Avant de pratiquer le Falun Gong, j'étais toujours préoccupé par mes intérêts personnels. Je racontais davantage de mensonges que de vérités et j'aidais seulement les autres quand cela m'arrangeait. Les gens savaient que j'étais rusé, astucieux et sournois. En octobre 1998, j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong à l'âge de 23 ans.
Lorsque j'ai écouté le vidéo des conférences de Fa du Maître pour la première fois, je me suis endormi et je me suis réveillé lorsque le Maître a terminé la conférence. C'était exactement comme ce que le Maître a dit :
- "Parce qu'ils ont une maladie dans la tête et il faut y remédier. Ces personnes ne supporteraient absolument pas une opération dans la tête, il faut donc les plonger dans un état d'anesthésie sans qu'elle le sache. Pourtant, certains n'ont pas de problème d'ouïe, ils ont beau dormir profondément, pas un seul mot ne leur échappe, ils ont tout retenu; à partir de là ils vont se sentir pleins d'énergie, ils n'auront pas sommeil même après deux jours sans dormir. Ce sont des situations différentes, tout doit être réajusté, votre corps entier doit être complètement"
En suivant les principes du Falun Gong, j'ai abandonné la cigarette, les jeux d'argent et les mensonges. J'ai commencé à considérer les autres dabord en faisant les choses et à les aider sincèrement. Quand je recevais de la fausse monnaie lors de transactions d'affaires, je la détruisais sans prêter attention à sa valeur. Je pensais qu'en la laissant en circulation, cela causerait du tort aux autres. Chaque fois que je voyais des caillous ou des briques sur la chaussée, je les ramassais aussitôt pour empêcher que quelqu'un ne trébuche ou ne se blesse dans un accident au cours de la nuit.
Le Journal de la police provinciale a voulu écrire un article sur moi
Les routes de notre région sont très sauvages et accidentées. Un jour d'hiver en 2000, je roulais en motocyclette sur l'autoroute provinciale. Lorsque j'ai atteint la périphérie de la ville, j'ai vu plusieurs briques qui étaient tombées d'un tracteur, éparpillées au milieu de la route qui auraient pu facilement causer des accidents. Je me suis rangé sur le bas-côté et j'ai commencé à enlever les briques pour qu'elles ne bloquent pas la circulation.
Alors que j'avais presque terminé, une voiture de police est passée. Elle a alors ralenti, changé de voie et s'est dirigée vers moi. Cinq personnes sont sorties de la voiture et l'une d'elle a dit qu'ils étaient des journalistes du Journal de la police provinciale. Ils pensaient que ce que j'avais fait était une très bonne action et voulaient que je remette les briques au milieu de la route le temps de prendre des photos afin d'écrire un article à mon sujet. J'ai répondu: « Je suis un pratiquant de Falun Gong. Si je ne pratiquais pas le Falun Gong, je n'aurais pas retiré ces briques. Il fait si froid aujourd'hui. Quel genre de personnes feraient ce genre de bonne action de nos jours ? " . Ils m'ont dit que si je ne disais pas que je pratiquais le Falun Gong, ils écriraient un article à mon sujet dans leur journal. J'ai répondu : "Si je ne pratiquais pas le Falun Gong, je ne l'aurais pas fait. Je ne peux pas faire ça. " Voyant que j'insistais pour qu'ils mentionnent le Falun Gong, ils ont laissé tomber et sont repartis .
"La route du Falun Gong"
Entre octobre et novembre 2000, il semble qu'il ait plu constamment. Une route de deux kilomètres, faite de graviers et de terre, relie notre village à la ville et n'avait pas été entretenue depuis plusieurs années. Il y a trois usines de papier dans notre ville et quatre dans le village voisin avec plusieurs camions faisant des aller-retour, les traces de roues avaient créé des sillons dans la chaussée, et ça devenait dangereusement boueux lorsqu'il pleuvait. J'ai parlé à un pratiquant qui possédait un petit tracteur et à deux nous avons décidé de réparer la route.
