Assumer notre mission et accomplir nos serments- nous sommes des disciples de Dafa pleins de compassion et de dignité solennelle (suite et fin)

Partage à la conférence internationale de la capitale des USA, 2012
 
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Suite de http://fr.clearharmony.net/articles/201210/110530.html


1 Nier fondamentalement les arrangements des forces anciennes et marcher avec droiture sur mon propre chemin


Dans “Enseigner le Fa à la Conférence de Chicago 2004 ” Maître dit :


“Nous nions jusqu'à l'émergence des forces anciennes et tout ce qu'elles ont arrangé; nous ne reconnaissons pas même leur existence. Nous nions fondamentalement toutes leurs choses, et seules les choses que vous faîtes tout en niant et vous débarrassant d'elles est la vertu majestueuse. Ce n'est pas que vous cultivez au sein des épreuves qu'elles ont créé. Mais plutôt que vous marchez bien sur votre propre chemin tout en ne les reconnaissant pas , ne reconnaissant pas même l'élimination des manifestations de leurs épreuves."(traduit de l'anglais)


J’ai pris conscience du Fa du Maître et marché sur mon propre chemin. J’ai été détenue pendant trois ans, quatre mois et six jours au total, entre le poste de police, le centre de détention, la cour de justice et la prison. Pendant tout ce temps, j’ai réussi à nier les arrangements des forces anciennes. Je n’ai jamais coopéré avec eux et j’ai toujours refusé de réciter les règlements de la prison, ou de faire des rapports aux gardiens, d’avoir ma photo prise, d'apposer mes empreintes, signer mon nom ou effectuer du travail forcé. Tous leurs règlements pour les criminels ne s’appliquaient pas à moi. J’avançais sur mon chemin au milieu de l'arrangement des forces anciennes mais les forces anciennes n’existaient pas dans mon esprit. Je les considérais comme rien du tout et n'essayais pas de ressentir ce que c’était que d’être détenu.


Lorsque j’étais détenue, j’étais droite et agissais de façon raisonnable. Je n’ai commis aucun crime. Je n’avais
pas peur. Maître et Dafa étaient dans mon coeur. J’étais si fière de porter le nom de Disciple de Dafa de la période de rectification du Fa. Je clarifiais la vérité à tous ceux que je rencontrais et révélais la persécution. Je faisais cela pour les sauver, comme Maître l’a enseigné:


“Les disciples de Dafa travaillant contre la persécution est ce qui a lieu en surface, mais la réalité est que ce sont des actes consistant à sauver les gens, sauver les êtres .” (“Clarification”)(Traduit de l'anglais)

Je ne m’inquiétais de ma propre sécurité et je ne ressentais aucun grief. Je souriais tous les jours et je ne faisais pas semblant. C' était le véritable reflet de mon état d'esprit.

Dans la prison, quand les détenues rencontraient la police, elles devaient faire un pas de côté et faire face au mur. Un jour que la directrice de district se dirigeait vers moi, je lui ai fait face et n’ai pas fait un pas de côté. Elle s’est tournée vers moi et a dit: "Tu as une contenance sincère et tu n’as pas l’air d’une mauvaise personne ". Elle a senti la beauté de Dafa à travers moi.


Dans le camp de travail de Masanjia, la notoire chef d’équipe Wand a voulu un jour prendre mes empreintes digitales et j’ai refusé. Elle a attrapé ma main et a demandé à une gardienne de l’aider. Je l’ai prévenu que cela ne servait à rien car la force ne peut changer le coeur d’une personne. J’ai aussi émis la pensée droite et demandé au Maître de m’aider. Puis le miracle s'est produit. Lorsque j’ai retiré ma main, elle est presque tombée. Elle a fait un pas en arrière et s'est cogné dans le mur. Puis elle a sauté sur moi et repris ma main. Lorsque j’ai retiré ma main, elle est presque tombée encore une fois. Cela s’est passé de même la troisième fois. À la fin, elle n'avait plus l'esprit clair et a laissé tomber.


En prison, j’étais détenue dans un département où on fabriquait des vêtements. Le premier jour, la chef d’équipe a laissé une pratiquante ‘transformée’ m’apporter plusieurs choses. Son travail était de me surveiller. Notre tâche était de couper les fils pendant des vêtements. Lorsque la pratiquante ‘transformée’ allait prendre les ciseaux, je lui ai dit devant la chef d’équipe: "Tu peux le faire toi-même, je ne vais pas le faire". La chef d’équipe a alors répliqué : "Le travail est facile et tout le monde doit travailler". J'ai répondu avec confiance : "Travailler fait partie de la ré-éducation. Je n’ai commis aucun crime donc je n’ai pas besoin d’être ré-éduquée. Donc je ne travaillerai pas. Même si ce n’est pas un travail difficile, je ne vais pas le faire. C’est une question de principe. C’est une humiliation et je ne m’y soumettrai pas".


