Les chevaliers, super-héros de l’histoire de France

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Miniature des Heures de Charles d'Angoulême, Cognac, France, f.53v (1475-1500) (Domaine public)


La tradition et l’histoire sont ce qui nous rapproche de ce que nous sommes et de l’endroit où nous allons. En regardant en arrière, nous pouvons comprendre notre présent, ce qui a façonné nos esprits et les valeurs universelles qui ont traversé le temps jusqu’à nous. Parmi elles, la chevalerie a laissé une empreinte dans notre mémoire collective, mêlée de loyauté, de courage et de sacrifice.


La chevalerie apparaît dans le contexte chaotique des invasions barbares et de l’effondrement social du royaume de France au Xe siècle. Les chevaliers deviennent alors des super‑héros capables de défendre l’ordre et la justice. Plus de cinq siècles après leur disparition, leur image reste présente comme celle d’hommes courageux ne reculant pas devant l’adversité, capables de se battre à un contre dix et de terrasser leurs ennemis.


Comment ces valeurs sont‑elles apparues et se sont transmises à travers les siècles ? En quoi les chevaliers ont‑ils participé à l’histoire de France telle qu’on la connaît aujourd’hui ? Quelques éléments de réponse.


Les chevaliers, une réponse au chaos du Xe siècle

La chevalerie fait son apparition au XIe siècle en France. Elle trouve son origine dans la décadence de l’autorité carolingienne au Xe siècle et le retour des invasions barbares. L’impuissance à repousser les envahisseurs entraîne la fragmentation de l’unité nationale créée quelques siècles plus tôt par Clovis et renforcée par Charlemagne.


« Le peuple cessa de compter sur le roi. Le pouvoir royal devint fictif. L’État est en faillite. Personne ne lui obéit plus. On cherche protection où l’on peut. L’autorité publique s’est évanouie : c’est le chaos social et politique. Plus de Francie ni de France. Cent, mille autorités locales, au hasard des circonstances, prennent le pouvoir » peut‑on lire dans l’Histoire de France de Jacques Bainville. La France se divise en des dizaines de fiefs féodaux, divisés eux‑mêmes en comtés, duchés et seigneuries, se comportant chacun comme des souverains en leur royaume. Une multitude de monarchies locales apparaissent et avec elle une multitude de places‑fortes faisant de la France le « pays des châteaux » (on en compte encore plus de 40.000 aujourd’hui). « Telle a été l’origine à la fois humble et grandiose, simple et magnifique, modeste et glorieuse, de ce qu’on appelle aujourd’hui la France. Ce travail immense et d’une inimaginable puissance et activité, se fit dans le courant des IXe‑XIe siècles, les plus grands de notre histoire » dira l’historien Frantz Funck‑Brentano dans La Renaissance.


Saint Georges terrassant le dragon – Raphaël, 1505 (Domaine public)


Au Xe siècle, la guerre et l’insécurité faisaient partie intégrante du quotidien des Français. Avec les barbares venus du nord, de l’est et du sud, et les bandits de grand chemin sans foi ni loi, la chevalerie apporte une réponse inespérée pour protéger la population et maintenir la cohésion du pays. Au sein de l’organisation complexe d’une France divisée en une multitude de seigneuries, la chevalerie joue ce rôle fondamental de structuration de la société du Moyen Âge. La reconstruction sociale dans laquelle se crée la nation française permet de sortir de l’anarchie.


Les chevaliers – appelés d’abord miles pour « élu parmi mille » – apparaissent initialement au sein de la noblesse. La chevalerie ne constitue pas une caste fermée et se forme progressivement en un ordre indépendant, mêlant foi et valeur militaire. Tout chevalier pouvait adouber un autre chevalier lors d’une cérémonie sacrée, si la situation l’exigeait et si l’âme était pure. À partir du XIIIe siècle, les rois vont tenter de réglementer l’adoubement pour éviter des dérives permettant à des manants de prendre les armes. L’idée est de faire revenir la chevalerie au sein de la noblesse et sous les préceptes de l’Église. Les nobles deviendront ainsi automatiquement des chevaliers et recevront des amendes « royales » s’ils refusent de prendre les armes pour défendre leur pays.


