Le lien entre la pratique du Falun Gong et l’immunité au virus du SRAS

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En tant que spécialiste en pathologie, je suis très inquiete au sujet du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère. Par habitude professionnelle, j’ai collecté de manière persistante des informations pathologiques sur le SRAS. L’information disponible montre que le virus coronae a un lien avec le SRAS (1). Le grand changement avec les patients gravement malades du SRAS est le fait que les alvéoles pulmonaires soient complètement endommagées [1-4] (Fig. 1). Au niveau clinique, les défaillances respiratoires et les images au rayon X ressemblent à celles du « syndrome de défaillance respiratoire chez l’adulte – ARDS. » Je souhaiterais aborder ce problème sous l’angle de vue de l’impact de la pratique de la méthode Falun Gong sur le système immunitaire.

1. Pratiquer le Falun Gong peut renforcer le système immunitaire chez l’homme parce que c’est le meilleur moyen de lutter contre les virus.

Si le virus coronae est vraiment la cause du SRAS, il serait très difficile de le soigner totalement. Contrairement aux bactéries que l’on peut tuer par des antibiotiques, la science médicale moderne n’a pas trouvé de remède efficace contre les virus. Il y a différents types de virus, et ils sont facilement sujets à des recombinaisons génétiques et des mutations, ce qui les rend très difficile à prévenir et à combattre. En laboratoire, on utilise le médicament antiviral « Ribavirin » contre le SRAS. Mais son efficacité n’est pas encore prouvée et son mode de propagation est encore mal connu.

Malheureusement, nous n’avons pas d’autre choix que la quarantaine (ou l’isolation) comme moyen principal pour traiter le SRAS. En fait, « la prévention est encore le meilleur médicament, » plutôt que l’isolation passive. Parce que si l’on ne connaît pas les causes d’une infection et son mode de propagation, il est très difficile de trouver une bonne forme de quarantaine. D’après les recherches qui ont été faites, on a pu voir que le virus SRAS a plus d’un mode de contagion (2). Dans ces circonstances, il est difficile de mettre en place de bonnes quarantaines. Mais aussi, la quarantaine peut avoir l’effet psychologique négatif où les gens paniquent et sèment le chaos dans la société avant que la maladie ne se propage. Donc, pour traiter le virus, que ce soit à présent, dans le passé ou à l’avenir, l’approche la plus importante et la plus efficace est de renforcer nos défenses immunitaires.

De nombreuses recherches menées en Chine et dans d’autres pays ont montré que le qigong [exercices traditionnels chinois pour cultiver le qi ou « essence vitale »] peut renforcer le système immunitaire chez l’homme et l’effet de la pratique du Falun Gong est particulièrement bénéfique à cet égard. Par exemple, professeur Feng Lili et ses collègues chercheurs de l’Université Médicale Baylor à Houston, au Texas, ont mené une recherche pour comparer l’expression génétique des globules blancs ou cellules immunitaires (5) chez des pratiquants de Falun Gong et des individus sains qui ne pratiquent pas. Ils ont découvert que l’expression fonctionnelle et génétique des neutrophiles chez les pratiquants de Falun Gong subissent des changements remarquables. Ces changements comprennent : le renforcement des fonctions de leurs globules blancs, tels que le renforcement de leur effet de phagocytes et de bactéricides et l’augmentation de la production de gènes liés à l’immunité, comme l’alpha-Defensine et l’Interféron, etc. la Defensine est considérée comme la petite molécule la plus importante pour lutter contre le virus du SIDA et l’Interféron est aussi un facteur cellulaire très important qui peut aider à combattre des micro-organismes comme les virus. D’autre part, le métabolisme des cellules immunitaires chez les pratiquants de Falun Gong est plus lent donc la durée de vie des cellules est allongée.

2. La « double modulation » du système immunitaire des pratiquants de Falun Gong peut à la fois éliminer les facteurs pathogènes et protéger l’organisme :

La science médicale moderne a découvert que beaucoup de maladies ne sont pas directement causées par l’intrusion d’agents pathogènes, mais par des dommages causés par l’organisme suite à une hyper réactivité de l’immunité contre les agents pathogènes. En prenant l’exemple de l’hépatite virale, les cellules du foie ne sont pas endommagées par le virus, mais plutôt par les cellules immunitaires antivirales. D’après les connaissances scientifiques on peut conclure que la réaction du système immunitaire du patient aux agents pathogènes intrus joue un rôle important dans le processus physiopathologique du SRAS. La forte réaction inflammatoire endommage les tissus pulmonaires du patient, ce qui affecte la fonction respiratoire du patient. C’est pourquoi les hormones stéroïdes sont considérées comme le seul médicament pour guérir cette maladie. Généralement, les stéroïdes sont utilisés pour supprimer l’inflammation, mais cela réduit l’immunité. Quant aux masques pour respirer, ils constituent une aide extérieure et passive pour maintenir le patient en vie quand ses fonctions respiratoires sont sérieusement affectées.

Le journal hebdomadaire anglais “The Lancet” a rapporté les résultats du traitement de 75 malades du SRAS adultes par des médecins de Hong Kong. Ils ont trouvé que les lésions pulmonaires de beaucoup de patients du SRAS n’étaient pas causées par la multiplication du virus mais par « l’hyper-réaction de l’organisme, » quand le système immunitaire de l’homme combat activement le virus. « L’aggravation de la condition du patient et les défaillances respiratoires pourraient ne pas être liés à la multiplication du virus, mais plutôt à la réaction pathologique du système immunitaire. » (6) La réaction du système immunitaire est comparable à une épée à deux tranchants. Si la réaction est trop lente ou trop faible la capacité immunitaire est insuffisante ; si la réaction est trop forte ou trop longue, cela peut causer une inflammation menant à de sérieuses lésions des tissus – des dommages à l’organisme. C’est très probablement le cas pour le SRAS. De plus, d’après les observations cliniques des patients du SRAS, le nombre de globules blancs chute chez les patients gravement malades. On voit donc que les patients du SRAS peuvent être infectés une deuxième fois (7). C’est à dire, le système immunitaire des patients du SRAS devient anarchique et il peut augmenter ou diminuer selon les besoins du corps.

