Je pratique le Falun Gong ; rien de mauvais ne peut m'affecter (Partie 2)

De la première conférence de partage d'expérience écrite des pratiquants de Falun Gong en Chine
 
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Première partie à : http://fr.clearharmony.net/articles/200501/17646.html


Tout abandonner afin de chercher justice pour le Falun Dafa et Maître

Après le 20 juillet 1999, nous ne pouvions plus étudier la Loi (enseignement universel, les enseignements du Falun Dafa) ou bien pratiquer les exercices en public à cause de la persécution, mais nous avons continué les groupes d'étude de la Loi chez nous. Fin août, deux pratiquants de la province de Hubei sont venus à la maison et ont partagé leurs compréhensions qui étaient que nous devrions considérer Dafa (la Grande Loi) comme notre première priorité et que nous devrions nous efforcer de valider Dafa. Nous étions d'accord et avons pensé, "Etant donné qu'une si grave injustice a été infligée à notre Maître, nous devrions nous rendre à Beijing afin de restaurer la réputation de Maître."

Le 5 septembre, notre famille entière s'est rendue à Beijing avec de l'argent et des vêtements de rechange. Dans le but de ne pas attirer l'attention sur nous, mon mari a pris notre fils et j'ai pris notre fille, et nous sommes allés séparément à Beijing. J'ai été arrêtée peu après mon arrivée sur la Place Tienanmen, et j'ai été retenue dans un sous-sol avec un pratiquant de la ville de Tangshan. "Je dois sortir parce que je dois valider la Loi," ai-je pensé en moi-même. Aussitôt que l'officier de police qui nous surveillait a détourné son attention, je suis sortie. J'ai vu des gens qui surveillaient chaque étage, mais ils étaient en train de discuter ou de blaguer les uns avec les autres alors que je passais près d'eux, et aucun d'entre eux ne m'a remarqué.

Alors que je marchais vers la porte d'entrée pivotante, je me suis retrouvée face à face avec l'officier qui m'avait interrogée plus tôt. J'ai pensé, "Il ne me peut pas me voir." Et vraiment, il a agi comme s'il ne me voyait pas tandis qu'il passait tout près de moi. Quand je suis sortie, j'ai entendu des gens crier derrière moi, "Quelqu'un s'échappe, quelqu'un s'échappe!" Je n'ai pas regardé en arrière et j'ai couru de toutes mes forces. J'ai senti comme si mes pieds ne touchaient pas le sol, et bien que je courais vite de toutes mes forces, j'avais l'impression de faire tranquillement un jogging. Ainsi la police n'a pas pu me rattraper. Je me entré dans un taxi et je suis allée à la Gare Sud de Beijing. Cette évasion a une fois encore manifesté le pouvoir miraculeux de Dafa, me rendant plus déterminée dans ma croyance en Maître et en Dafa.

A l'aube, je suis retournée sur la Place Tienanmen et j'ai pensé à mon mari et à mes deux enfants. Presque immédiatement, j'ai aperçu mon fils debout sur la place qui me souriait. Dans mon coeur, j'ai remercié Maître pour ses arrangements. Le soir, lorsque nous sommes retournés dans notre résidence temporaire, nous avons vu un groupe de policiers qui gardaient la porte d'entrée. Depuis lors, notre famille se rendait sur la Place Tienanmen durant la journée afin de partager nos compréhensions avec d'autres pratiquants, et le soir nous allions dormir dans un hôtel.

