Bonjour vénérable Maître, bonjour compagnons de pratique !
En juin 2011, ma vie allait relativement bien. En surface, tout, maison, famille, amis, etc., se déroulait confortablement et sans problème. J'avais également un nouvel emploi que j'appréciais.
Bien sûr il y avait des moments et des situations difficiles de temps à autre ou au moins disons moins confortables. Ma plus grande difficulté était le manque d’énergie. Enseigner une classe de quatre heures me laissait complétement épuisée et il me fallait 24 heures pour retrouver ma force. Ce n’était pas facile (Quelques mois plus tôt j’avais fait un bilan de santé et avais reçu un certificat de bonne santé.)
Dans l’édition de juin 2011 d’un magazine auquel j’étais abonnée il y avait un article sur le Falun Dafa et la persécution. J’ai été attiré par la partie expliquant la pratique des exercices de qigong que vous pouviez apprendre et pratiquer chez vous. Quelques minutes plus tard je faisais des recherches sur Internet. Presque aussitôt, j’ai trouvé le premier livre Falun Gong. J’ai lu et lu et fini le livre en quelques heures.
Ensuite j’ai commencé à lire
J’ai également commencé à pratiquer les exercices seule en prenant les vidéos comme instructeur. Toutefois en réalisant que j’avais besoin d’aide j’ai regardé la liste des points de pratique et j’en ai trouvé un près de mon domicile le samedi matin à 8h00. En général je me réveille à 11h00 du matin les samedi et parfois même les jours de semaine. Toutefois aujourd’hui je me lève tôt et émets les pensées droites au temps fixé pour tous les pratiquants dans le monde.
J’ai rencontré une pratiquante qui vivait près de chez moi et j’ai commencé à pratiquer avec elle une fois par semaine à son domicile. Elle répondait à mes questions avec une grande patience, pratiquait les exercices avec moi et me faisait sentir que j’étais le bienvenu.
Cela fait un peu plus d’un an. Aujourd’hui je pratique les exercices, j’étudie et suis engagé dans des projets de Falun Dafa en moyenne au moins 6 heures par jour. Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui ma principale priorité est Falun Dafa à la fois dans mes pensées et mon emploi du temps. Ayant compris des choses que je n’avais pas compris auparavant, je ne me vois plus vivre dans ce monde comme un non pratiquant.
Falun Dafa et notre Maître bienveillant et compatissant m’ont donné l’opportunité de cultiver. Je n’ai jamais eu une telle opportunité dans ma vie auparavant bien que l’ayant cherché partout. Je pense que grâce à Falun Dafa mon
Falun Dafa m’a également apporté le bonheur. Qu’est-ce que le bonheur après tout ? C’est que notre existence et nos actions sont confirmées. En outre maintenant ma vie a un sens. Chaque aspect de ma vie a pris de l’importance, par exemple mes relations avec les gens autour de moi y compris mon époux, ma mère et mon frère. Aujourd’hui j’arrive à les accepter mieux et j’ai beaucoup plus de compassion et de tolérance envers eux. Je les accepte tout simplement tels qui sont. Je me contente de leur parler du
Pour faire court, maintenant que Dafa m’a donné une meilleure compréhension des tests que j’ai rencontrés, ma vie est devenue beaucoup plus facile et meilleure. Quant à la douleur ou autre inconfort corporel, ce pourrait être du karma qui remonte en surface et qui s’élimine de mon corps ou peut être des inconforts pour m’aider à m’améliorer ou encore différentes énergies à l’intérieur de mon corps. Après tout je suis une pratiquante.
Si quelqu’un me dit quelque chose de désagréable, c’est une occasion de regarder en moi, apprendre une autre chose, identifier un autre attachement et corriger une chose de plus. Peu importe ce que c’est, c’est une bonne chose. Je cultive et pratique. Je rencontre de telles expériences pratiquement chaque jour, parmi les gens ordinaires et parmi les pratiquants.