Un jour, une directrice spécifiquement chargée de tranformer les pratiquantes m’a donné un livre disant du mal de Dafa. Je l’ai pris et l’ai jeté dans la poubelle immédiatement. Elle a eu peur et l’a retiré de la poubelle. Elle m’a donné trois autres livres similaires et je les ai déchirés. Un jour elle a voulu que je lui en rende un pour le donner à une autre pratiquante. Je lui ai dit que je l’avais déchiré. Elle m'a dit avec colère: "Si tu ne veux pas les lire, ça va. Mais pourquoi les as-tu détruits?". " C’est plein de mensonges et renverse le noir et le blanc. Je lui ai répondu que je ne pouvais pas laisser quelqu’un d’autre lire ce livre empoisonné". Je pensais en moi-même : "C’est ma responsabilité en tant que disciple de Dafa." La directrice est alors partie, amère.


Un jour, trois prisonnières qui allaient au travail ont poussé une pratiquante de 70 ans qui est tombée. J’en ai entendu parler et j’ai appris que la pratiquante avait alors crié: "Falun Dafa est bon!". J’en ai été ému aux larmes. J’ai analysé la situation selon le Fa du Maître et j’ai su ce que j’avais à faire. D’abord j’en ai parlé à ma chef d’équipe dont l’attitude devenait meilleure à force de clarification. Elle m'a dit: "Tu as une bonne situation maintenant que plus personne ne te surveille. Ne t’occupes pas de cela, ce ne sont pas tes affaires". "Ses affaires sont mes affaires", lui ai-je répondu, "Nous sommes des pratiquantes. Je ne peux pas laisser des prisonnières battre une autre pratiquante. S’il vous plaît, dites à la directrice que je veux lui parler". La chef d’équipe est partie faire son rapport à la directrice mais celle-ci ayant peur de moi, a refusé de me parler. Au même moment, mon fils était en route pour me rendre visite et il avait cinq heures de route pour arriver à la prison. Ils m’ont menacée de ne pas me laisser le voir si je continuais à vouloir soutenir l’autre pratiquante. Dafa est digne et les pratiquants ne font qu’un seul corps. J’étais déterminée à l’aider même au prix de ne pas voir mon fils. Ce qui arriva et mon fils est reparti tristement. J’ai commencé une grève de la faim pour protester. Avant de commencer, je me suis posée la question si j’étais vraiment déterminée à le faire jusqu’au bout. Ma réponse a été que ma vie était dédiée à Dafa. Je ne ressentirais aucune pitié si je devais perdre ma vie pour Dafa. Ma grève de la faim a duré trois jours. Grace à la protection du Maître, je n’ai pas ressenti la faim et la grande tâche brune qu'il y avait sur mon visage depuis plus de 40 ans a disparu. Je savais que c'était un signe d’encouragement du Maître. Le quatrième jour, la directrice s’est inquiètée que cet incident n'empire et elle est venue me voir. Elle a puni les trois détenues qui avaient maltraité la pratiquante. Encore une fois, j’ai sauvegardé le Fa et effrayé les mauvaises personnes. Aussi longtemps qu’il le faudra, je ne laisserai personne maltraiter des pratiquants.