Plus tard, le département de police local nous a mis sur une liste "recherché par la police" et ils ont affiché nos photos dans de nombreux hôtels. Chaque jour, il y avait des nouvelles de maisons de pratiquants ayant été saccagées. Pour notre sécurité, nous avons acheté plusieurs tentes et nous sommes allés sur la Montagne Jiulong. Nous avons vécu sur la montagne pendant 58 jours. La journée, nous nous rendions toujours sur la Place Tienanmen pour parler aux autres pratiquants, et la nuit, nous emmenions sur la montagne les pratiquants qui n'avaient aucun endroit pour rester. Certains pratiquants n'avaient pas beaucoup d'argent, et d'autres étaient obligés de manger les restes des restaurants. La température se refroidissait, et des pratiquants qui étaient partis de chez eux plus tôt, portaient des vêtements fins, et d'autres dormaient dans les rues la nuit. Nous avons donné pratiquement tout l'argent que nous avions emporté aux compagnons de pratique. Nous avons entendu dire que 100 yuans étaient passés des mains d'un pratiquant à un autre, car ils ne voulaient pas dépenser l'argent eux-mêmes. Beaucoup de pratiquants ont fait d'énormes sacrifices.

Un jour, j'ai rencontré quatre pratiquants de la ville de Tangshan. Ils ont escaladé trois murs du Centre de Détention de la ville de Tangshan pour s'échapper. Ils n'avaient rien d'autre que les fins vêtements qu'ils portaient. Ils n'avaient pas d'argent, aussi ils ont quémandé leur nourriture tout au long du chemin vers Beijing. Quand je les ai vu, leurs chaussures étaient complètement usées et leurs pieds étaient recouverts de sang et d'ampoules. Ils étaient recouverts de saleté, ils avaient froid et faim. Nous nous sommes étreints et avons pleuré. C'était comme si nous étions une famille enfin réunie après une longue séparation. Je leur ai immédiatement acheté des chaussures à semelles et deux ensembles de sous-vêtements, je leur ai donné à chacun 300 yuans et les ai emmené dans un endroit où ils pouvaient prendre une douche. Puis je les ai emmené sur la montagne afin qu'ils puissent se reposer et étudier la Loi.

Des dizaines de pratiquants de Dafa vivaient sur la montagne en ce temps-là. La vie était difficile dans la montagne, parce que cela prenait plus de deux heures pour aller et venir au campement, aussi il nous était très difficile d'obtenir de l'eau et de la nourriture. Nous mangions des nouilles instantanées avec de l'eau froide, et lorsque notre nourriture moisissait, nous la séchions au soleil et puis nous la mangions. L'eau était rare, et nous en gardions pour les personnes âgées et les enfants. Chaque pratiquant utilisait moins de la moitié d'une tasse d'eau pour se brosser les dents. Un rutabaga vinaigré était partagé entre nous tous, une bouchée chacun. Quand il pleuvait, la vie devenait encore plus difficile, et nous devions dormir dans l'humidité et le sol boueux, mais aucun de nous n'y prêtait attention car nous prenions nos tribulations comme une joie. Nous partagions nos expériences et nos compréhensions, et nous allions ensemble sur la Place Tienanmen afin de valider la Loi. Plus tard, des officiers du département de police sont venus dans la montagne et ont arrêté des dizaines de pratiquants. Mon fils n'avait été vu nulle part et je ne savais pas où il se trouvait.

Le 28 octobre, lorsque nous avons entendu la propagande diffamatoire du gouvernement sur les radios, nos coeurs se sont alourdis. Le jour suivant, nous sommes allés sur la Place Tienanmen et n'avions rien pris avec nous. Nous étions très calmes et sereins, et ne ressentions aucune peur. J'ai dit à Maître dans mon coeur, "Maître, me voici!" Contre le vent hurlant, nous avons marché vers le centre de la place et avons commencé à pratiquer les exercices du Falun Gong. Aussitôt, la police est arrivée et nous a emmené au Poste de Police de Qianmen. Le même jour, nous avons été renvoyés dans nos villes d'origine par les officiers du département de police local.

Je n'écrirais pas de Déclaration de Garantie, et je sortirai

Au département de police, nous avons été interrogés et filmés mon mari et moi, disant que nous étions les "personnes clefs" dans notre province. Lorsque j'ai été séparée de mon mari, j'ai tenu sa main et j'ai dit, "Qu'importe ce qui va arriver, nous devons persévérer jusqu'à la fin. N'oublie pas le titre de ton article de partage d'expérience, 'Maître m'a sauvé et je pratiquerai toujours Dafa'. Qu'importe ce qui va arriver, nous persévèrerons tous les deux jusqu'à la fin." Il m'a serré fort la main et a dit, "Ne t'inquiètes pas." Aussitôt après, j'ai entendu que mon mari avait été condamné à trois ans de travaux forcés.

