Une Canadienne révèle la portée du Parti communiste chinois

Audition au tribunal de Toronto sur la répression en Chine
 
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La résidente de Toronto Jin Rong à l’extérieur de la Cour supérieure de l’Ontario, après son témoignage sur la culpabilité de l’ancien fonctionnaire chinois Bo Xilai pour sa détention illégale et la torture qu’elle a subies en Chine en 2000. (Matthew Little/Epoch Times)


S’adressant à une salle d’audience bondée du tribunal de Toronto, Jin Jong, une mère et comptable canadienne, Jin Jong, a raconté son arrestation et sa détention avant de finalement s’enfuir de Chine pour avoir osé demander au régime d’arrêter la répression de la pratique spirituelle Falun Gong.


Son témoignage devant la Cour supérieure de l’Ontario a révélé comment un réseau de fonctionnaires du Parti communiste chinois a agi en marionnettistes dans les coulisses, manipulant de nombreux organes du régime chinois, de la police aux administrations universitaires, et leur coopération avec une agence de type gestapo dite " Bureau 610".


Nommé d’après la date de sa création il y a plus d’une décennie, le 10 juin (6/10), le Bureau 610 a été établi pour éliminer le Falun Gong en Chine et relève directement du Parti communiste chinois (PCC).


Le troisième jour de l’audience de Jin, qui poursuit en justice l’ancien haut fonctionnaire du PCC Bo Xilai, le tribunal a pu apprendre comment le Parti imprègne toute la société chinoise.


Cela inclut d’endoctriner les élèves avec la propagande et l’idéologie politique du Parti tout au long de leur cursus scolaire. Jin a avoué avoir dû étudier les enseignements politiques du PCC quotidiennement à l’université à raison de deux cours par semaine.


Alors que ce cours politique n’avait rien à voir avec son diplôme en comptabilité, il était obligatoire pour tous les élèves, a-t-elle souligné au tribunal.


Le PCC dispose aussi de secrétaires du Parti placés à tous les niveaux. Ces secrétaires travaillent en étroite collaboration avec le Bureau 610, a témoigné Jin, racontant sa première détention dans un hôtel de Pékin utilisé comme prison par les agents du Bureau 610 de Dalian.


Ce réseau de fonctionnaires et le Bureau 610 opérant sous la direction du Parti a systématiquement détruit sa vie, a affirmé Jin dans sa déclaration sous serment déposée plus tôt.


Dans son témoignage, mercredi Jin a raconté comment les membres du PCC de son université l’ont surveillée et réprimandée pour les avoir embarrassés aux yeux de Bo Xilai en se rendant à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong.


Sa camarade de chambre était également un membre du Parti qui était contrainte de la surveiller en permanence, l’accompagnant partout et l’attendant devant la porte quand Jin allait aux toilettes.


Jin a été détenue à deux reprises en 2000 et a été battue, menacée en permanence et soumise au lavage de cerveau dans un centre de rééducation.


Bo et ses subordonnés sont étroitement liés au prélèvement d’organes en Chine. Coïncidence, il était aussi étroitement impliqué dans la première usine de plastination de corps humains qui ont fait le tour du monde dans le cadre d’expositions très largement populaires.


Selon des documents obtenus par la télévision NTD, la première usine de plastination a été autorisée en 1999 dans la ville de Dalian quand Bo en était le maire et secrétaire du Parti.

Version anglaise
Canadian Reveals Reach of Chinese Communist Party

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