Un jour, cette directrice m’a appelée dans son bureau. Je suis entrée la tête haute et un sourire aux lèvres. Elle m'a dit : « Tu es une hors-la-moi et tu entres dans mon bureau comme si tu passais la barrière d’un village et ne me salue même pas". J'ai répliqué : « Madame la directrice, depuis le temps que je suis ici, n'avez-vous pas encore compris que je ne suis pas une criminelle. Vous ne pouvez pas agir avec moi comme avec une criminelle". Elle s’est alors tournée vers les deux guardiennes et a dit : " Je suis en colère aujourd’hui. Notre district a perdu des points à cause d’elle et nous aurons moins de bonus cette année. Il y a plus de 50 pratiquantes ici et c’est la seule qui ne travaille pas". Puis elle s'est tournée vers moi: "Ne cultives-tu pas la compassion? Pourquoi ne penses-tu pas avec plus de droiture pour tout le monde? Nous avons travaillé trés dur toute l’année». Alors je lui ai dit: « Madame la directrice,c’est la faute du parti communiste, pas la mienne. C’est eux qui nous font du mal à vous et à moi. Maintenant vous parlez d’agir avec droiture. Vous connaissez les pratiquants de Falun Gong depuis plusieurs années et vous savez que ce sont de bonnes personnes, les plus droites en fait. Mais pour maintenir votre position sociale et pour de l’argent, quand votre chef vous dit de dire que nous sommes des démons, vous le dites. Quand ils vous ordonnent de nous ‘transformer’, vous le faites. S’ils vous disaient que le charbon est blanc, vous le diriez aussi : alors êtes-vous droite? Mais moi, je suis sincèrement droite quand je dis ‘Falun Dafa est bon’ alors que je pourrai y perdre ma vie. Je n’ai pas peur de la détention et j’ose dire non, et vous, osez-vous? Qui est droite ici, vous ou moi?» Elle était tellement en colère qu’elle n’a pas dit un mot et a quitté la pièce. L’autre guardienne restée dans la pièce a dit: "Regarde", tu l’as tellement mise en colère qu’elle en tremble». Puis la gardienne s'est mise à rire. En fait, personne n’aime ceux qui persécutent les pratiquants de Falun Gong.


Avant que je ne sois relâchée, la chef d’équipe et la directrice m’ont dit: « Tu n’as jamais rien signé depuis que tu es ici. Aujourd’hui, tu dois signer ceci pour être relâchée". J’ai souri : " Je ne suis pas supposée être ici de toute manière. Il n’y a pas de notion de relâcher ou non, et je ne vais pas signer ceci ". La chef d’équipe n’a eu d'autre choix que de le signer à ma place.


Un avocat sauvé pour son attention envers les bonnes personnes

J’ai demandé à ma famille d’engager un avocat pour me défendre. Je le connaissais déjà pour lui avoir clarifier la vérité dans le passé. C’est une personne droite que j’avais aidé à quitter le PCC. Il était heureux de travailler pour moi. Plus il en savait sur le dossier, mieux il connaissait la vérité. Il a dit : "Je vous admire tellement! Vous avez un tel coeur et vous souffrez pour les autres sans aucun regret".


À la cour, il m’a défendu passionnément et n’a cessé de faire appel pour mon acquittement. Quand le juge m’a condamnée à trois ans de prison, j’ai crié : "Falun Dafa est bon!". " Falun Dafa est la loi juste", "Croire n’est pas un crime!" et " Falun Dafa a été victime de la propagande". Mon avocat a été trés ému et a dit aux autres : "Je suis avocat depuis 10 ans et je n’ai jamais été secoué et effrayé comme ceci auparavant. Ses cris m'ont fait sentir immédiatement que le CCP devait vraiment être détruit! Il doit être détruit. J’en avais les larmes aux yeux ".

Lorsque je suis sortie du tribunal, il y avait à côté de moi un jeune policier qui était aussi bouleversé. Il a presque crié: "Faites appel ! Vous devez faire appel! ". " Bien sur, je vais faire appel. Merci ".

Un jour, mon avocat est venu avec le directeur de son cabinet et je lui ai clarifier la vérité. Il a accepté de quitter le PCC. Mon avocat lui a même dit: " Vous devriez l’écouter. Elle ne peux pas avoir tort." Alors il a quitté le PCC avec joie.


Quelqu’un du Bureau de justice a menacé mon avocat mais celui-ci n’a pas eu peur. Il a même pris la défense d’un autre pratiquant plus tard. C’était un couple et l’état de cultivation de la femme n’était pas vraiment bon à cette période. Mais quand ell a vu l’avocat qui les défendait avec courage à la cour, cela l’a encouragée et elle s'est débarassée de ses attachements humains.


Un mois aprés mon appel à la cour intermédiaire, mon inculpation a été maintenue. Bien que je savais que mon appel ne changerait pas grand-chose à ma situation, ce que je voulais, c’était le processus. Je voyais l’appel comme une opportunité de clarifier la vérité, de valider le Fa et de sauver les êtres. Beaucoup de gens qui étaient impliqués dans mon appel ont été sauvés. Avant d’être transférée à la prison, mon avocat m’a rendu visite encore une fois au centre détention. Je n’ai jamais pu oublier ce jour là. Il a passé ses mains à travers les barreaux pour prendre mes mains menottées dans les siennes et m’a dit : "Il va falloir prendre soin de vous à la prison. Le PCC peut faire beaucoup de mauvaises choses". J’ai compris ce qu’il craignait et je lui ai répondu: " Rassurez-vous, ils n’oseront pas". Nous avions tous deux les larmes aux yeux Nous nous sommes tenus les mains un long moment- une vie sauvée qui était attentioné se souciant d'une bonne personne et établissant sa vertu majestueuse.