Au centre de détention, quand la police m'a interrogé, je n'ai rien dit. Je savais que je ne trahirais jamais mes compagnons de pratique. Puis ils m'ont demandé d'écrire une Déclaration de Garantie, et j'ai dit, "Je ne l'écrirais pas même si vous me tiriez dessus avec une arme." Lorsque j'ai vu que les autres pratiquants abandonnaient et écrivaient les Déclarations de Garantie afin d'être relâchés, je me suis sentie très triste pour eux, aussi je leur ai dit de ne pas écrire ces déclarations. A cause de cela, le chef de division m'a frappé au visage et l'a rapporté au chef du centre de détention, disant que j'empêchais les autres d'écrire les Déclarations de Garantie.

Un jour, mon fils m'a envoyé des choses, dans lesquelles j'ai trouvé un bout de papier avec les mots, "Maman, tu me manques." Je n'ai pas pu retenir mes larmes en le lisant. J'ai mis le papier dans ma poche et je le regardais touts les fois où mon fils me manquait. Quelques jours plus tard, j'ai reçu une lettre de mes parents me demandant d'écrire une Déclaration de Garantie en échange de ma libération. J'ai aussitôt réalisé qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je pensais comme une personne ordinaire, et la perversité essayait de me détruire en profitant de mon attachement à la famille. Je me suis rappelé les paroles de Maître:

"Mes disciples! L'abandon total de ce monde pour les disciples laïques est un attachement qu'on enlève graduellement, mais pour les disciples qui renoncent au monde, il est ce qu'on doit faire en premier lieu et constitue le critère pour renoncer au monde." ("Principes pour les disciples qui renoncent au monde", Points Essentiels pour un Avancement Diligent)

J'ai quitté la maison, et maintenant je dois abandonner les attachements. Après avoir réalisé cela, ma famille a arrêté de me demander d'écrire la déclaration. Je n'avais qu'une seule pensée en tête, "Je n'ai rien fait de mal. Je n'écrirai pas de Déclaration de Garantie, et je sortirai d'ici."

Environ cinquante jours plus tard, des gens du bureau de l'administration des rues sont venus me chercher et m'ont retenu pendant encore trois jours. J'ai protesté et demandé à être relâchée. Je leur ai dit que je ferais une grève de la faim s'ils refusaient de me relâcher. Ils ont eu peur d'endosser des responsabilités, aussi ils m'ont apporté une Déclaration de Garantie pré-écrite et m'ont demandé de la signer pour qu'ils puissent la donner à leurs supérieurs. J'ai dit, "Si je fais cela, vous aurez accompli votre mission mais j'aurais échoué en tant que disciple. Si je signe mon nom, je serais en train d'insulter Dafa et moi-même." Ils sont allés voir ma belle-mère et lui ont demandé 3000 yuans. Je lui ai dit, "Mère, je n'ai rien fait de mal, ce sont eux qui commettent des crimes en me persécutant. Pourquoi devrions-nous leur donner de l'argent? Ne leur donnes pas un sou, et je n'écrirais aucune déclaration. Je sortirai!" Ils ne pouvaient rien obtenir de moi, aussi ils m'ont relâché trois jours plus tard.

Je suis une pratiquante de Falun Dafa, je ne devrais pas être envoyée dans un camp de travaux forcés

Juste après le Festival du Printemps 2000, j'ai réalisé que je devrais pratiquer ouvertement les exercices dehors. Une fois de plus, j'ai été arrêtée et envoyée dans le centre de détention pour avoir pratiqué les exercices dans le parc. Les mois suivants, il y avait des jours dits sensibles, tels que le jour du Congrès National du Peuple, le "25 avril" et le "13 mai", etc. En conséquence, j'ai passé la plupart de ces jours au centre de détention. Chaque fois après que j'étais relâchée, j'allais au parc faire les exercices et était de nouveau arrêtée. Beaucoup d'autres pratiquants ont été également arrêtés et envoyés dans des centres de détention durant cette période. Plus tard, nous avons entamé une grève de la faim pour protester contre une telle persécution. A ce moment-là, bien que j'étais déjà condamnée aux travaux forcés, à cause de la grève de la faim, j'ai été relâchée.

