Sagesse traditionnelle

  • Histoires de l'Ancienne Chine : Accepter les critiques améliore la conduite, et permet de faire obstacle aux mauvaises habitudes

    Un jour l'Empereur Tangtaizong de la Dynastie Tang demanda à Zhe Suikang, un fonctionnaire responsable de conseiller l'Empereur si celui-ci agissait mal : "Quand l'Empereur Shun a projeté de vernir des ustensiles, une douzaine de fonctionnaires sont intervenus et l'ont mis en garde. Quel est le problème à propos de vernir des ustensiles de cuisine? Zhe Suiliang répondit : " Etre prodigue et satisfaire son désir autant que faire se peut est la racine de l'échec et de la chute. Bientôt, il ne se contentera plus d’ustensiles vernis, il lui faudra des ustensiles en or et en jade. Un fonctionnaire loyal qui aime son Empereur empêchera que de mauvaises choses arrivent en les éliminant dès leur apparition. Une fois que le désastre est là , il est trop tard pour donner un conseil."
  • La cupidité d’un Empereur détruit son pays ; la cupidité d’un fonctionnaire détruit son corps

    “La cupidité d’un Empereur détruit son pays alors que la cupidité d’un fonctionnaire détruit son propre corps. " C’est ainsi que l’Empereur Taizong, deuxième empereur de la Dynastie Tang, exhortait les fonctionnaires de son gouvernement, leur demandant de ne pas se laisser corrompre ni céder à la pratique des pots de vin, et se rappelant de s’en garder lui-même. L’Empereur Taizong et ses fonctionnaires réussirent à gouverner le pays par la vertu et, grâce à cela, amener la paix et la stabilité. Ensemble ils firent de la Grande Dynastie Tang une des plus prospère dans l’histoire de la Chine.
  • Culture traditionnelle chinoise: les subalternes suivront l’exemple donné par leurs supérieurs ; la bonne conduite d’un empereur sera imitée par son peuple

    Duke Lingong de l’état de QI (齊靈公) dans la Période du Printemps et de l’Automne (722 avant J.C -481 av J.C) aimait voir les femmes dans son palais porter des habits d’homme. Cela devint en conséquence une mode dans tout l’état que les femmes portent des vêtements d’homme. Duke Lingong trouva ce développement ennuyeux et demanda à ses fonctionnaires de la cour royale d’interdire la mode. Il émit un ordre de déchirer les vêtements et d’arracher les ceintures de ces femmes qui le violaient. Beaucoup de femmes eurent leurs vêtements détruits mais cela n’arrêta pas cette tendance de la mode...
  • Impartial et désintéressé: Engager les gens selon leur capacité

    Un jour, le Roi Ping de Jin demanda à l'étudit Qi Huangyang :" Le Comté de Nanyang a besoin d'un gouverneur. Qui est le plus capable pour cette position ?" Qi Huangyang répondit : "Xie Hu est le plus capable." Le Roi demanda : "Xie Hu n'est il pas votre ennemi ?" Qi Huangyang répondit : "Votre Majesté m'a demandé qui était le plus capable d'être gouverneur, pas qui était mon ennemi." Le Roi PIng s'exclama : "Très bien." Lorsque Xie Hu fut nommé gouverneur du Comté de Nanyang, toute la population de Jin conçut une grande estime pour lui.
  • Expression chinoise : Apprécier qu'on vous indique vos insuffisances

    "Zi Lu, un élève de Confucius, était toujours très heureux lorsque quelqu'un lui indiquait franchement ses insuffisances . Le légendaire empereur chinois Yu remerciait toujous sincèrement chaque personne qui le critiquait. la chose la plus extraordinaire à propos du légendaire empereur chinois Da Sun est qu'il ne s'entêtait jamais dans ses propres opinions et était toujours heureux d'apprendre des autres. C'est ainsi que d'un simple employé de ferme il devint Empereur." (Meng Zi, érudit Confucéen et philosophe )
  • Rendre le bien pour le mal fait s’évaporer la haine

    Il y a un dicton populaire qui dit : “Quand cela finira-t-il si on rend le mal pour le mal ?” Rendre le mal pour le mal et punir le méchant par la méchanceté ne résout aucun problème. Cela ne peut qu’amplifier le conflit et la haine qui existaient avant. Si on rend le bien pour le mal et qu’on pardonne, les incompréhensions sont clarifiées et la haine se dissout. Ce comportement bénéficie à soi-même et aux autres. Pourquoi ne pas l’adopter avec joie ?
  • Se divertir avec les Chansons de la dynastie Yuan: " Boire du vin " dans la forme Song :"Hypnotisé et intoxiqué par le Vent d'Est" et dans l’échelle tonale : Shuang Diao

    Lu Zhi (approximativement 1,243 – 1,315 Ap JC.), aussi connu comme Lu Chudao, Lu Xinglao ou Lu Shuzhai,était un poète de la dynastie Yuan (1,271 – 1,368 Ap JC.) Ses poèmes sont aussi charmants et frais qu'une déesse divine à la poursuite du printemps. On les considère aussi comme très naturels mais pleins de dignité. La collection complète des chansons de la dynastie Yuan contient 120 de ses chansons.
  • Être respectueuse, aimable et agréable est pour une femme le rite et le devoir le plus important

    Ban Zhao, aussi appelée Ban Huiban, était une historienne et une personnalité littéraire de la Dynastie Han de l'Est de la Chine (206 av. J.C. – 220 ap. J.C.). Elle déclara dans Préceptes de femmes que, les caractères yin et yang sont différents, et que par conséquent le comportement de l'homme et de la femme devait aussi être différent. Yang est caractérisé par la force et yin est symbolisé par la délicatesse. Aussi, alors qu'on honore un homme pour sa force et sa robustesse, une femme sera considérée comme belle par son amabilité et sa délicatesse.
  • Culture traditionnelle : Eliminer les problèmes sérieux dès qu’ils apparaissent

