100 000 Résidents de Hong Kong Occupent les Rues pour Protester contre l’Article 23

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Liberty Times de Hong Kong, par Wei Guojin le 30 juin: Tsoi Yiu-cheong, porte parole pour le Front Civile des Droits de l’Homme, a estimé que le 30 juin 100 000 résidents de Hong Kong seront dans la rue le 1er juillet pour exprimer leur position contre la législation de Pékin appelée loi anti-subversion (Article 23 ou Loi Fondamentale). Cela serait la plus grande protestation depuis que Hong Kong est retourné à la Chine en 1997, et la plus grande marche de protestation en Chine depuis le massacre de la place Tiananmen en 1989.

Les organisations des Droits de l’Homme de Hong Kong ont dénoncé la législation de l’article 23, qui doit passer en juillet, disant qu’elle menacerait les droits de l’homme fondamentaux. Tsoi Yiu-cheong a dit, « Nous espérons que le gouvernement pourra écouter la voix du peuple, sinon, il causera plus d’indignation parmi le peuple. » Les médias de Hong Kong ont estimé que le gouvernement de Hong Kong mobiliserait 1000 policiers en cas d’urgence.
La législation de Hong Kong qui est à l’opposée de la Loi Fondamentale a soulevé de grandes inquiétudes de la communauté internationale. Le Directeur des Affaires du Ministère des Affaires Etrangères du Gouvernement Britannique Bill Rammell a exprimé le 30 juin que quelques dispositions brouillent la division entre le système judiciaire de Hong Kong et le système judiciaire chinois, donc violent le principe de la politique de « Un pays, Deux systèmes ». Le gouvernement de Hong Kong a cependant produit un rapport disant que la Loi Fondamentale ne nuira pas aux droits élémentaires du peuple.

Le 26 juin, la Chambre des Représentants des Etats-Unis a déclaré que la législation du gouvernement de Hong Kong menacerait la liberté du peuple. Le Canada et l’Union Européenne ont également exprimé leurs inquiétudes. Le porte parole de la Maison Blanche Ari Fleischer a indiqué que la législation ferait du tort à la liberté et à l’autonomie du peuple de Hong Kong. Les autorités de Pékin ont rétorqué que la Maison Blanche ne devrait pas intervenir dans les affaires internes des autres pays. De plus, dans les derniers jours, des rassemblements publics pour soutenir le peuple de Hong Kong ont été successivement tenues dans des villes telles que Washington, Vancouver, Toronto, Ottawa et Montréal.

Le Directeur du Chapitre de la Chine Démocratique d’Ottawa M. Du Zhifu a expliqué que selon la nouvelle loi, son action de critiquer les affaires courantes serait sujette à l’accusation de trahison, et il pourrait être condamné à mort ou à l’emprisonnement à vie. Ceux qui le connaîtraient mais ne le dénonceraient pas seraient condamnés à sept ans d’emprisonnement. La loi permettrait au gouvernement de Hong Kong d’avoir une base légale pour lancer une attaque contre le Falun Gong.

Le Premier Ministre chinois Wen Jiabao, qui a fait sa première visite à Hong Kong, n’a pas donné une réponse directe le 30 juin lorsqu’il a été questionné par les journalistes sur l’établissement de la législation de l’article 23. Il a seulement dit, « Nous espérons que Hong Kong créera un environnement attractif stable pour les investisseurs étrangers. »

Le journaliste du Liberty Times Huang Zhongrong rapporte dans la « Coalition Globale Contre la Législation de l’Article 23 »à Taipei que des représentants de Taiwan ont publié une déclaration hier au Conseil des Affaires du Continent. Le rapport indique que la « Loi de Sécurité Nationale » de la législation de l’article 23 de la Loi Fondamentale, est une loi malveillante similaire au crime d’être « un contre-révolutionnaire.» Elle prive les habitants de Hong Kong de leurs droits humains. Le gouvernement chinois a aussi appliqué sa « terreur blanche » à la communauté internationale à travers Hong Kong.

Le Chef de la Section de Hong Kong et de la Section de Macao dans le Conseil des Affaires du Continent M. Zhang Yongshan a accepté la déclaration, et le conseiller a réitéré son inquiétude pour la démocratie, les droits de l’homme et les libertés du peuple de Hong Kong, et a appelé le Gouvernement de Hong Kong à expliquer soigneusement la faisabilité de la « Loi de sécurité Nationale » pour nos peuples de manière à sauvegarder les relations entre Taïwan et Hong Kong.

La « Coalition Globale Contre la Législation de l’Article 23 » a exprimé que « La Loi de Sécurité Nationale » importe tant pour les droits de l’homme, pourtant le gouvernement de Hong Kong n’a pas respecté la procédure de la législation—en sollicitant des opinions et en tenant des débats publics. C’est inacceptable pour le peuple de Hong Kong.

La coalition a souligné qu’une marche aurait lieu encore aujourd’hui pour protester contre le mépris du gouvernement Hong Kong pour les voix d’opposition et contre ses intentions de faire passer la législation le 9 juillet 2003.


Publié le jeudi 3 juillet 2003

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