Juste avant le "20 juillet", un pratiquant m'a donné une brochure produite par des pratiquants de Falun Gong afin de permettre aux gens de connaître la vérité au sujet du Falun Gong et de la persécution. J'ai pensé que c'était très bien et j'ai décidé de faire plus de copies pour que les gens le lisent. Avec deux compagnons de pratique qui connaissaient la technique, j'ai acheté un PC et une imprimante. Nous avons alors mis en place notre premier site de production. Nous étions des amateurs et n'avions aucune expérience. C'était en plein milieu de la chaleur de l'été, et bien que nous portions des pantalons courts et des T-shirts tout en travaillant, nos vêtements étaient trempés de sueur. Surmontant de nombreuses difficultés, nous avons produit plusieurs milliers de copies de documents. Durant cette période, il y avait toujours des gens devant ma maison qui me surveillaient, et ils me suivaient si je sortais. Cependant, avec l'aide de Maître, j'ai toujours pu les semer. Une fois, l'un d'entre eux m'a demandé, "Comment arrivez-vous toujours à disparaître lorsque vous sortez de chez vous? Où êtes-vous allée?" J'ai répondu, "Je suis libre d'aller où je veux. Nous n'avez pas le droit d'interférer."

Le 20 juillet, la police a eu peur que nous n'allions à Beijing, aussi ils ont installé des contrôles à chaque coin de rue. Mais ils n'ont encore pas réussi à nous attraper. En fait, ce jour-là, les pratiquants ont distribué beaucoup de documents dans la ville. C'était les premiers documents dans la région et les gens les ont trouvé très bien. Beaucoup de pratiquants ont distribué les documents publiquement, clarifiant la vérité au sujet de la persécution face à face aux gens.

Le 9 août, Maître a publié l'article "Rationalité". Maître a dit,

"Certains élèves disent, pour prouver la Loi que tous aillent dans les centres de détention, dans les camps de rééducation par le travail, soient condamnés – seul cela constitue le meilleur Xiulian. Mes élèves ce n'est pas ainsi, sortir et employer différentes manières pour prouver la Loi est un comportement grandiose, mais cela ne signifie absolument pas qu'il faille absolument être arrêté par la perversité….Etre arrêté n'est pas l'objectif, c'est seulement prouver Dafa qui est véritablement grandiose, c'est pour prouver Dafa qu'on sort….Il ne faut pas se laisser volontairement emmener par la perversité." (Points Essentiels pour un Avancement Diligent II)

J'ai immédiatement assimilé les mots de Maître et me suis éveillée à un nouveau principe. Valider la Loi ne veut pas dire être arrêtée. Dans le passé, avant que je ne sorte à chaque fois valider Dafa, j'avais la pensée que je pouvais être arrêtée. Il semblait que cela était devenu une notion. Je portais même deux ensembles de sous-vêtements pour me préparer à un séjour dans le centre de détention. L'article de Maître "Rationalité" m'a aidé à comprendre beaucoup de principes et j'ai réalisé beaucoup de mes insuffisances.

Le 1er octobre, deux pratiquants de Falun Gong et moi avons fabriqué une banderole de trois mètres de long. Nous l'avons déployée sur la Place Tienanmen et avons crié fort, "Falun Dafa est bon". Nous avons été renvoyés et détenus dans un centre de détention. J'ai entamé une grève de la faim pour protester de ma détention illégale. Au douzième jour de ma grève de la faim, ils voulaient m'envoyer au Camp de Travaux Forcés Kaiping dans la ville de Tangshan, et m'ont demandé de signer un papier. J'ai refusé. Ils m'ont dit qu'ils voulaient m'envoyer au camp de travaux forcés avant le 20 juillet. J'ai dit, "Qu'est-ce qui vous fait croire que je devrais être envoyée dans le camp de travaux forcés? Quelle loi ai-je enfreinte? Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je ne devrais pas être envoyée dans un camp de travail. Je n'ai violé aucune loi. Vous êtes ceux qui violent la loi tout en l'exécutant."