Au sein de la noblesse, les seigneurs se préparaient très jeunes au métier des armes. Ils suivaient tour à tour des formations de page, de valet et d’écuyer au service d’un seigneur, où ils étaient formés au maniement des armes, à l’équitation et à un enseignement spirituel. Vers l’âge de quinze ans, ils étaient admis au combat. Lors de la cérémonie d’adoubement, le jeune seigneur devenait chevalier et quittait son adolescence pour devenir un homme. Il prêtait serment, promettait fidélité et vouait sa vie à la protection des plus faibles contre les injustices. Dans la société du Moyen Âge, des femmes pouvaient aussi devenir chevaliers et prendre les armes aux côtés des hommes pour défendre leur terre ou leur pays.


Miniature ornant Les vies des femmes célèbres d’Antoine Dufour. Enluminure Jehan Pichore de 1506. (Domaine public)


Un code de la chevalerie permettait aux chevaliers venant des quatre coins de la France et de l’Europe de s’unir contre leurs ennemis communs. C’est à cette époque qu’ont lieu les premières croisades pour se défendre des invasions musulmanes venues du sud et préserver l’héritage civilisationnel judéo‑chrétien en Europe et en Méditerranée.


Au XIIIe siècle, Saint Louis redonne de la cohésion au pays grâce à une administration royale solide sur l’ensemble du territoire. Cela n’est pas étranger avec ce que l’on appelle le « Siècle des cathédrales », un apogée dans la construction d’édifices religieux grandioses, qui contribueront à rassembler le peuple français autour d’une nouvelle unité de la foi et de la justice. L’autorité royale retrouvée, apparaîtront les premiers chevaliers errants qui parcourront l’Europe jusqu’au XVe siècle, à la recherche de nouveaux exploits et torts à redresser.


La société structurée par les chevaliers persistera jusqu’à la Renaissance avec l’arrivée des armées professionnelles d’artillerie et d’infanterie, qui auront raison de leur stratégie militaire. Le modèle de la chevalerie aura organisé la société française pendant plus de 500 ans.


Le chevalier, une épée sacrée et un fidèle destrier

« À partir du XIe et pendant tout le XIIe siècle, la chevalerie va se développer. Le chevalier faisait le serment de se servir de son épée uniquement pour défendre le faible. C’est une exigence de dépassement extraordinaire. La femme y a joué un rôle non négligeable, puisque c’est elle qui remettait son épée au chevalier » peut‑on lire dans Histoire et lumière de l’historienne du Moyen Âge, Régine Pernoud.


L’Accolade (1901) , Edmund Blair Leighton (Domaine Public)


Le chevalier médiéval assume le rôle de protecteur du royaume. La légende le veut invincible et l’âme pure. Accompagné de son épée, de son cheval et de son armure, il apporte la paix et l’ordre là où il passe.


Le maniement de l’épée était un des fondamentaux de l’éducation des jeunes princes et des jeunes chevaliers. L’épée était bénie et portait un nom en rapport avec ses futurs exploits. « Étroitement associée au chevalier, dont elle est l’arme par excellence, l’épée possède comme nul autre objet une part de personnification et d’enchantement. Elle porte un nom, la relation qui l’unit à son propriétaire est indéfectible » peut‑on lire dans le dossier L’épée – usages, mythes et symbole du Musée de Cluny. La panoplie des armes du chevalier devait être entretenue et leur maniement maîtrisé, pour s’assurer de la victoire lors des moments guerriers décisifs.


Omniprésent dans l’art militaire médiéval, le cheval est le bras droit du cavalier. On parlait d’un « fier et fidèle destrier », un étalon dressé et sélectionné pour la guerre et les tournois, qui devait faire preuve de rapidité et de force pour dominer les ennemis sur les champs de bataille, peut‑on lire dans Fiers destriers : images du cheval de guerre au Moyen Âge de Marina Viallon. Ses conditions physiques exceptionnelles étaient « nécessaires à la pratique d’un combat exclusivement chevaleresque développé à la fin du XIe siècle : la charge à la lance couchée ».


