1. Liu Chunling a succombé d’un coup à la tête, pas de l’auto-mmolation
Le ralenti d’une séquence d'un programme diffusé par la Chinese Central TV (CCTV) montre que l’une des femmes, Liu Chunling – qui selon la version des événements de Xinhua (le porte-parole officiel du Parti communiste chinois) serait soi-disant morte de ses brûlures – a en réalité reçu un coup puissant sur le front avec ce qui ressemble à une barre de métal, donné par un homme vêtu d’un manteau militaire. Immédiatement, on la voit s’écrouler à terre, elle a très probablement succombé à ce coup. On voit clairement que l’homme ne cherche en aucun cas à sauver Liu Chunling. Qui est-il? Pourquoi a-t-il assassiné Liu Chunling?
Quant à l’objet qui s’est envolé dans les airs derrière la tête de Liu Chungling, il s’agissait selon certains d’une arme mortelle, selon d’autres des cheveux de Liu, d'autres encore affirment qu’il s’agissait de ses vêtements. Mais, de toute façon, l’objet n’était pas propulsé par le gaz sorti de l’extincteur à ce moment-là. En fait, il volait dans les airs en direction du policier qui tenait l’extincteur. Cela montre que cet objet ne provenait pas de l’extincteur, il s’agissait plutôt de quelque chose ayant ricoché sur la tête de Liu Chungling après l’avoir touchée. Le fait que nous pouvons voir l’objet s’envoler haut dans les airs en se pliant peut donner une idée de la puissance du coup sur le crâne de Liu Chungling et de la force de l’agresseur. Il est même possible de discerner la main gauche de Liu Chungling se lever instinctivement vers sa tête, à l’endroit du coup alors qu’elle tombe au sol.
2. Liu Chungling ne peut pas être décédée des suites de brûlures comme annoncé
Dans la scène où Liu Chunling est frappée à mort, nous pouvons voir ses cheveux en feu. Cela signifie que le temps de son immolation était très court – cela n’aurait pas pu durer plus de quelques secondes. Quoiqu’il en soit, les policiers ont commencé à éteindre le feu dès les premières flammes. S’ils ont commencé à éteindre le feu si rapidement, elle ne pourrait pas avoir succombé aux flammes, car ils étaient en mesure de les éteindre avant qu’elle ne soit fatalement blessée.
3. Selon un article du Washington Post, Liu Chunling ne pratiquait pas le Falun Gong
Le 4 février 2001, le Washington Post publiait en première page un reportage basé sur les indices d’enquête: «Un feu humain attise le mystère chinois – Le mobile de l’immolation publique intensifie la bataille autour du Falun Gong.» L'article présentait plusieurs faits parmi lesquels les suivants:
* Liu Chunling n'était pas originaire de Kaifeng et gagnait sa vie comme hôtesse dans une boîte de nuit;
* Il arrivait que Liu Chunling frappe sa mère âgée et sa jeune fille;
* Personne n'a jamais vu Liu Chunling pratiquer les exercices de Falun Gong.
Cliquez ici pour en savoir plus sur ce rapport.
4. Une bouteille de Sprite en plastique soi-disant remplie d'essence, reste intacte dans les flammes
Wang Jindong, l’un des immolés, aurait utilisé une bouteille de Sprite en plastique verte remplie d'essence pour s’en imprégner le corps et s’immoler. Sur l'enregistrement vidéo, on voit la bouteille de Sprite entre les jambes de Wang Jindong. Une bouteille en plastique remplie d'essence aurait été l'une des premières choses à prendre feu, pourtant elle reste remarquablement intacte entre ses jambes.
5. Wang Jindong porte des vêtements épais, un masque en amiante, ses cheveux restent intacts
En jetant un regard plus attentif, on constate que les cheveux de Wang Jindong restent relativement intacts et qu’ une ligne droite passe à travers sa tête. Les cheveux brûlent rapidement et ils seraient l'une des premières choses à prendre feu. Ses vêtements sont épais, comme pour le protéger des flammes. Il semble également porter un masque en amiante (regarder où se trouvent ses cheveux). Chacun peut également noter que la peau se boursoufle en quelques secondes lorsqu’on s’ébouillante et qu’une telle brûlure est extrêmement douloureuse; toutefois, la peau de Wang Jindong semble rester intacte après avoir été exposée à un feu si puissant. De plus, lorsque l'essence brûle, la température peut s’élever au-delà de 750 degrés Fahrenheit. Pourtant, les oreilles, les cheveux et le cuir chevelu de Wang Jindong sont tous restés intacts après cet incident.
