France : Dijon ouvre les bras à l’Art de Zen Shan Ren

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

L’exposition comprend des peintures à l’huile et des pastels réalisés par un groupe d’artistes du monde entier qui partagent une même vision. (HanHua/Epoch times)

L’Art de Zen Shan Ren est exposé depuis mercredi 16 avril dans les locaux de la Coupole à Dijon. L’ancienne capitale des ducs de Bourgogne est la onzième ville française à recevoir l’exposition après Paris, Saint Malo, Caen, Bordeaux, Périgueux, Beaune, Colmar, Lons le saunier, Rennes et Bourg en Bresse.


L’exposition comprend des peintures à l’huile et des pastels chinois réalisés par un groupe d’artistes du monde entier qui partagent une même vision. L’initiateur de ce projet est le peintre et sculpteur chinois Kunlun Zhang qui a trouvé dans l’art le moyen d’exprimer sa propre expérience douloureuse comme prisonnier de conscience.

L’art de Zen Shan Ren est exposé dans les locaux de la Coupole à Dijon. (HanHua/Epoch times)

L’exposition est ainsi un témoignage visuel de la persécution des pratiquants de Falun Gong par le régime chinois. Chacune des œuvres est un appel à un monde plus libre et plus tolérant. Un appel que les visiteurs ont entendu. Ils étaient nombreux à l’ouverture de l’exposition. Yvette a été la première à franchir la porte: "Quand je pourrai, quand l’occasion se présentera, je parlerai du Falun Gong, je le ferai connaître parce que j’ai vraiment découvert quelque chose que j’ignorais. Je suis venue pour une raison que je ne comprends pas et j’ai découvert."


Pour Mireille apprendre la vérité sur la persécution du Falun Gong a été un choc: "Moi, ce qui m’a beaucoup marqué, c’est les dates, parce que je ne pensais pas que c’était aussi récent: car c’est aujourd’hui!" Aux côtés de Mireille, Catherine s’est également montrée stupéfaite par ce qu’elle a découvert: «Je ne pensais pas que le régime était encore aussi strict vis-à-vis de la population qui garde certaines coutumes et certaines croyances. Et on n’entend pas beaucoup parler, on n’est pas très informé à ce sujet.»

Chacune des œuvres est un appel à un monde plus libre et plus tolérant. Un appel que les visiteurs ont entendu. Ils étaient nombreux à l’ouverture de l’exposition. (HanHua/Epoch times)

Catherine, comme beaucoup de visiteurs, a été touchée par les tableaux dénonçant la persécution: «Je pense qu’avec les nazis, on a connu aussi tout cela pendant la guerre et que les tortures faisaient partie du quotidien. Nos parents nous en ont parlé et on ne voudrait pas que cela continue.»


Khedija qui était de passage à Dijon, n’a pas non plus caché son émotion et son indignation: «Il faut que je passe le mot. Il faut faire quelque chose. J’ai vu des images qui m’ont vraiment marqué. Je suis algérienne et j’ai quitté mon pays à cause de ça. Donc, quand j’ai vu l’exposition, cela m’a rappelé des choses.»

L'affiche de L’art de Zhen Shan Ren. (HanHua/Epoch times)

Parmi les visiteurs, il y avait aussi Anne, une jeune femme très sensible à la finesse de l’art de Zen Shan Ren: «J’aime bien ce qui ressemble à la peinture traditionnelle. Les grands tableaux ont différents niveaux de lecture et donc, cela vaut la peine de s’attarder et de revenir pour comprendre les différents niveaux de lecture.»


Emeline, quant à elle, a été très touchée par l’expression des visages des victimes de la persécution: «Sur certains tableaux, les enfants ont l’air parfaitement lumineux. Ils sont représentés comme des gens qui souffrent mais que la spiritualité permet d’élever et de passer au-dessus de toutes ces souffrances. Mais il y a certains tableaux où l’on voit des enfants qui pleurent, qui ont des visages d’incompréhension vraiment totale et qui sont en colère contre les personnes qui commettent les atrocités. Mais c’est vrai que du côté des adultes, je n’ai pas vu tellement de souffrance mais plutôt ce côté: 'J’ai la spiritualité et la lumière en moi et par conséquent j’ai la force et tout ça finalement, ce sont les épreuves de la vie qu’on m’a envoyées pour me défier moi-même'.»


Parmi les nombreux témoignages laissés dans le livre d’Or on pouvait lire: «Merveilleuse exposition, cela fait bien longtemps que je n’ai pas été touché à ce point. Merci beaucoup, mille et une pensées pour votre courage» ou encore: «Espérons que tout ceci cesse un jour». (HanHua/Epoch times)

La jeune femme repart aussi avec un nouvel enseignement: «Les images sont dures et après avoir fini le parcours, j’étais à la limite de pleurer, cela a ravivé plein d’émotions en moi. Cela me donne envie d’avoir plus de compassion envers les autres.»


Les visiteurs continuent à affluer pour découvrir l’art de Zen Shan Ren.
L’exposition est visible à Dijon jusqu’au 28 avril prochain.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.