    Fan Xiaoru était un éminent erudit néo-confucianiste de la dynastie Song, et un écrivain dans les débuts de la dynastie Ming. Il était renommé et talentueux. Dans l’ère de Hongwu, il servit comme tuteur pour le prince héritier. Plus tard, il fut nommé à la Cour en tant que conseiller académique pour l’Empereur. Fan Xiaoru écrivit un fameux article intitulé " Zhi Yu " pour expliquer : " dans les affaires humaines, les choses mineures peuvent se développer en calamités majeures," qui utilise la maladie comme analogie pour avertir les gens de parer aux problèmes sérieux avant même qu’ils n’apparaissent.
  • Être prêt à corriger ses propres défauts en acceptant humblement les critiques.

    Pendant les périodes historiques de l'Automne et du Printemps, le roi des Song, Song Zhaogong, fut exilé par ses propre sujets. Alors qu’il s’enfuyait vers la frontière, il soupira profondément et dit :"Je sais pourquoi je suis devenu à présent un fugitif. J'ai eu des milliers de courtisans royaux à mon service, pendant mon règne. Aucun d'entre eux n'aurait jamais dit que je manquais de sagesse. J'ai eu plusieurs milliers d'intendants, et il m'ont tous fait confiance pour leurs positions. Aucun d'entre eux n'aurait osé dire que je n'étais pas bon du tout. Du dedans comme du dehors, jamais ne n’ai pu apprendre aucune de mes erreurs et de mes défauts. C'est la raison pour laquelle j'ai fini dans cette situation désastreuse. "
  • Récompensé par une progéniture vertueuse et talentueuse pour avoir été charitable, bienveillant et altruiste.

    Alors qu’il se trouvait là, il découvrit une urne pleine d’or sur le sol. Plutôt que de la prendre pour lui, il remit l’urne d’où elle venait et la cacha de nouveau dans le sol. Plus tard, il devint premier ministre et dit aux moines de prendre l’or pour rénover le temple. De façon surprenante, l’or avait disparu de l’urne. Il n’y avait rien qu’un morceau de papier détaillant le curriculum vitae de Fan Zhongyan en tant que fonctionnaire gouvernemental et son salaire. Il s’avéra que le somme de ses salaires était identique à la valeur de l’or manquant. Apparemment, l’or était un test des Dieux pour Fan qu’il avait passé haut la main.
  • Folklore chinois : Un aigle attrape des petits poussins

    Depuis que nous sommes sur terre, nous voyons partout se produire des phénomènes naturels. Les anciens chinois observaient les mêmes phénomènes mais avaient des situations des interprétations différentes que l'homme moderne. Leurs compréhensions reflètent leur point de vue simple et non pollué sur l’univers. Les principes cachés derrière sont de loin plus pratiques et plus bénéfiques que notre science moderne. Ce qui suit un est récit classique : "Un aigle attrape de petits poussins. "
  • Culture traditionnelle : Ne pas être avide est un trésor à chérir.

    Dans la nation des Song, un homme avait obtenu une pierre précieuse et l’offrit en cadeau au premier ministre de la nation de Qi, Zihan. Zihan la refusa. L’homme dit: « Je suis allé voir un tailleur de jade pour qu’il examine ma pierre et il a dit qu’elle était vraie. J’aimerais vous l’offrir en présent. » Zihan répliqua: « Je considère que le fait de ne pas être avide est quelque chose à chérir, tandis que vous, vous considérez cette pierre précieuse comme un trésor. Si vous me donnez votre pierre précieuse, tous les deux nous allons perdre nos trésors. Ne serait-il pas mieux si, tous les deux, nous gardions nos trésors? Zihan refusa la pierre précieuse en tenant ces propos.
  • Histoires de la Chine ancienne : Une vie offerte en sacrifice pour une noble cause émeut le coeur de l'ennemi

    Xun Jubo était un homme avec un esprit noble qui a vécu sous le régime de l'Empereur Hanwe dans la Dynastie orientale des Han. Un jour Xun Jubo voyagea loin afin de rendre visite à un ami malade. Il advint que les Xiongnu, un ancien groupe ethnique de la Chine, attaquèrent la cité où il se rendait. L'ami de Xun Jubo dit à celui-ci, "Je suis entrain de mourir. Tu devrais te dépêcher de partir." Xun Jubo répliqua, "J'ai fait un si long chemin pour te voir et tu me demandes de m'en aller. Moi, Xun Jubo ne ferait jamais quelque chose d'aussi lâche simplement pour rester en vie."
  • Une histoire de rétribution: nuire à autrui c’est se nuire à soi-même; un voleur dans cette vie, un esclave dans la suivante

    Durant la dynastie Sui, Zhao Liangxiang vivait à Daizhou. Zhao Linangxiang était un homme en bonne santé et il avait deux fils. Le plus âgé, Zhao Meng, était un homme honnête et bon, tandis que le plus jeune, Zhao Yin, était mesquin et brutal. Dans ses vieux jours, Zhao Liangxiang souffrant voulut éviter une dispute familiale sur ses biens et les divisa dans son testament. Mais peu après le décès de Zhao Liangxiang, le plus jeune fils, Zhao Ying, pris tous les biens destinés à son aîné excepté une cabane de jardin. Zhao Meng dut travailler comme serviteur pour joindre les deux bouts...