Les cheveux humains sont hautement inflammables, ils brûlent très rapidement. En fait, si le feu n’est pas éteint immédiatement, les cheveux vont complètement brûler en quelques secondes. Cependant, dans la vidéo des prétendues auto-immolations, il est évident que les cheveux de Wang Jindong n’ont pas été abîmés par le feu, tandis que son visage semblait être calciné et prendre une teinte gris cendré. Ceux qui ont tourné cette vidéo voulaient probablement faire croire que les flammes avaient brûlé son visage, mais la partie la plus inflammable du corps, les cheveux, ont été épargnés. Selon le reportage, les policiers ont maîtrisé les flammes en moins d'une minute. Cela aurait alors été impossible pour les cheveux d'échapper à une destruction complète vu la force des soi-disant flammes nourries par l’essence. Un examen attentif de cette vidéo montre également que la ligne de la racine de ses cheveux est très nette et bien coupée, ce qui n’aurait pas été possible s’il avait été exposé au feu. En outre, les sourcils sur le visage de Wang Jindong n'ont même pas brûlé ! Cela prouve que Wang Jindong n’a pas pu s’immoler. Il a peut-être utilisé du maquillage pour paraître calciné. Ou alors, il aurait pu utiliser une essence spéciale, semblable à des accessoires utilisés dans les films ou au théâtre, lui permettant d’échapper aux dommages corporels tout en offrant le spectacle des soi-disant vraies flammes pour la vidéo.
6. Le policier attend un signal pour le recouvrir avec une couverture
Dans les images de la Chinese Central TV, on peut voir un policier en position d'attente derrière Wang Jindong assis sur la place Tiananmen. C’est seulement après que Wang Jindong ait crié quelques slogans que le policier le couvre avec une couverture anti-feu, comme s'il attendait un signal. S’il s’agissait vraiment d'une question de vie ou de mort, on s'attendrait à ce qu'il soit recouvert immédiatement.
7. Wang Jindong pouvait parler malgré l’essence en feu sur son corps
Les cordes vocales de Wang Jindong n'ont pas été endommagées en dépit de la température extrêmement élevée de l’essence en feu. Lorsqu’on respire dans un air aussi chaud, la langue, les cordes vocales et même l'arbre trachéo-bronchique sont brûlés. Pour un homme dont le corps est censé être en feu, sa voix était étonnement vive – il pouvait crier haut et fort.
8. Le corps de Wang Jindong n’a jamais été vu en train de brûler
Malgré les affirmations de Xinhua selon lesquelles Wang Jindong a été assailli de flammes rouges et de fumée, la vidéo de CCTV ne le montre jamais en train de brûler ou d’émettre de la fumée. Cette lacune devint encore plus flagrante du fait que la couverture d’extinction n’a absolument rien éteint.
9. Ni les paroles de Wang Jindong ni sa posture de méditation n’ont à voir avec le Falun Gong
Les responsables du régime affirment que Wang Jindong est un pratiquant de Falun Gong et qu’il a coordonné cet incident des auto-immolations. La traduction des paroles criées par Wang Jindong donnent: «Ce Dafa universel est une chose que tout le monde doit traverser...»
Quiconque a étudié le Falun Gong sait qu’une telle déclaration n'a aucun fondement dans le Falun Gong. Néanmoins, ces quelques mots et la manière dont était assis Wang Jindong ont servi de base à l'agence de presse de Xinhua pour affirmer que les immolés étaient des pratiquants de Falun Gong. Il n'y a pas d'autres faits confirmant cette affirmation. En effet, la posture assise de Wang Jindong ne correspond pas non plus au Falun Gong.
Le Falun Gong requiert des pratiquants de s’asseoir avec les deux jambes croisées l’une sur l’autre pour méditer. Cette posture s’appelle la position en lotus. Les débutants sont autorisés à s’asseoir dans la position en demi-lotus, avec une jambe repliée sur une autre, jusqu'à ce qu'ils développent la souplesse nécessaire pour s’asseoir en position de lotus. Comme nous pouvons le voir dans la vidéo, l’homme que Xinhua prétend être un pratiquant de Falun Gong n’est même pas assis avec une jambe repliée sur l’autre. Les médias ont rapporté que Wang Jindong pratiquait le Falun Gong depuis 1996. Pour quelqu’un ayant pratiqué tant d'années, n’est-il pas étrange qu'il soit incapable de s'asseoir dans la position en lotus?