Nous avons conduit le tracteur jusqu'à une usine de papier de notre village et nous avons parlé avec le directeur de l'usine. Nous lui avons dit que nous étions des pratiquants de Falun Gong et que nous nous portions volontaires pour réparer la route. Nous avons ensuite dit que nous aurions besoin qu'ils nous donnent des cendres de charbon, pour lesquelles nous allions payer. Le directeur n'arrivait pas à croire que des pratiquants de Falun Gong soient venus demander de réparer la route gratuitement et il a dit que nous pouvions prendre tout ce que nous voulions. Des ouvriers de l'usine nous ont aidés à remplir le tracteur de cendres de charbon. Nous nous sommes ensuite rendus à l'usine suivante et les directeurs nous ont offert des cendres de charbon et toutes les briques non-utilisées lors de la construction de l'usine.
Six villages utilisaient cette route et des gens y passaient constamment. Certains se demandaient si les autorités du village nous avaient demandé de réparer la route et voulaient savoir si nous étions payés. Nous avons pu parler du Falun Gong à tous ceux qui s'arrêtaient pour discuter avec nous.
Un soir, alors qu'il commençait à faire noir et que nous étions sur le point de partir, un petit tracteur transportant des fertilisants est passé par là. Puisque les parties de la route venant tout juste d'être pavées avec des cendres de charbon étaient encore fraîches, le tracteur s'y est embourbé. Nous avons tenté d'aider le conducteur à le pousser, mais sans succès. Nous avons ensuite tenté de remorquer le tracteur en utilisant le tracteur du pratiquant, mais également sans succès. J'ai alors demandé au pratiquant de conduire jusqu'au terrain d'artillerie tout proche pour leur demander un plus gros camion. Le pratiquant a pensé qu'ils demanderaient sûrement de l'argent si nous leur demandions d'emprunter leur camion. J'ai dit : "Dis-leur seulement que nous sommes les pratiquants de Falun Gong qui se sont portés volontaires pour réparer la route. S'ils demandent de l'argent, alors paie-les. C'est parce que nous réparons la route que le tracteur s'est embourbé." Le pratiquant est donc parti demander un camion.
Le conducteur du tracteur de fertilisants a compris que nous tentions sincèrement de l'aider et nous a offert ses cigarettes, nous appelant " frères" . Nous avons décliné ses cigarettes et lui avons expliqué que nous sommes des pratiquants de Falun Dafa. Après un certain temps, le pratiquant est revenu avec un camion militaire très puissant qui a facilement remorqué le tracteur de l'homme hors de la boue. Le conducteur du tracteur était très touché et voulait nous donner de l'argent, mais nous avons décliné. Nous avons été en mesure de lui clarifier les faits au sujet de Falun Gong.
Sur le chemin du retour, le pratiquant conduisant le tracteur nous a raconté que le commandant du terrain d'artillerie voulait initialement 90 yuans pour l'emprunt du camion. Toutefois, lorsqu'il lui a dit que nous étions des pratiquants de Falun Gong qui s'étaient portés volontaires pour réparer la route, il a dit qu'il était d'accord que je l'emprunte si j'achetais un petit cadeau au conducteur du véhicule. Le pratiquant a donc dépensé 20 yuans et lui a acheté quelques choses pour le remercier.
Au cours des jours pendant lesquels nous avons réparé la route, les passants et les gens de notre village et des villages avoisinants ont pu apprendre les faits au sujet du Falun Gong et les gens de notre région ont commencé à appeler la route " La route du Falun Gong ".
Pendant l'été 2005, j'ai pris un taxi et suis passé sur cette route. J'ai parlé du Falun Gong au conducteur pendant le trajet. Il m'a alors raconté qu'il avait déjà conduit un tracteur de fertilisants et était resté pris sur cette route. Je ne lui ai pas dit que j'étais un des pratiquants qui l'avait aidé. Mais avant notre arrivée à destination, je l'ai aidé à quitter le Parti communiste chinois et je lui ai appris à réciter " Falun Dafa est bon. Authenticité- Bienveillance- Tolérance est bon".
Version anglaise: http://en.minghui.org/html/articles/2012/9/21/135515.html
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