à valider l’extraordinaire pouvoir du Fa! Maître ne veut laisser aucun disciple en arrière.
J’espère seulement que ceci inspirera les compagnons de pratique qui ne sont toujours pas assez confiants vis-à-vis de la cultivation. S’il y a quoi que ce soit d’inapproprié, j’espère que mes compagnons de pratique pourront gentiment l’indiquer ! Je m'incline devant le Maître ! Merci aux compagnons de pratique ! Heshi !
Version en anglais :
Be Compassionate to Fellow Practitioners
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