Wang Jindong échoue également à faire correctement la position basique des mains appelée «Jie Yin», la première posture dans tous les exercices du Falun Gong. Tous les pratiquants de Falun Gong apprennent à faire le Jie Yin correctement en faisant les extrémités des pouces se toucher légèrement. Nous pouvons voir que les pouces de Wang Jindong se chevauchent d’une manière totalement incorrecte.
Wang Jindong a essayé de donner une explication dans une interview accordée en avril 2003 à Xinhua: «Dès que j’ai allumé le briquet, les flammes m’ont immédiatement englouti, je n'ai pas eu le temps de m'asseoir dans la posture de Dapan, alors je me suis assis dans la position en demi-lotus.» Cependant, le terme «Dapan» ne fait pas partie du vocabulaire du Falun Gong et Wang Jindong ne fait pas même le demi-lotus dans la vidéo de CCTV.
Beaucoup de gens ont remarqué que la manière dont Wang Jindong est assis correspond exactement à celle d’un soldat chinois. En effet, selon le porte-parole de l’Organisation mondiale d'enquêter sur la persécution du Falun Gong, une source fiable provenant de Chine, a révélé que la personne filmée dans la vidéo était en réalité un officier de l'Armée populaire de libération.
10. Le suicide et le meurtre sont strictement interdits dans le Falun Gong
Quand la nouvelle des «auto-immolations» a été annoncée le 23 janvier 2001, les pratiquants de Falun Gong du monde entier ont immédiatement émis des doutes, tout simplement parce que cet acte va à l’encontre de l’un des principes fondamentaux de l’enseignement: le Falun Gong interdit strictement le meurtre et le suicide.
Voici deux citations de Maître Li Hongzhi. La première provient du principal texte du Falun Dafa, l’ouvrage intitulé Zhuan Falun publié en 1995. La seconde provient d'une conférence donnée en 1996 à Sydney par Maître Li, qui a répondu directement à la question d’un pratiquant concernant le suicide.
«Tuer est une question très sensible; pour les personnes qui pratiquent le gong, nous avons aussi des exigences assez strictes: les pratiquants de gong ne peuvent pas tuer. Qu’il s’agisse de l’école de Bouddha, de l’école taoïste, ou des écoles de la Porte singulière, quelle que soit l’école ou la discipline, pour autant que ce soit la cultivation et la pratique d’une Loi juste, ce point est considéré comme absolu: on ne peut pas tuer, c’est certain. Comme tuer engendre des problèmes très graves, nous devons vous en parler en détail. Dans le bouddhisme primitif, le fait de tuer désignait essentiellement le meurtre d’un être humain, c’est ce qui est le plus grave. Plus tard on a aussi pris sérieusement en considération les êtres vivants de grande taille, les grands animaux domestiques et d’autres êtres vivants d’une certaine taille. Pourquoi, dans les milieux de la cultivation et de la pratique, le fait de tuer a-t-il été tellement pris au sérieux? Autrefois, dans le bouddhisme, on disait que ceux qui n’auraient pas dû mourir devenaient, après avoir été tués, des âmes solitaires et des fantômes errants. Les cérémonies de délivrance dont on parlait autrefois étaient destinées à ces gens-là. Si on ne faisait pas ces rituels pour les délivrer, ces êtres n’avaient ni à manger ni à boire et se trouvaient dans une situation très misérable, voilà ce qu’on affirmait autrefois dans le bouddhisme.» (Zhuan Falun, Le problème de tuer)
«Question: Ma troisième question: le livre parle du problème de tuer des êtres vivants. Tuer crée un karma criminel considérable. Si on se suicide, est-ce aussi un crime?»
