Le citoyen canadien Zhang Kunlun passe ses journées à sculpter méticuleusement et à peindre des œuvres d'art représentant des scènes du ciel, remplies d'iconographie et de symbolisme bouddhiques.
"Quand vous tracez un trait, tout ce qui vous concerne, vos qualités, votre moralité, vos expériences de vie et même votre santé y ont été inscrits", explique l'ancien professeur d'art. "C'est le reflet de votre nature profonde. Donc, un artiste doit être une personne noble et morale, et une personne réfléchie."
Il ne fait aucun doute que les expériences de vie de Zhang sont montrées à travers ses œuvres. Une de ses huiles, Le mur rouge, représente symboliquement le règne du Parti communiste chinois, un mur rouge effondré. Les caractères pour "répression" y sont gravés.
Un homme, dêvétu jusqu'à ses sous-vêtements, est enchaîné contre le mur, torturé, mais son esprit résiste. Un autre médite avec une détermination inébranlable, alors qu'il est arrosé d'eau glacée. Encore un autre se tient dans une posture contrainte et douloureuse contre un mur, surveillé par la police chinoise.
La peinture, a confié Zhang, est représentative de ce qu'il a vécu quand il est retourné en Chine en 2000 pour s'occuper de sa belle-mère âgée.
En juillet 2000, Zhang a été emmené en garde à vue, parce qu'il pratiquait la discipline spirituelle du Falun Gong. Zhang a été envoyé dans un centre de détention où 18 détenus étaient entassés dans un espace de 20 mètres carrés.
Zhang a été condamné à une amende de 10 000 yuans (1250 euros; selon les statistiques officielles, en 1999, le salaire annuel moyen dans le secteur de l'éducation et de la culture en Chine était de 8510 yuans), il a été torturé avec une matraque électrique si sévèrement qu'il a eu des difficultés à marcher pendant trois mois, il a aussi été forcé de s'asseoir droit sur un petit banc nuit et jour à regarder des films de propagande diffamant sa croyance spirituelle.
"Leur but était de nous empêcher d'avoir ne serait-ce qu'une minute pour pouvoir penser de façon indépendante", a déclaré Zhang. Ceux qui ont protesté contre le traitement ou ont tenté de pratiquer la méditation du Falun Gong ont été parfois brûlés ou battus jusqu'à l'inconscience.
En décembre, Zhang a été transféré au camp de travail Wangchun, où l'endoctrinement et la torture psychologique sont montés d'un cran. Zhang était sous la surveillance constante de quatre ou cinq personnes qui l'entouraient constamment, débattant et tentant de discréditer le Falun Gong.
"J'étais surveillé 24 heures par jour par un groupe de policiers. Après des jours et des nuits d'interminables lavage de cerveau, tromperie, coercition et violences psychologiques, je me suis presque effondré. Une pareille torture mentale était encore pire que la torture physique.»
Avec l'aide du gouvernement canadien et d'Amnesty International, Zhang a été libéré de sa détention le 10 janvier 2001 et est retourné au Canada avec une détermination renouvelée pour dénoncer la persécution qu'il avait traversée.
En 2003, Zhang et un certain nombre d'autres artistes du Falun Gong ont commencé à travailler à une exposition d'art qui rendrait compte du traitement des pratiquants en Chine. Leur but n'est pas seulement de faire connaître la persécution en Chine, a-t-il dit, mais aussi d'inspirer des valeurs positives de courage, de bonté et de pureté. Depuis lors, leur exposition fait le tour du monde et touche le public partout où elle passe.
Zhang dit que depuis qu'il pratique le Falun Gong, la qualité de son travail s'est considérablement améliorée.
"Tout au long de leur vie, ces artistes avaient cherché un moyen pur et sans tache de s'exprimer à travers leur art, mais sans pouvoir le trouver", a déclaré Zhang, décrivant ses collègues dans l'Art de Zhen, Shan, Ren (Vérité, Compassion, Tolérance) une exposition internationale d'art. "Ils n'ont pu retrouver un état d’esprit pur qu'à travers la pratique du Falun Gong."
"Après avoir purifié leur esprit, ils ont pu se libérer de l'influence des innombrables notions et trouvé leur véritable identité. C'est seulement alors qu'ils ont été en mesure d'exprimer les côtés d'eux-mêmes qui sont naturellement bons et aimables", a déclaré Zhang.
Zhang estime que s'il peut transmettre les principes de "Vérité, Compassion et Tolérance" du Falun Gong à travers son art, il peut, à sa manière, faire du monde un endroit meilleur, et dans lequel il n'y aura pas de persécution pour les générations à venir.
"La raison pour laquelle [l'ancien chef du PCC] Jiang Zemin et le régime communiste ont pu persécuter le Falun Gong, c'est qu'ils ont attaqué et détruit les valeurs et la morale traditionnelles, plongeant la Chine dans la confusion", a-t-il déclaré.
"Je veux dire aux gens une vérité à travers ma peinture. Dans l'Univers, il y a un principe auquel personne ne peut échapper : les bonnes actions seront récompensées par le bien, tandis que les actes répréhensibles et les actes malveillants feront face à la rétribution", a ajouté Zhang.
"Le Falun Gong enseigne aux gens à être de bonnes personnes, mais le [régime communiste] les persécute brutalement", a déclaré Zhang. "Pour chacun qui qu'ils soient, leurs attitudes et comportements détermineront leur avenir."
Adapté de l'article Zhang Kunlun : un Canadien torturé en Chine par le journal Epoch Times (http://www.theepochtimes.com/n3/139446-in-canada-chinese-immigrants-find-freedom-to-live-their-beliefs/) avec la permission du Centre d'information du Falun Dafa.
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