J'ai écrit maintes fois aux principaux dirigeants du PCC dans notre agglomération afin de valider la grandeur du Falun Dafa et j'ai envoyé des lettres aux différentes organisations gouvernementales pour expliquer les faits sur Dafa. Le secrétaire du PCC de l'agglomération a donné des ordres à l'agence de la sécurité de l'état afin de localiser l'expéditeur des lettres. En septembre 2000, j'ai été repérée alors que j'expédiais d'autres lettres. J'ai été emmenée dans le Groupe de la Sécurité Politique au deuxième étage du département de police. J'ai refusé de leur fournir toute information. Quand il a été vraiment tard, les fonctionnaires m'ont enfermée dans le bureau et sont rentrés chez eux.
Je pensais que je n'avais pas violé la loi et ne voulais pas être détenue illégalement ici. J'ai regardé alentour et j'ai vu que je pouvais m'échapper par la fenêtre. Mais une foule de pensées m'a envahi. Qu'arrivera-t-il si je me brise les bras ou les jambes en sautant de cette hauteur? Et si les gardiens de sécurité à la porte d'entrée me voient avec leur lampe torche?
J'ai pressé mes mains devant ma poitrine et demandé l'aide du Maître. J'ai essayé de me calmer. J'ai pensé qu'il y avait tant de choses que je devais faire pour valider la Loi. Aussitôt que cette pensée s'est développée, je me suis immédiatement calmée.
J'ai décidé de m'échapper entre 2h30 et 3h du matin. De la fenêtre j'ai attendu que les gardiens de sécurité aient fini leur patrouille, puis j'ai jeté mon sac en bas. J'ai grimpé sur la fenêtre et atteint l'appareil à air conditionné. J'ai trouvé deux fils de fer au dessous de l'appareil pour marcher dessus tout en tenant les barres en acier à l'extérieur de la fenêtre. Puis j'ai sauté dans un espace ouvert. J'ai atteri en douceur, juste à côté d'un profond fossé. Je n'ai senti aucun impact, et je me suis senti comme une hirondelle se posant sur la branche d'un arbre.
J'ai attrapé mon sac et me suis dirigé vers la porte. Les deux gardiens de la sécurité s'étaient endormis sur leurs chaises. Ils m'ont vu me diriger vers le centre de la porte et m'ont fait signe de sortir en passant par leur chambre. J'ai réalisé que la porte était fermée et ne serait ouverte que si lorsque des véhicules devaient entrer. J'ai calmement marché dépassant les deux gardiens.
Sélection suite à un appel aux articles : extrait de 'Toutes les manifestations divines rendent hommage à la miséricorde du Maître'
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