Li Bai: Le sage de la poésie chinoise. (Kiyoka Chu/La Gran Época) |
Déjà petit, Li Bai était intelligent et plein d’assurance. À l’âge de dix ans, il se distinguait dans la composition de poèmes et de couplets antithétiques. Il apprit aussi l’art martial de l’épée, et parvint à des réalisations remarquables tant dans l’art littéraire que celui de l’épée.
Lorsqu’il eut vingt ans il entreprit de voyager à travers la Chine, visitant les montagnes les plus connues. À l’âge de 26 ans, il entreprit un nouveau voyage dans le but de trouver sa carrière officielle, arrivant à parcourir la moitié de la Chine.
Pendant le voyage, Li Bai aidait les pauvres, sa générosité l’amena à faire don de tout ce qui lui appartenait. Lorsqu’un de ses amis mourut de mort subite, il fut profondément affligé et organisa la cérémonie funèbre pour enterrer son ami au bord d’un lac. Les gens préférant généralement être enterrés dans leur ville natale, selon les coutumes d’alors, Li Bai se promit devant sa tombe, d’envoyer sa dépouille dans sa ville natale. Un an plus tard il entreprit un voyage spécial pour aller chercher les os de son ami et les porta pendant un long voyage jusqu’à la ville de ses ancêtres où ils furent enterrés.
À l’âge de 42 ans, il fut recommandé à l’Empereur de Tang par un fonctionnaire impressionné après avoir lu ses poèmes. L’empereur promulgua un édit sollicitant Li pour qu'il vienne à Chang’an servir à la cour. Après avoir servi l’empereur quelque temps, Li Bai se rendit compte que l’Empereur n’appréciait que son talent littéraire, mais n’accordait aucune valeur à ses conseils politiques.
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Ayant de plus en plus de mal à supporter l’arrogance de la famille impériale, et son talent suscitant l’envie et la diffamation de puissants courtisans, il comprît que sa place n’était plus à la cour.
Li Bai quitta la capitale et commença à voyager de nouveau comme un Taoïste. Durant son voyage, il ne perdit jamais son assurance et son esprit invincible, ne renonça pas à son ambition, y compris lorsqu’il tomba dans la pauvreté.
Il fut aussi influencé par le bouddhisme comme le montrent certains de ses poèmes.
Les poèmes de Li Bai reflètent son profond sentiment patriotique envers la dynastie Tang, et sont aussi emprunts de philosophie érémitique, de daoïsme et de courtoisie.
Y compris durant les moments difficiles de sa vie, Li Bai laissa à la postérité de nombreux et magnifiques poèmes dont plus de 900 furent réunis et compilés dans un livre ultérieurement largement diffusé, et devenu un précieux patrimoine de la littérature et de la poésie chinoise.
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