Au camp de travail, quand ils ont appris que j'étais en grève de la faim depuis douze jours, ils m'ont envoyée à l'hôpital du camp de travail pour un contrôle de routine. A l'hôpital, j'ai parlé aux docteurs, leur disant les faits véritables sur le Falun Gong. Je leur ai parlé de l'amélioration que j'ai eue à la fois physiquement et mentalement après avoir pratiqué le Falun Gong et les changements drastiques de mon mari après qu'il ait commencé la pratique. Je leur ai dit pourquoi j'étais aussi déterminée bien que mon mari ait déjà été envoyé dans un camp de travail. Quand j'eu fini de parler, le docteur a mis une grande croix sur mon nom et a fermement rejeté le fait que je sois acceptée dans un camp de travail. La police qui m'avait envoyée là-bas était si inquiète qu'ils ont même été jusqu'à acheter deux paquets de cigarettes pour le docteur afin de le corrompre. Je les ai pointé sévèrement du doigt et j'ai dit, "Vous voulez me persécuter davantage avec la corruption. Aussi longtemps que je sortirais vivante, je dirais tout sur vous." C'est arrivé ainsi, peu importe combien ils ont argumenté, le camp de travail a toujours refusé de m'accepter.

De retour du camp de travail, les officiers de police se sont arrêtés dans un grand restaurant pour manger. Ils ont même commandé une boisson chaude pour moi et ont dit que les boissons froides n'étaient pas bonnes pour moi comme j'étais en grève de la faim. J'ai refusé la boisson. Pendant qu'ils mangeaient, je me suis assise les jambes croisées sur une chaise et j'ai commencé à parler aux serveuses du restaurant à propos du Falun Gong (il n'y avait pas beaucoup de clients étant donné que c'était un temps de basse saison pour les restaurants). Les deux policiers ne faisaient pas attention à ce que je faisais. Ils m'ont même demandé de boire de l'eau afin d'humecter ma gorge. Après le repas, Ils ont décidé de m'envoyer de nouveau dans le centre de détention. Cependant, le chef du centre de détention a fermement refusé de m'accepter. Ils ont dû me renvoyer chez moi.

Le jour de l'An 2001, cinq ou six d'entre nous travaillant au site de production de documents de Falun Dafa avons décidé d'aller faire pacifiquement appel une nouvelle fois à Beijing pour un arrêt de la persécution contre le Falun Dafa. Certains étaient inquiets que cela n'affecte le travail de production, mais j'ai dit, "Pas de problème. Nous rentrerons après avoir valider la Loi." A ce moment-là, les pratiquants étaient plus matures. Au début, les pratiquants étaient simplement arrêtés et enduraient les souffrances passivement. Par la suite, ils ont refusé de coopérer avec la perversité en refusant de donner leurs noms et leurs adresses, et en utilisant les grèves de la faim pour protester contre les détentions illégales. Ainsi, j'ai dit, "Aussi longtemps que nous faisons des grèves de la faim et refusons de donner nos noms et adresses, nous serons de retour en quelques jours." Exactement comme nous l'espérions, sauf pour un pratiquant qui a été détenu pendant un mois, la plupart d'entre nous sommes rentrés en une semaine. Notre travail sur le site de production n'a pas été interrompu.