«Réponse: C’est un crime. Cette société humaine actuelle est devenue mauvaise, toutes sortes de phénomènes étranges et curieux apparaissent. On parle d’euthanasie, on fait mourir quelqu’un par une piqûre. Savez-vous pourquoi on le fait mourir? Parce qu’on trouve qu’il souffre. Mais nous, nous pensons qu’il est en train d’éliminer son karma quand il souffre, il aura un corps soulagé et sans karma quand il se réincarnera, un grand bonheur l’attendra dans sa prochaine vie. Quand il élimine le karma dans la souffrance, il se sent sûrement très mal. Vous ne lui permettez pas d’éliminer son karma et vous le tuez; mais là, vous tuez un homme, n’est-ce pas? Il est mort avec son karma, il devra le payer en entier durant sa vie ultérieure. Qu’est-ce qui est correct d’après vous? Le suicide constitue encore un autre crime. Parce que la vie des gens est programmée, vous dérangez l’ordre de tout l’ensemble établi par la déité. A travers ce que vous faites vous remplissez votre devoir envers la société, les gens sont liés entre eux par ce genre de relations. Si on se tue, on bouleverse le programme établi par la déité, non? Elle ne vous pardonnera pas de l’avoir bouleversé, c’est pourquoi le suicide est un crime.» (Enseignements à Sydney, 1996)
De toute évidence, aucun vrai pratiquant de Falun Dafa n’envisagerait de commettre un acte d'auto-immolation. En fait, on a découvert que les gens qui ont participé à la mise en scène des «auto-immolation» n’étaient pas des pratiquants de Falun Gong et il n’existe aucun rapport valable sur des pratiquants de Falun Gong ayant tué ou s’étant suicidés avant ou après cet incident.
Au contraire, les pratiquants de Falun Gong apprennent à être patients et à prendre les choses quotidiennes avec légèreté. Il ne faut pas oublier que la Chine connaît l’un des taux de suicide les plus élevés au monde. Un grand nombre d’articles de partages écrits par les pratiquants sur le site Minghui montrent que nombreux sont ceux qui n’avaient aucun espoir dans la vie avant d’apprendre le Falun Gong. Après être devenus pratiquants, ils ont retrouvé un but dans la vie et l’optimisme, ils ont commencé à considérer leurs problèmes comme des défis à surmonter. C’est un phénomène courant. Comme des dizaines de millions de personnes pratiquant le Falun Gong en Chine et à l'étranger, cette discipline a permis de sauver de nombreuses vies.
11. Un microphone, nettement visible, en face de Wang Jindong
Lorsqu’on regarde attentivement la scène de méditation de Wang Jindong, on peut déceler le clignotement du flash d’un microphone d’enregistrement dans le coin gauche de l'écran. Le microphone est juste en face de Wang Jindong. Puis la prise de vue se déplace rapidement vers la droite, afin de cacher le microphone. Cette observation confirme que le caméscope était juste en face de Wang Jindong – la meilleure position pour filmer. Comme on entend très nettement ce qu'a crié Wang Jindong, le cameraman devait être très près de lui, sinon il aurait été impossible d’obtenir une telle qualité d'enregistrement audio. Cela prouve aussi qu'il y avait une autre personne pour filmer Wang Jindong à part les gens qui avaient leur caméra dans une housse et ont pu filmer la scène à distance.
Les paroles que Wang Jindong a criées au moment de son immolation et qui ont été diffusées sur CCTV ont été enregistrées si clairement que la distance d'enregistrement ne pouvait dépasser les dix mètres. Si, selon les reportages officiels, tout l’incident n'a duré qu’environ une minute du début à la fin, le son et les détails n’auraient pu être si bien enregistrés, à moins que les caméras n’aient été prêtes à enregistrer et mises en place avant l’incident.
À noter également: quand un journaliste prend une interview à l’extérieur, il tient son microphone sous la bouche de la personne qui parle afin que sa voix soit nette. À la télévision, la voix de Wang Jindong était forte et nette.
12. Plusieurs personnes jouent le rôle de Wang Jindong
L’image de «Wang Jindong» du film de CCTV (photo N°2) ne correspond pas à la photo de Wang Jindong (photo N°1). Regardez la photo de Wang Jindong: le lobe de l'oreille est près de la tête et l’oreille a une forme allongée, alors que l’oreille de l’immolé est petite et ronde. Alors l’homme qui s’est immolé était-il le vrai Wang Jindong?
L’homme photographié pendant une interview donnée à la CCTV plus tard, (photo N° 3) ne correspond pas non plus aux deux autres.
13. La technologie de reconnaissance vocale prouve que différentes personnes ont joué les rôles de Wang Jindong et de Liu Baorong dans les interviews
Wang Jindong et Liu Baorong, deux des «immolés» sont apparus sur la CCTV pour donner plusieurs interviews. L’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG – World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong) a analysé leur voix par ordinateur. Ils ont conclu que Wang Jindong et Liu Baorong dans la première vidéo n’étaient pas les mêmes que ceux de la deuxième.
