25 avril 2014: NEW YORK – Il y a 15 ans, le 25 avril 1999, 10.000 pratiquants de Falun Gong se rassemblaient paisiblement à Pékin pour demander aux dirigeants du pays de cesser de les harceler. Plus précisément, ils demandaient la libération de 45 pratiquants qui avaient été battus et arrêtés quelques jours auparavant.
La rencontre avec les hautes autorités s’était en apparence bien déroulée et la foule s’était dispersée aussi calmement qu’elle s’était rassemblée. Mais l’été qui a suivi, le régime chinois lançait sa persécution totale contre le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) qui se poursuit encore et toujours aujourd’hui en Chine continentale.
Malgré cette persécution incessante en Chine, où cette méthode spirituelle s’est d’abord répandue, environ 100 millions de personnes pratiquent le Falun Gong dans le monde entier.
Vous avez déjà probablement vu ces pratiquants. Ils organisent des veillées aux chandelles et d’autres activités de sensibilisation lors des dates importantes comme le 25 avril et le 20 juillet – le jour de 1999 où la persécution est devenue une politique officielle en Chine. Le 13 mai, des célébrations ont lieu dans le monde entier pour marquer la Journée mondiale du Falun Dafa. Si vous ne les avez encore jamais vus, peut-être aurez-vous l’occasion de les voir cet été.
Alors que la persécution persiste en Chine, les pratiquants de Falun Gong se rassemblent aux abords des ambassades et consulats chinois dans le monde entier.
Leur but est de rappeler au monde le non-respect des droits de l’homme en Chine et demander à la communauté internationale d’aider à mettre fin à cette persécution.
Vendredi dernier à la tombée du jour à New York, des centaines de pratiquants se sont assis à proximité du Consulat chinois pour une veillée aux chandelles. Il y avait des gens de Chine, de tous les États-Unis et du monde entier. Certains distribuaient des informations et parlaient aux passants. Les histoires de ces gens sont très inspirantes. Non seulement, elles valent la peine d’être écoutées, mais aussi d’être enregistrées pour la postérité.
Nous avons donc demandé à quelques pratiquants de Falun Gong au cours de cette veillée aux chandelles à Manhattan de nous expliquer l’importance de cet événement pour eux.
Mimi Cortese-Ng. (James Smith/Epoch Times) |
Mimi Cortese-Ng, 46 ans, est conseillère d’orientation dans une école de Brooklyn. Elle pratique le Falun Gong depuis 2004.
«Lorsqu’un groupe de personnes pacifiques et très calme est brutalisé et torturé comme c’est le cas en Chine, vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir soutenir ce groupe et sensibiliser les gens et participer à ces événements pour demander que ce qui se passe s’arrête. C’est juste horrible».
«En tant qu’Occidentale, c’est difficile à concevoir. Mais quand je pense que, à l’époque du début de la persécution, 100 millions de personnes pratiquaient, cela revient à une personne sur trois aux États-Unis. Quand je pense à ces chiffres, si une personne sur trois devenait hors-la-loi aux États-Unis en raison de leur foi, en raison des principes pacifiques Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je ne pourrais pas comprendre dans quelle genre de société nous vivrions.»
Rakesh Nayak. (James Smith/Epoch Times) |
Rakesh Nayak, 30 ans, chef pâtissier en Inde, pratique le Falun Gong depuis 2 an et demi et est arrivé aux États-Unis il y a quatre mois.
«Beaucoup de personnes sont persécutées en Chine, nous sommes donc ici devant l’Ambassade chinoise pour leur demander d’arrêter la persécution et leur dire que c’est la bonne façon de voir les choses et que nous ne faisons pas de politique. Nous sommes aussi ici pour aider les gens à démissionner du Parti communiste chinois. Grâce à la pratique du Falun Gong, j’ai appris à comprendre ce qu’est la vie et pourquoi nous avons une forme humaine dans cette vie, cela m’a totalement changé. J’étais très agressif et cela m’a rendu plus calme et plus patient. Personnellement, j’ai reçu de nombreux bienfaits en pratiquant Falun Dafa. Cela m’apprend aussi à être bon envers les autres.
Nick Zhao. (James Smith/Epoch Times) |
Nick Zao est un élève de 12 ans, il est arrivé de Chine continentale il y a juste un mois avec ses parents qui sont aussi pratiquants.
«Je suis ici parce que nous sommes des pratiquants de Falun Dafa et le Falun Dafa n’est pas libre en Chine. Nous sommes des pratiquants de Falun Gong et eux aussi, mais ils ne sont pas ici et nous voulons donc les aider à trouver la liberté. Je pratique le Falun Dafa depuis que je suis petit. Je suis l’enfant le plus chanceux de tous».
Louis Russo. (Samira Bouaou/Epoch Times) |
Louis Russo, 36 ans, est entraîneur de fitness à Long Island.
«La persécution continue encore aujourd’hui et même ici aux États-Unis, nous avons tellement de liberté de presse et de liberté d’information, mais je sens que beaucoup de gens ne comprennent pas bien le Falun Gong. J’ai reçu de la pratique de nombreux bienfaits, mentalement, psychologiquement, spirituellement et j’ai de la chance d’être dans un pays où je peux pratiquer librement. Mais comme cette pratique est attaquée, je ne me sentirais pas bien de simplement agir comme si de rien n’était et simplement apprécier ma liberté ici et penser que les choses qui arrivent aux gens ailleurs ne me concernent pas. Beaucoup de gens qui connaissent la valeur de la liberté, des droits de l’homme et de la dignité penseraient également ainsi.»
Qingmei Wang. (James Smith/Epoch Times) |
Qingmei Wang, 74 ans, originaire de Nanjing en Chine, a introduit sa demande d’asile aux États-Unis.
«Je pratique le Falun Gong depuis 1995. Mon mari et moi avons été faire appel le 25 avril 1999 dans notre province. Mais c’était une expérience différente. Ici, il n’y a pas à avoir peur des malfaiteurs. Je suis devenue une personne clé de mon lieu de travail et j’ai été surveillée après le début de la persécution. Mon mari est décédé après 1999 et j’ai été arrêtée cinq fois. L’an dernier, le site Minghui (le principal site web rapportant les faits de la persécution) a publié un article sur moi et comment j’avais enduré la persécution en Chine. Je travaillais dans un institut de recherche et sur leur liste de gens à persécuter, j’étais la première et mon mari était le troisième. J’espère que tous les pratiquants de Chine font de leur mieux pour arrêter la persécution.»
Version en anglais:
Speaking From the Heart: Falun Gong Practitioners Commemorate April 25
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