Japon : Des professionnels médicaux assistant à des conférences sur les greffes condamnent les atrocités de prélèvement d'organes en Chine

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Le 13ème Congrès de la Société asiatique de transplantation et le 49ème Congrès annuel de la Société de transplantation du Japon ont eu lieu du 2 au 7 septembre au Centre International de Conférence de Kyoto, au Japon. Plus de 2000 médecins et de professionnels médicaux de pays asiatiques assistaient aux conférences.


Les pratiquants de Falun Gong du Japon ont saisi cette opportunité pour attirer l'attention sur les atrocités de prélèvement forcé d'organes commises par le Parti communiste chinois (PCC) contre des prisonniers de conscience, en majorité des pratiquants de Falun Gong. Ils ont collecté des signatures pour aider à mettre fin à ces crimes.


Collecter des signatures à l'entrée du congrès de transplantation

Des pratiquants de Falun Gong se tenaient silencieusement le long des routes menant au lieu de réunion et aux hôtels hébergeant les congressistes. Ils tenaient des banderoles avec des messages à la fois en anglais et en japonais dénonçant les atrocités de prélèvement forcé d'organes en Chine.


Des pratiquants ont appelé les professionnels de la santé assistant au congrès à prêter attention aux crimes contre l'humanité perpétrés par le PCC. Ils ont encouragé les médecins à signer la pétition initiée par l'organisation Médecins contre le prélèvement forcé d’organes (en anglais DAFOH : Doctors Against Forced Organ Harvesting) qui demande au Haut-Commissaire aux Droits Humains de l'Organisation des Nations Unies d'aider à mettre fin aux atrocités.

Sur les banderoles, on pouvait lire : « SOS, Secourez (les pratiquants de) Falun Gong en Chine pour empêcher que leurs organes soient prélevés alors qu'ils sont encore vivants ». Le message a bouleversé les participants à la conférence et les passants.


Des médecins signent la pétition, montrant leur soutien pour mettre fin aux prélèvements forcés d'organes

Le matin, de nombreux médecins ont accepté les documents d'information alors qu'ils étaient en route vers le congrès et sont revenus à la table de collecte des signatures mise en place par les pratiquants après les réunions à midi ou dans l'après-midi pour signer la pétition. Un certain nombre de médecins ont dit être déjà au courant de la question et d'accord que cela devait immédiatement être stoppé.

Un médecin japonais a dit avoir été informé des prélèvements forcés d'organes en Chine au cours d'une conférence sur les greffes d'organes au Japon il y a quelques années. Il a dit qu'il était difficile d'imaginer qu'une pratique aussi odieuse continue encore. Il a signé la pétition.

Un médecin de Kyoto a parlé avec un pratiquant pendant près de 20 minutes. Il a demandé à avoir des informations détaillées sur cette atrocité et a dit vouloir définitivement prêter attention à cette question.


Attention de la part de la presse japonaise

David Matas, renowned Canadian human rights lawyer and the co-author (with David Kilgour) of the book Bloody Harvest: The Killing of Falun Gong for Their Organs , was invited to attend the congress.


David Matas, avocat international renommé des droits humains et co-auteur (avec David Kilgour) du livre Prélèvements Meurtriers—L'assassinat des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes était invité à assister au congrès.

M. Matas s'est adressé à l'assistance le 4 septembre, lors d'un débat. Il a parlé de ses enquêtes sur les prélèvements forcés d'organes perpétrés par le régime communiste chinois. Son discours a davantage éveillé les consciences de la société japonaise sur la situation des prélèvements forcés d'organes en Chine.

Plusieurs médecins se sont montrés très concernés et ont posé de nombreuses question à M. Matas. Un journaliste d'une importante agence de presse au Japon s'est rendu spécialement à Kyoto depuis Tokyo et a interviewé M. Matas pendant deux heures.

Plusieurs entités médiatiques locales ont assisté à la conférence de presse organisée par M. Matas et par les pratiquants de Falun Gong japonais. Ils ont interviewé M. Matas et lui ont posé de nombreuses questions concernant les prélèvements forcés d'organes.

Appeler à des lois liées à la transplantation d'organes

Des pratiquants de Falun Gong ont rendu visite aux autorités préfectorales de Kyoto pour présenter des documents, espérant que les autorités rendent illégal le fait que des patients japonais se rendent en Chine pour des greffes d'organes inconvenantes.

Au cours d'un autre séminaire sur les greffes d'organes en Chine organisé le 5 septembre à Osaka, M. Matas a appelé les autorités japonaises à passer des lois liées aux greffes d'organes. Il a également demandé aux autorités de refuser l'entrée de médecins chinois ayant participé aux prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants.

Furuhashi Kunio, ancien membre du Parlement japonais, a soutenu la proposition de M. Matas. M. Shigeo Omae d'une association japonaise des droits humains a également dit que d'un point de vue humanitaire, le prélèvement forcé d'organes n'aurait jamais dû avoir eu lieu.

Version anglaise
Japan: Medical Professionals Attending Transplantation Conferences Stand Up Against Organ Harvesting Atrocities in China

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