Eradiquer les notions ordinaires : La peur d’être importunée

Je n’ai jamais aimé demander de l’aide. Je ne dérangerai pas les autres pour avoir de l’aide si je peux gérer les choses moi-même. Je pensais que j’étais désintéressée et indépendante. Je ne demandais pas d’aide quand je faisais face à des choses que j’étais incapable d’accomplir. Parfois, je ne demandais pas d’aide même si je devais finir la tâche avec de mauvais résultats. Cette notion a apporté beaucoup de problèmes dans ma cultivation. Parfois je me sentais malheureuse et irritée; je pensais que mon idée était bonne, mais je ressentais pourtant toujours que quelque chose n’allait pas.

Une fois, alors que j’étais assise en lotus, j’ai soudainement remarqué ma disposition d’esprit de vouloir tout faire par moi-même et de ne pas vouloir déranger les autres, j’ai vu qu’il était nécessaire de l’éliminer. La racine était que je ne voulais pas déranger les autres parce que j’avais peur d’avoir à rendre les faveurs en retour. L’attachement à la peur d’être accablée par les besoins des autres m’avait été " cachée" pendant des années. Cela m’a souvent mise dans des situations bizarres et suscité de forts sentiments, mais je n’avais jamais été capable de l’identifier.

Maître n’a-t-il pas souvent parlé "de suivre le cours des choses" ? J’ai finalement compris : suivre le " cours naturel " et ne pas " suivre le courant". Lors d’une récente visite au domicile d’une voisine, celle-ci m’a donné un morceau de gâteau au moment de mon départ. Pour être honnête, je n’en voulais pas. J’aurai fini par le jeter même si je le prenais. Cependant, je n’ai pas refusé sa pâtisserie. Malgré le fait que je n’aurais pas été embarrassée si quelqu’un refusait un cadeau venant de moi, ma voisine toutefois est une personne ordinaire. J’avais à prendre en considération ses sentiments. De plus, ne pas vouloir accepter sa pâtisserie signifiait que je ne voulais pas lui rendre la politesse dans le futur. Parfois, je perçois les relations avec les gens ordinaires comme étant très ennuyeuses. Je préfère plutôt ne pas prendre un petit cadeau comme un morceau de gâteau et ne devoir aucune faveur à personne. Est-ce la façon de penser d’une personne altruiste? N’est-ce pas également de la sentimentalité? En réalité, j’utilisais le"désintéressement" pour cacher mon cœur égoïste.

Fearing Being Bothered: Eradicating Ordinary Notions

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