Par exemple, j’ai distribué des invitations pour l’exposition des œuvres des pratiquants quand l’exposition est arrivée dans ma région. Le soir en arrivant à l’endroit de l’exposition on m’a demandé de distribuer des invitations aux passants dans ce quartier animé en les informant de l’exposition. C’était la première fois de ma vie que je m’adressais à des passants avec ou sans dépliants. J’étais donc là, distribuant des invitations aux passants en disant : "Puis-je vous inviter à une exposition très intéressante !” Les invitations sont parties en peu de temps La plupart des gens étaient intéressés et ont commencé à lire tout en marchant. Je leur ai souri et ils m’ont rendu mon sourire. J’ai distribué toutes les invitations que j’avais et j’en ai pris d’autres et les ai distribués encore et encore.
Une heure après alors que je me préparais à partir le coordinateur est venu et m’a dit qu’il y avait eu des plaintes de personnes disant que les gens qui distribuaient les invitations avaient fait pression sur eux.
J’ai analysé mes actions selon Authenticité, Compassion, Tolérance en cela avec légèreté. Je me suis demandée : “Etait ce moi? Ce n’est pas possible et d’ailleurs nous avons fini pour la soirée, ça n’a plus d’importance.” Puis j’ai complètement oublié.
Toutefois, la plainte a fait de nouveau surface durant notre réunion de groupe le vendredi ainsi que dans des réponses de courriel ici et là. Je me suis dit : “Que se passe-t-il ? Que veulent-ils ? Quel genre de personne peut se plaindre au sujet d’une invitation à une exposition?” Je me disais également: “Ce sont les forces anciennes, les mauvaises forces, les forces qui interfèrent. Absurde ! Je ne vais pas leur prêter attention. ” Ou encore “Ce n’était pas moi? Je me suis bien conduite” et ainsi de suite, c’est-à-dire je me trouvais des excuses et regardais à l’extérieur et pas à l'intérieur.”
Toutefois j’ai commencé à y penser. J’étudie le Fa, je pratique et cultive, donc rien n’arrive sans raison. “Regardes en toi” me suis-je dis “Que peux-tu apprendre de ça ? Pourquoi est-ce arrivé le soir où tu y étais ? Quelle est ta responsabilité? Y-a-t-il une différence que cela soit arrivé à cause de toi ou de quelqu’un d’autre ? Bien sûr que non. Est-ce important que ceux qui se sont plaints aient pu ne pas être justes? Bien sûr que non ? Alors cherches ce que tu as pu faire qui a besoin d’être corrigé ?”
Deux jours plus tard je suis retournée à cet endroit, pensant que peut-être je pourrais me remémorer l’incident et savoir ce qui s’était exactement passé. Que voulait m’enseigner le Maître ?
Soudain tout est devenu clair : c’était mon enthousiasme, le contentement de soi, j’avais agis avec un trop grand enthousiasme et m’étais sentie très satisfaite d’être capable de rester debout au milieu de la rue à distribuer des invitations aux gens. Je l’avais bien fait puisque les gens me rendaient mon sourire. J’aidais à sauver les gens. L’ensemble de la situation de la plainte était là pour m’enseigner et m’ouvrir les yeux afin que je puisse éliminer le contentement de soi et en ai conscience dans le futur. Notre xinxing est la chose la plus importante dans la cultivation.
Dans la leçon quatre de Zhuan Falun le Maître dit ::
- "Au cours de la cultivation et de la pratique, nous les êtres humains, nous avons vraiment de nombreux attachements auxquels entant que pratiquants de gong nous devons renoncer: le désir de se faire valoir, la jalousie, l’esprit de compétition et l’exaltation."
Les première fois que j’ai lu ça, je n’ai pas compris pourquoi on devait renoncer à l‘attachement à l’exaltation ou au contentement. Pour moi il était clair que nous devons abandonner les attachements liés à la jalousie, à se faire valoir et à la compétitivité. Mais qui y-a-t-il de mal à être enthousiaste ? J’ai pensé que ça pourrait avoir un rapport avec ce que je vis maintenant que mes enfants ont grandi et que j’étais très heureuse. J'ai donc pensé que je devais me débarrasser de quelque chose - l'attachement à nos enfants, quelque chose que j'avais des difficultés à abandonner. Pourtant, à part cela, je ne comprenais pas vraiment pourquoi nous devrions abandonner le contentement, qui est aussi de la joie, de l'enthousiasme, de la satisfaction. La joie, l'enthousiasme et la satisfaction ne sont-ils pas tous bons utilisés avec discernement?