La bataille de Pavie en 1525, opposant Charles Quint à François 1er, de Bernard van Orley (Domaine public)


L’armure du chevalier était un équipement militaire des plus modernes pour l’époque, qui le rendait presque invincible face aux bandits de grands chemins et aux soldats. Contrairement à l’image que l’on peut s’en faire, elles pouvaient être légères et maniables, donner la possibilité au chevalier de courir, de monter à cheval ou de se relever une fois à terre. On retrouve l’une des plus importantes collections d’armures d’Europe au musée de l’Armée à l’Hôtel National des Invalides à Paris.


Avec une maîtrise avancée des armes et des techniques de combat, le chevalier pouvait se battre à un contre dix, à cheval ou à pied et résoudre une grande partie des désordres qui gangrenaient la vie des villes et des campagnes.


Le code de la chevalerie

Dès le XIe siècle, les aventures des chevaliers dans les chansons de geste (gesta, en latin, signifie « acte accompli ») mettent en avant un idéal exigeant des qualités précises : « Il doit être pieux, dévoué à l’Église, respectueux de ses lois avec des devoirs de sa charge : aider le pauvre et le faible, respecter la femme, se montrer preux et généreux ; sa devise doit être ‘Vaillance et largesse’, au nom de saint Michel et de saint Georges » peut‑on lire dans Lumière du Moyen Âge de Régine Pernoud.


On parlait au Moyen Âge de la prouesse des chevaliers. La prouesse avait une signification différente de celle que l’on connaît aujourd’hui. Elle désignait les qualités morales et physiques d’un chevalier qui devait être aussi fort physiquement que spirituellement. La force à cette époque ne signifiait pas seulement la force physique, mais aussi la force morale et spirituelle d’une personne.


Accompagnant cette prouesse, le chevalier devait faire preuve de vaillance et de loyauté. La vaillance désignait le courage et la résistance aux difficultés et à la souffrance. Elle se basait sur la force morale et les aptitudes militaires du chevalier. Il devait posséder une foi sincère dans la victoire du divin pour remporter ses combats. « Les penseurs des XIIe et XIIIe siècles […] considèrent que les miles ont pour vocation divine de défendre le faible et de faire régner la justice » peut‑on lire dans Chevalerie et christianisme aux XIIe et XIIIe siècles des historiens médiévaux Martin Aurell et Catalina Girbea.


La loyauté impliquait qu’un chevalier ne pouvait trahir son serment. Elle est mise en avant dans la Chanson de Roland, le plus ancien texte littéraire en langue française paru au XIe siècle. Dans ce récit épique, le chevalier Roland, neveu de Charlemagne, préfère périr par loyauté plutôt que de laisser les ennemis percer l’arrière‑garde des armées françaises. Il meurt le dernier de ses 20.000 hommes face à 100.000 soldats sarrazins et incarne le courage d’un guerrier face à la mort, porté par son honneur. On rapproche la loyauté des valeurs de fidélité, de constance et d’honnêteté, un chevalier « ne pouvant mentir et devant rester fidèle à la parole donnée ».


Bataille de Roncevaux en 778. Mort de Roland, dans les Grandes chroniques de France, enluminées par Jean Fouquet, Tours, v. 1455–1460, BNF. (Domaine public)


On trouve dans le code de la chevalerie la valeur de la largesse. Le chevalier devait faire preuve de désintérêt vis‑à‑vis du profit et de générosité envers les plus démunis : « L’économie médiévale se caractérise […] par un esprit spécifique : le refus de valoriser la richesse pour elle‑même, et la réticence à l’idée de profit », écrit Guillaume Travers dans Économie médiévale et société féodale. Le chevalier n’était ainsi pas intéressé par l’argent et pouvait le dépenser largement dans des banquets joyeux, une pratique datant de l’empire romain et qui sera encadrée par l’autorité royale à partir du XIIIe siècle.