Selon le porte-parole de la WOIPFG, une source fiable provenant de Chine a révélé que le Wang Jindong de l’auto-immolation était en fait un officier de l’Armée populaire de libération.
14. Les images vidéo ne provenaient pas de CNN comme annoncé par CCTV
Les médias chinois ont affirmé que les cadres en gros plan avaient été filmés par des journalistes de CNN. Cependant, Eason Jordan (responsable des informations sur CNN), a été cité dans le Washington Post disant que «les images utilisés dans les reportages de la télévision chinoise ne pouvaient pas provenir d’une vidéo de CNN, étant donné que le cameraman de CNN a été arrêté presque immédiatement après le début de l’incident». CNN n’a donc pas eu l’occasion d’enregistrer la moindre séquence.
Pourquoi la police a-t-elle empêché CNN de filmer l’incident et a confisqué sa caméra? Les autorités chinoises ne voulaient-elles pas que la CNN filme les séquences de l’incident afin qu’elles soient diffusées dans le monde entier?
Si on regarde à nouveau la bande de la Chinese Central TV, on peut remarquer un homme portant une housse de caméra. Il semble être en train de filmer l’incident de près. Qui est-il? Pourquoi la police ne l’arrête pas de la même manière qu’elle a arrêté les journalistes de la CCN?
Pourquoi les autorités ont-t-elles menti au sujet de la provenance de la vidéo? Pourquoi ne pas révéler l’origine des gros plans, même s’ils ont été pris par un agent de police qui passait juste par hasard?
15. Le PCC a d’abord parlé de cinq pratiquants impliqués, puis plus tard de sept
Dans le premier reportage de Xinhua, cinq personnes étaient impliquées dans l’incident; cependant, une semaine plus tard, il a été annoncé que sept personnes s’étaient immolées, dont une fillette de 12 ans. Il faut noter qu’un des journalistes de CNN qui était sur place n’a vu que cinq personnes et aucun enfant.
16. Une fillette de douze ans chante après une trachéotomie
Li Chi, le directeur adjoint du service des brûlés de l’hôpital de Jishuitan à Pékin, a déclaré après l’incident: «Nous avons reçu quatre patients. Ils avaient tous de graves blessures respiratoires à la trachée. Ils risquaient de s’étouffer à chaque instant. Alors, nous avons tout de suite et en même temps opéré les brûlures de leur peau et effectué les trachéotomies.»
Lors d’une trachéotomie, un tuyau est placé dans la gorge au-dessous des cordes vocales de sorte que le patient puisse respirer. Le patient ne peut pas utiliser la bouche pour respirer et l’air ne peut pas atteindre les cordes vocales ni le larynx, le patient ne peut donc pas parler. Cela prend plusieurs jours pour qu’un adulte s’adapte à cette situation et beaucoup plus de temps pour un enfant. Si un patient veut vraiment parler, il doit couvrir l’ouverture du tuyau, mais sa voix sera interrompue et peu claire. Cependant, les reportages issus d’une interview avec la victime de 12 ans faits par Xinhua, offrent un tableau différent.
La petite fille, Liu Siying, se trouvait dans un état grave: sa trachée a été ouverte, mais elle pouvait chanter et parler haut et fort avec les journalistes après seulement quatre jours. D’un point de vue médical, c’est impossible.
17. Liu Siying, privée des visites de sa famille, meurt mystérieusement
Les autorités n’ont pas permis aux journalistes autres que ceux de l’agence de presse Xinhua d’interviewer Liu Siying âgée de 12 ans, ni aux membres de sa famille de lui rendre visite. Sa grand-mère a même été menacée au point que cette femme âgée est devenue terrifiée à la seule idée d’être interviewée par des journalistes.
