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Un haut fonctionnaire du Consulat chinois à New York a admis lors d’un reportage vendredi l’implication du consulat dans l’instigation d’une série d’attaques qui ont commencé le 17 mai à Flushing, New York.
Dans une conversation enregistrée avec des enquêteurs de l’Organisation mondiale d’Investigation sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) le Consul Général chinois Peng Kenyu a admis avoir " encouragé "les violentes attaques contre des membres du Centre de service pour démissionner du PCC. Cette organisation, largement composée de pratiquants de Falun Gong, tient régulièrement un stand à Flushing afin de promouvoir paisiblement la démission de citoyens chinois des rangs du Parti communiste chinois (PCC) .
Des récits de témoins durant les attaques ont éveillé des suspicions quant à l’implication du consulat chinois. Un témoin se souvient avoir entendu un homme impliqué dans les attaques, en conversation sur son téléphone portable et disant " Amenez davantage de gens ici. Chaque personne sera payée 90 dollars."
Selon un officier de police de New York sur les lieux et qui n’a pas souhaité être identifié, il y avait mardi 500 manifestants.
"Ils se cachaient derrière les bâtiments et les boutiques et jetaient des choses sur ceux du Falun Gong," a dit le policier.
[Le Consul chinois de New York Peng Keyu admet avoir orchestré les crimes de haine et les violents assauts contre les pratiquants de Falun Gong à Flushing
http://www.youmaker.com/]
Un enquêteur de la WOIPFG a appelé Peng mercredi tôt dans la matinée commentant l' "énorme scène d’attaque du Falun Gong " à Flushing et demandé comment le consulat avait pu s'impliquer dans la mobilisation de centaines de gens dans un délai de temps aussi court.
L’enquêteur n’a pas été nommé et la WOIPFG a invoqué sa sécurité pour expliquer l’anonymat.
Dans la conversation, Peng a sous-entendu qu’il avait beaucoup de connexions et d’influence dans la communauté chinoise de Flushing. Peng a répondu que le consulat chinois " devait être très prudent avec ce genre d’[évènements] pour éviter de faire naître la suspicion" et déclaré qu’il était arrivé à Flushing les jours de l’attaque et avait participé à organiser les manifestants.
Toutefois, Peng a admis son appréhension d’être découvert et il a donc " encouragé [les manifestants] secrètement " pour éviter de faire naître la suspicion publique en organisant les manifestants.
Quelques centaines de gens ont reçu l’ordre d’entourer les membres du centre de service et ont été encouragés à initier une dispute, a dit Peng.
"Je suis allé là-bas avant hier et aussi il y a trois jours," a dit Peng. "Habituellement je gare ma voiture à distance parce que je dois éviter d’être vu [par des pratiquants de Falun Gong]."
Durant les premiers jours des attaques à Flushing, des manifestants soutenant le PCC ont entouré les membres du centre de service. Des photos des évènements montrent les manifestants se jetant violemment sur les membres du centre de service et les agressant verbalement. Les barricades de la police ont ensuite bloqué les deux côtés.
"Ils [les manifestants] sont venus après avoir battu [les pratiquants de] Falun Gong et je leur ai serré la main un par un," a dit Peng.
Les incidents à Flushing ont aussi attiré l’attention des médias chinois tenus d'état qui ont inondé les ondes de reportages et de vidéos de l’attaque. Selon Xinhua News, agence de presse officielle du régime chinois, les pratiquants de Falun Gong auraient semé la confusion dans un centre de dons aux victimes du tremblement de terre de force 7.9 qui a frappé le 12 mai la province du Sichuan.
Cependant, des arrêts sur image tirés des reportages vidéos ne montraient aucun signe de la présence d’un centre de dons mais plutôt des membres du Centre de service des démissions du PCC avec des bannières demandant la fin du règne du régime communiste, une activité mensuelle de New-Yorkais locaux.
Interviewés par les médias chinois, les manifestants ont nié avoir été payés ou organisés et répétaient "Nous sommes venus spontanément. "
"Je suis venu ici pour soutenir mes frères et soeurs, [pour] soutenir notre pays [de Chine], parce que je n’ai pas peur," a hurlé une chinoise face à la caméra pointée sur elle. "Je n’ai pas peur parce que je suis chinoise "
Les reportages s’appesantissant lourdement sur les questions politiques sensibles ne sont pas rares pour les médias chinois d'état et Peng admet avoir demandé aux médias chinois de couvrir les évènements à Flushing.
Les appels au Consulat chinois à New York visant à recueillir des commentaires sur le sujet sont restés sans réponse.
article original en anglais à http://en.epochtimes.com/news/8-5-23/70954.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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