Le chevalier devait être sage et mesuré dans ses comportements afin d’empêcher la chevalerie de basculer dans la barbarie. Pour résoudre le chaos des villes et des campagnes, il n’était pas question d’ajouter du chaos au chaos. Le chevalier devait maîtriser sa propre violence, rester maître de lui‑même et de ses instincts.


L’idéal chevaleresque du XIIe siècle est aussi celui de la courtoisie. Elle apparaît à la cour des seigneurs et s’organise autour des valeurs de la noblesse. À l’origine, elle désigne à la fois des qualités internes comme la modestie et l’humilité, et des qualités externes comme la contenance des instincts et des gestes. Dans le roman médiéval Perceval et le Conte du Graal de Chrétien de Troyes, on apprend que le chevalier devait porter assistance à toutes les femmes et filles de chevaliers, leur témoigner du respect et s’astreindre à modérer sa rudesse en leur compagnie. On peut y lire que « dans le royaume, les pucelles étaient protégées » parce que cela n’était que « loyale justice, établie et respectée par toute la terre du roi ».


L’amour courtois représenté dans le Codex Manesse, un manuscrit de poésie lyrique enluminé (1340) (Domaine public)


En Occitanie, sous l’influence de la culture andalouse, naîtra l’amour courtois (ou « fin’amor ») qui se propagera ensuite au reste de l’Europe. Le sentiment amoureux y était idéalisé comme moyen d’atteindre le bonheur. Pour impressionner sa promise par sa foi, sa vaillance et sa loyauté, le chevalier pouvait aller jusqu’à la frustration et la souffrance de la passion. Cela le poussait à se dépasser et à accomplir de plus grands exploits pour mériter l’affection de son élue.


Quelques chevaliers français célèbres

Il est étonnant de voir que les exploits extraordinaires de certains chevaliers sont méconnus de la plupart des Français bien qu’ils aient contribué à construire notre propre histoire. Voici un aperçu des prouesses de quelques‑uns de ces chevaliers.


Godefroy de Bouillon (1058‑1100) est un des premiers chevaliers français. Il est le fils de sainte Ide de Boulogne et descendant du grand Charlemagne. On lui attribue une force légendaire et une habileté exceptionnelle pour les armes. Il aurait combattu à mains nues un ours et fendu en deux un ennemi de son épée. Son aura d’invincibilité en fit un modèle pour les princes et les chevaliers. Le 15 août 1096, il prend la tête de cent mille hommes à cheval et six cent mille à pied lors de la Première croisade pour libérer Jérusalem et le tombeau du Christ. Premier souverain de Jérusalem, il en refusa le titre de roi estimant qu’il ne pouvait porter une couronne dorée là où le Christ en avait porté une d’épines. On retrouve une partie de ses exploits dans un poème dans la tradition épique appelé Chanson du chevalier au cygne et de Godefroy de Bouillon.


Château de la Manta (Coni Piémont), fresques de la salle du trône : Godefroy de Bouillon en tenue de héraut. (Domaine public)


Bertrand du Guesclin (1320‑1380) se distingue pendant la guerre de Cent Ans qui oppose la France aux Anglais. Il multiplie les exploits guerriers sur les champs de bataille, ce qui le rend indispensable au royaume de France. En effet, à la tête d’une petite armée mobile de quelques centaines d’hommes, il obtient les mêmes résultats que des armées lourdes et coûteuses. Grâce à une guerre d’usure, il reprend les territoires occupés par l’ennemi. Aussi brave que laid, il disait que « le courage donne ce que refuse la beauté ». En 1380, il meurt au combat à l’âge très respectable de 60 ans et reçoit l’honneur d’être inhumé à la Basilique de Saint‑Denis aux côtés des rois de France. Ses exploits seront encensés dans la Chanson de Bertrand du Guesclin de Cuvelier une des dernières chansons de geste qui prit la forme des anciens poèmes héroïques.