Maître veille avec compassion et le disciple cultive avec diligence

Pendant ma détention, sous la protection bienveillante du Maître, j’ai aidé plus de 100 personnes, incluant policiers, avocats, et criminels à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Et parmi eux, neuf personnes ont commencé à pratiquer.

Pendant ma détention, j’ai pu rester droite et je n’ai pas collaboré avec les persécuteurs principalement grâce à deux compréhensions . La première, je dois n'être attachée ni à la vie ni à la mort. Quand un pratiquant n’a plus cet attachement, la vie et la mort se tiennent à l'écart de lui. Quand un pratiquant n’a pas peur d’être persécuté, la persécution se tient à l'écart de lui. J’avais une compréhension profonde de :

    "Si vous pouvez abandonner la vie et la mort, alors vous êtes une divinité; si vous ne pouvez pas abandonner la vie et la mort, alors vous êtes un être humain - voilà la différence" (Enseignement aux Etats-unis, Enseignement de la Loi à New-York)


Deuxièmement, faire les trois choses que le Maître nous demande de bien faire. Faire face à toute situation avec les critères de Dafa et regarder à l’intérieur m’aide à voir la vérité de ce qui m’arrive. Valider le Fa est quelque chose de tellement sacré que je dois avoir un coeur trés pur, non égoïste et plein de compassion. Je dois toujours penser aux autres. Lorsque j’arrivais à le faire, je sentais que Maître était prés de moi à tout instant. Tant que que je faisais les choses sur la base du Fa, le Maître prenait soin de tout.


Des pratiquants m’ont apporté beaucoup d’aide lorsque j’étais en détention. Ils ont fabriqué de petits livrets pour clarifier la vérité et sont allés clarifier les faits comme un seul corps. Ils ont choqué et destabilisé les forces anciennes avec beaucoup de force. Je remercie sincèrement les pratiquants de Chine et ceux en dehors de Chine, et plus spécialement ceux de ma région. Ils ont émis la pensée droite dans la proximité de la prison et ont formé un champ d’énergie fort et pur. Cela a eu pour résultat que beaucoup de pratiquants ont pu surmonter pas mal de difficultés et pu me passer un jingwen du Maître: l'“Enseignement du Fa à la Conférence de New York 2008 ”. J’étais si heureuse et je le chérissais tellement que j’ai mémorisé tout le jingwen. Maître a dit : “Dans ce monde, les épreuves dues au démon auxquelles Maître fait face, de même que la pression qui les accompagne, arrivent chaque jour en plus grand nombre que par dizaines de milliers, toutefois aucune d’entre elles n’est parvenue à me faire vaciller et cela ne peut pas être fait. Personne ne peut altérer ce que je veux faire, Personne ne peut l’altérer, peu importe la forme que prennent les épreuves dues au démon auxquelles je fais face. Il en est de même pour votre validation de la Loi."

Maître m’a encouragée et mes pensées droites sont devenues de plus en plus forte. Plus de trois ans ont passé, et comme dit le Maître:


“Peu importe les épreuves ou les péripéties par lesquelles les disciples de Dafa sont passés au long du chemin, rétrospectivement, ce n’était qu’une sorte d’épreuves dues au démon. Cela vous a rendus plus mûrs et vous a aidés à enlever vos attachements humains dans le processus, culminant dans votre progression vers la plénitude parfaite. C’est le chemin que vous avez parcouru. En regardant en arrière, vous verrez que tel a été le cas.” (“Enseignement de la Loi à la conférence de New York, 2008”)


Pendant les trois années de détention, j'ai pu sentir que le Maître s'occupait de moi à tout moment. Je n’aurais pas pu traverser ça sans le Maître ou Dafa. J’apprécie profondément le Maître et Dafa. Maintenant je suis dans un environnement moins stressant où je n’ai plus de test de vie et de mort mais il y aura d’autres genres de tests et d’autres difficultés. À chaque minute je me rappelle de ne pas me relâcher et je pense à tout ce qui m’arrive selon les critères du Fa. Je peux faire mieux, toujours mieux. Je coopérerais avec les pratiquants d’en dehors de Chine pour aider le Maître à rectifier le Fa et sauver plus d’être. Merci maître. Merci compagnons de pratique.


Version chinoise


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