Le personnel médical de l’hôpital de Jishuitan a annoncé que la cause du décès de Liu Siying était très suspecte. Elle est décédée subitement le 17 mars 2001, alors qu’elle était sur le point de quitter l’hôpital. Un membre du personnel qui avait soigné Liu Siying à l’hôpital de Jishuitan, a déclare: «Liu Siying est décédée subitement au moment où ses brûlures étaient plus ou moins guéries, sa santé s’était globalement améliorée et elle était prête à quitter l’hôpital. La cause de son décès est très suspecte.» Les jours précédant son décès, dont le vendredi 16 mars 2001, un jour avant son décès, l’électrocardiogramme de Liu Siying et d’autres examens médicaux montraient tous des résultats normaux. Puis, le samedi 17 mars 2001, entre 11h et 12h, les médecins ont tout à coup découvert que Liu Siying se trouvait dans un état critique. Elle est décédée peu de temps après. De plus, dans la matinée du 17 mars 2001, entre 8 h et 9h, le directeur de l’hôpital de Jishuitan et le chef de service de l’administration médicale de la ville de Pékin lui ont rendu visite dans sa chambre d’hôpital et lui ont assez longtemps parlé. «À ce moment, Liu Siying était encore animée et active», a avoué le membre du personnel. L’autopsie de Liu Siying a été effectuée à l’hôpital Jishuitan, mais son rapport d’autopsie a été rédigé par le service des urgences. En outre, le rapport d’autopsie ne révèle aucune discussion concernant ce cas. Il ne contient qu’une déclaration générale selon laquelle elle est décédée probablement suite à des problèmes liés au myocarde.
Parmi les personnes accusées d’auto-immolation, Liu Siying était celle qui était la plus susceptible de divulguer les secrets, car elle était très jeune et dans son cas, les menaces auraient pu être moins efficaces qu’avec les adultes. Les adultes peuvent être emprisonnés ou isolés du monde extérieur, au moins temporairement. Mais Liu Siying était trop jeune pour être détenue. Par conséquent, la détenir ouvertement aurait pu avoir des conséquences extrêmement négatives, mais sa libération aurait pu mettre les autorités en péril au cas où elle commencerait à parler et faire connaître la vérité. La seule façon de garantir son silence et d’éviter la divulgation de secrets était celle de l’éliminer.
18. Du matériel de lutte contre l’incendie apparaît soudain sur la place Tiananmen le jour des auto-immolations
Le 16 février 2001, le Beijing Evening News a rapporté qu’«il y avait 3 ou 4 policiers éteignant le feu sur chaque immolé». Au total, ils avaient environ 25 outils de lutte contre l’incendie.
Cette version diffère nettement de l’émission diffusée par la Chinese Central TV. L’émission de CCTV a montré qu’il n’y avait que deux voitures de police sur les lieux. Habituellement, les agents de police qui patrouillent sur la place Tiananmen n’ont pas d’outils de lutte contre l’incendie et les images ne montrent aucun équipement de ce genre présents sur la place Tiananmen. À Pékin, le bâtiment le plus proche du Monument aux Héros du Peuple où a eu lieu l’incident se situe à au moins 10 minutes à pied. Où les policiers ont-ils trouvé cet équipement et comment sont-ils arrivés si rapidement? Pourquoi deux véhicules de police auraient transporté 25 outils de lutte contre l’incendie en patrouillant sur la place Tiananmen? S’attendaient-ils à devoir éteindre le feu ce jour-là?
19. Les extincteurs n’étaient du type normalement utilisé par la police
Dans les séquences vidéo, les extincteurs utilisés lors de l’incident sont du même genre que les grands extincteurs utilisés à l’intérieur des bâtiments, leur taille correspond approximativement à la longueur d’un bras d’un adulte. Les extincteurs qu’on peut trouver dans les voitures de patrouille de marque IVECO doivent être plus petits, de la longueur de l’avant-bras d’un adulte. Il est donc probable que les extincteurs utilisés dans l’incident aient été amenés sur place en avance.
20. Une femme boit une demi-bouteille d’essence et survit pour en parler
Liu Baorong, une autre présumée immolée, n’a jamais été mentionnée dans le premier reportage de l’agence de presse et il n’y a pas de vidéos prouvant qu’elle était sur la place Tiananmen. Elle a affirmé qu’elle était prête à s’immoler mais a changé d’avis à la dernière minute quand elle a vu les autres partir en flammes. Dans une interview vidéo, elle déclare: «J’ai bu une demi-bouteille et je voulais verser le reste sur mon corps.»
Si on avale 3 grammes d’essence par kilo de poids corporel, cela entraînera la mort. Pour une personne du poids de Liu, une demi-bouteille d’essence aurait suffit pour la tuer.
À suivre: 54 faits prouvant que les auto-immolations de la place Tiananmen ont été mis en scène (Deuxième partie)
Version en anglais:
54 Facts That Reveal How the ‘Self-Immolation’ on Tiananmen Square Was Actually Staged for Propaganda Purposes – Part 1
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