Remise de l’épée de connétable à Bertrand du Guesclin. Miniature des Grandes Chroniques de France attribuée à Jean Fouquet, vers 1455-1460, BnF, Fr.6465. (Domaine public)


Jeanne d’Arc (1412‑1431) est un des personnages les plus connus de l’histoire de France. À l’âge de 13 ans, elle dit entendre les voix de saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite lui disant d’aller sauver la France. À 17 ans, ces voix la poussent à demander une audience au futur roi Charles VII, lui conseillant de prendre Orléans et de se faire sacrer roi à la cathédrale de Reims. Portée par sa foi en saint Michel, elle prend la tête d’une armée, remporte une victoire impossible et libère Orléans. Elle accompagne ensuite Charles VII à Reims, dont le sacre redonne officiellement un roi à la France. Sa détermination contribua à inverser le cours de la guerre de Cent Ans et à redonner un avantage décisif à la France. Elle sera capturée en 1430 à Compiègne par les Bourguignons, alliés des Anglais, et condamnée pour hérésie par un tribunal affilié à l’ennemi. Après son exécution au bûcher, le 30 mai 1431 à Rouen, au si jeune âge de 19 ans, le secrétaire du roi d’Angleterre s’approcha du brasier encore fumant et vit le cœur de Jeanne toujours intact parmi les cendres du bûcher. Il s’écria : « Nous avons brûlé une sainte ! Nous avons brûlé une sainte ! » L’honneur de Jeanne d’Arc sera rétabli quelques années plus tard par Charles VII, elle fût canonisée sainte patronne secondaire de la France et célébrée depuis tous les ans.


Jeanne au siège d’Orléans par Jules Lenepveu, vers 1886-1890. Panthéon de Paris. (Domaine public)


Le chevalier Bayard (1475‑1524) est connu comme le « chevalier sans peur et sans reproche » dans les chroniques de La très joyeuse et très plaisante histoire du gentil seigneur de Bayard de Jacques de Mailles. Issu d’une famille noble, il est un des derniers représentants de la chevalerie française du Moyen Âge. En 1504, alors que les Français et les Espagnols s’affrontent dans le royaume de Naples, il défend à lui tout seul le pont de Garigliano, permettant la retraite des soldats français blessés. Un par un, sur un pont trop étroit, il affronte 200 cavaliers espagnols. Il faudra la persuasion de ses compagnons pour le décider à passer le relais. En 1524, il est blessé à mort lors de la bataille du Milanais et demande à être laissé en arrière au pied d’un arbre pour permettre la fuite de ses compagnons : « Je n’ai jamais tourné le dos devant l’ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie. » Le connétable de Bourbon, qui avait trahi la couronne de France pour rejoindre Charles Quint, le reconnut et lui manifesta la compassion due à son rang en lui disant : « Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand‑pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! » Bayard lui aurait répondu : « Monsieur, il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! »


Le Chevalier Bayard défendant l’entrée d’un pont sur le Carigliano, par Henri Félix Emmanuel Philippoteaux, 1839 (Domaine public)

Pour conclure

Malgré leur disparition il y a 500 ans, les chevaliers restent toujours présents dans notre imaginaire collectif. Loin de l’image rétrograde et arriérée du Moyen Âge donnée par la Renaissance et la Révolution, les chevaliers représentent un idéal moral où la loyauté passait avant l’intérêt, la vérité avant le mensonge, le courage avant la lâcheté. Ils permirent à la France de sortir du chaos de la décadence et de retrouver la paix face à la barbarie.


Cette âme chevaleresque est toujours présente en chacun de nous, quels que soient la culture ou le milieu social. On y retrouve les valeurs de vaillance, de bravoure, d’honneur, etc., tout ce dont notre monde a besoin aujourd’hui.


Des récits épiques racontent leurs faits d’armes et perpétuent leur légende à travers les âges, un témoignage venu des anciens temps nous rappelant notre histoire glorieuse et nos aspirations plus grandes.


Source : Epoch Times

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