Dans la leçon huit, dans la section “L’exaltation” Maitre parle du contentement de soi qui peut nous faire paraître anormaux aux yeux des gens. Cela m’a fait penser : “Bien sûr, avoir un comportement anormal n’est pas bon, mais un peu de contentement qu’y a-t-il mal à cela ?” Maître conclut en disant :
- "Dans les autres aspects de la cultivation et de la pratique, et tout au long de ce processus, on doit également veiller à ne pas développer l’exaltation, car cet attachement peut très facilement être exploité par des démons."
Quand on ne comprend pas, on ne comprend pas. Même en contemplant ces mots, je ne pensais qu’au contentement qui pourrait entraîner un comportement incorrect.
Dans la leçon six, le Maître nous parle d’un pratiquant qui a cultivé au niveau d’un arhat :
- "Je vais vous raconter une histoire bouddhiste: il y avait une fois un homme qui s’était donné beaucoup de peine pour cultiver jusqu’au niveau d’arhat, comment aurait-il pu ne pas être ravi puisqu’il était sur le point d’obtenir le Fruit juste et de devenir un arhat? Il allait sortir des Trois Mondes! Mais sa joie était une forme d’attachement, l’exaltation. Un arhat doit être dans le non-agir, son cœur doit rester inébranlable, tandis que lui, il a chuté et sa cultivation a été vaine. Comme il avait cultivé en vain, il a donc dû recommencer à cultiver."
Là également chaque fois que je lis ce passage, même s’il comporte une explication de la joie venant de l'excitation, je n'en avais pas vraiment une compréhension profonde. Pourtant, je savais déjà par expérience et surtout à travers la cultivation, que lorsque je suis incapable d'aller au fond de quelque chose, c'est que j'ai quelque chose de valeur à apprendre.
Maintenant, après l'expérience de l'exposition, j'ai une compréhension différente de l'attachement à l'exaltation. Par conséquent, je comprends mieux les passages que je viens de citer.
Le contentement de soi est une émotion de gens ordinaires. C'est une émotion qui nous aide à évoluer dans ce monde humain, car quand il y a l'enthousiasme, la joie ou le contentement, nous faisons mieux notre travail. Je l'ai expérimenté dans mon travail auparavant.
Cependant, au-delà de la personne ordinaire, le contentement est un attachement inutile. Peu importe ma motivation, que ce soit pour sauver les êtres ou pour autre chose, je devrais renoncer à cet attachement de contentement, ce qui est en fait une sorte de complaisance. Nous devons faire les choses par compassion et avec le calme dont le Maître parle, poussé par la volonté de donner aux autres, agissant sans rien prendre à cœur, avec joie et une bonté qui irradie vers l'extérieur et non vers l'intérieur. La joie et la gentillesse devraient toujours être présentes dans notre cœur et pas seulement en raison de certaines actions ou certaines choses que les gens disent.
En outre, le contentement entrave les pensées et des actions droites, car il interfère avec la rationalité. Comme cela est arrivé dans le cas des invitations, le contentement de soi, l'enthousiasme et la satisfaction que je ressentais ont aveuglé ma rationalité et mon calme. Comme preuve, je peux dire comment, lorsque les plaintes ont été portées à mon attention, j'étais totalement incapable de me rappeler si j'avais réellement dit quelque chose à quelqu'un qui aurait pu lui laisser une impression que j’en faisais trop.
En ce moment où j'écris ces mots, je travaille encore sur cet attachement de contentement, en prenant soin de ne pas tomber dedans. Maintenant, dès que je suis consciente d’un attachemenT, il m’est plus facile de m’en occuper et de le traiter.
Merci Maître, mon Maître de m’avoir donné une échelle pour monter au ciel.
Et mes excuses si quelque chose n’est pas en accord avec le Fa – ce ne sont que mes compréhensions actuelles.
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