Sur la Place Tienanmen, j'ai continué à crier "Falun Dafa est bon", tout en distribuant des documents à la foule. La police m'a frappé et m'a donné des coups de pied tout en me poussant dans un car de police. Pas longtemps après, le car était rempli de pratiquants arrêtés. J'étais à l'arrière. Quand le car a commencé à bouger, j'ai déployé une bannière contre les vitres du car, bannière que j'avais apporté avec moi sans avoir eu l'opportunité de l'utiliser. Les gens sur la place étaient tellement surpris de voir la bannière avec les mots "Falun Dafa est bon" dans le car de police qui se déplaçait. La police au dehors était inquiète, et ils ont poursuivi le car tout en essayant d'appeler la police à l'intérieur. Quand les pratiquants dans le car ont vu ce que je faisais, ils ont immédiatement formé un mur humain pour me protéger. Ainsi, la police dans le car n'a pas su ce qui se passait avant d'en être informé par la police de la place. Ils ont arrêté le car et plusieurs policiers ont soulevé leur matraque et ont frappé tout le monde avec frénésie, y compris les enfants et les vieux, afin de se ruer vers moi. Ils m'ont arraché la bannière et m'ont frappé sauvagement avec les matraques. Quand j'ai tourné la tête, j'ai vu que chaque compagnon de pratique était battu au point d'avoir le nez et la bouche en sang ainsi que des ecchymoses partout sur leur visage. Une dame âgée a été si violemment battue que son visage a gonflé et elle ne pouvait même pas ouvrir ses yeux. A ce moment-là, je ressentis que nos compagnons de pratique étaient si grandioses. Ils protégeaient Dafa avec leur vie.
Plus de 100 pratiquants ont été envoyés au Centre de Détention du District de Dongcheng. En sortant du car de police, j'ai vu les policiers alignés sur deux lignes. Un des officiers portait de nombreuses matraques enroulées dans un manteau militaire et les a jetées sur le sol. Il a déclaré, "Quiconque refuse de donner son nom sera battu à mort. Les hautes autorités ont déjà dit que la mort due aux coups sera considérée comme suicide."

Après cela, ils ont commencé à prendre des photos et des empreintes et à interroger les pratiquants. J'ai complètement refusé de coopérer, aussi j'ai été brutalement battue. A ce moment-là, les tortionnaires étaient très violents, spécialement dans le District Dongcheng de Beijing. Il fallait abandonner l'attachement à la vie et à la mort en ne coopérant avec aucune demande ni aucun ordre. En ce temps-là, je pensais que puisque Dafa m'avait donné la vie, je devais la rendre à Dafa. J'étais prête à tout risquer et je refusais de coopérer à toutes leurs demandes.

Lorsque j'ai refusé qu'on prenne ma photo, une femme policier a levé sa matraque pour me battre sur la tête. Immédiatement, quatre bosses enflées aussi grosses qu'un poing sont apparues sur ma tête. Finalement, nous avons tous été envoyés dans des cellules. Les pratiquants dans chaque cellule ont tous récité tout haut "Hongyin" – un recueil de poèmes de Maître et "Lunyu" (la préface du livre Zhuan Falun). Les gardiens pervers étaient tellement en colère qu'ils ont sorti un pratiquant de chaque cellule pensant qu'il en était le chef, et ont enlevé nos vêtements, nous ont retiré nos chaussures et nous ont mis dans une cellule vraiment froide. Nous avons continué à réciter les enseignements de Maître. Ils nous ont punis en nous forçant à rester debout. Nous avons alors pratiqué les exercices debout du Falun Dafa. Un compagnon de pratique a perdu connaissance et a été emmené. A ce moment-là, je pensais que je ne devais pas rester ici et que je devais être libérée aussitôt que possible. J'ai fait semblant m'évanouir et ils m'ont emmené. Quand ils m'ont ausculté, je semblais n'avoir aucune hypertension, aussi on m'a mis dans une chambre avec une infusion. Je ne me suis pas sentie très bien et j'ai vomi partout sur le lit. Ils m'ont dit que si je leur donnais mes noms et adresse, ils me relâcheraient. J'ai dit, "je demande à être relâchée sans aucune condition. Nous ne faisons rien de mal en pratiquant le Falun Dafa. C'est une croyance personnelle. C'est vous qui violez la loi. C'est Jiang Zemin qui viole la loi." Au quatrième jour de ma grève de la faim, j'ai été libérée.

(A suivre)

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