Je vais aborder un autre effet bénéfique de la pratique du Falun Gong sur le système immunitaire – un phénomène miraculeux qui peut permettre d’augmenter ou de diminuer l’immunité automatiquement selon les besoins de la personne – cela peut permettre de tuer les agents pathogènes mais aussi de protéger l’organisme hôte. En d’autres termes, c’est une « modulation à deux sens ». En comparant avec les cellules immunitaires de ceux qui ne pratiquent pas le Falun Gong, Dr Feng et ses collègues chercheurs ont trouvé que lorsque les agents pathogènes sont invalides, les cellules immunitaires des pratiquants de Falun Gong sont activés pour être renforcés afin de pouvoir éliminer les agents pathogènes plus rapidement et de manière active. Une fois que les agents pathogènes sont détruits, les cellules immunitaires des pratiquants vont rapidement se retirer pour ne pas léser les tissus hôtes (Fig. 2). Leurs recherches sur les gènes ont montré que les régulations à la baisse et les gènes anti-vieillissement des cellules immunitaires des pratiquants de Falun Gong peuvent rapidement détruire les cellules inflammatoires. L’ajustement réalisé par la pratique du Falun Gong est un équilibre harmonieux entre le yin et le yang qui peut compenser l’effet « d’épée à double tranchant » du système immunitaire. En d’autres termes, leur immunité est renforcée sans qu’il y ait d’effet secondaire (5,8). C’est un aspect important dans le traitement et la prévention du SRAS.

3. Les séquelles laissées par le SRAS ?

Le dernier point que j’aimerais soulever, c’est que nous avons encore beaucoup à apprendre sur le SRAS. Puisqu’il n’a été découvert que récemment, sa gravité, comme le taux de mortalité etc. n’est pas encore bien connue. Ceci soulève d’autres questions : Par exemple, est-ce que les malades du SRAS peuvent contracter la maladie à nouveau après avoir été guéri ? Y a-t-il des séquelles après la guérison ? Du point de vue de la pathologie, la récupération du corps après les dommages causés aux alvéoles mène inévitablement à des fibroses aux poumons et à une perte des fonctions respiratoires. Du point de vue de la médecine moderne, c’est un processus irréversible et le patient en souffrira toute sa vie. Pratiquer le Falun Gong peut aider les patients à recouvrer leurs fonctions respiratoires. Pourquoi en sommes-nous si sûrs ? Parce que nous avons découvert que les processus physiologiques et pathologiques que la science moderne qualifie d’irréversibles sont réversibles quand on pratique le Falun Gong. Prenons l’exemple de la cirrhose. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, la cirrhose du patient se résorbe, elle peut même être complètement guérie. Et les femmes peuvent avoir de nouveau leurs règles après la ménopause.

La science médicale moderne vise principalement à traiter les agents pathogènes, alors que le Falun Gong renforce l’immunité en profondeur. Ces deux approches peuvent être complémentaires. Par conséquent, du point de vue de la pathologie et de l’immunologie, on voit que la pratique du Falun Gong a des effets très bénéfiques pour la prévention du SRAS. De même, c’est bénéfique pour les patients qui souffrent d’autres maladies, comme l’hépatite et la cirrhose causée par l’hépatite mentionnées ci-dessus. On peut le constater d’après les résultats d’une étude sur la santé des pratiquants de Falun Gong menée en Chine, en Amérique du Nord et à Taiwan. (PS : rien qu’en Chine, il y a plus de cent millions de personnes qui souffrent de l’hépatite B ou qui en portent le virus. On a rapporté que le fait d’avoir l’hépatite B serait un facteur important dans la perte des fonctions respiratoires des patients malades du SRAS (6). En d’autres termes, une fois que les patients qui ont l’hépatite B contractent le virus du SRAS, la pathologie sera plus sévère. A ce propos, le SRAS est particulièrement dangereux en Chine.)

A ce jour, le SRAS est toujours une maladie grave dont on ne sait que peu de choses. Comme il a été mentionné ci-dessus, la pratique du Falun Gong a un effet très positif sur la prévention du SRAS. Pour ceux qui sont inquiets de leur propre condition physique et de celle des autres, ils peuvent essayer le Falun Gong.

Note 1: La communauté scientifique canadienne a découvert que le virus coronae se trouve dans les corps de quarante pour-cent des patients.

Note 2: La communauté scientifique de Hong Kong a découvert que l’épidémie de SRAS dans le fameux Building Amoy Garden a été causée par des problèmes d’égouts.


Schéma1: Les symptômes pathogènes principaux du “SARS” (en chinois)


    

Schéma 2: L’effet de l’endotoxine dans le vieillissement et la mort des cellules Neutrophiles. Comme le montre le schéma, sans être stimulées par l’endotoxine, les cellules Neutrophiles de la plupart des pratiquants de Falun Gong restent vivantes, alors que la plupart des cellules meurent si elles sont stimulées par l’endotoxine. Par contraste, sans être stimulées par l’endotoxine, la plupart des cellules Neutrophiles du groupe de contrôle vieillissent et meurent, et la plupart des cellules sont vivantes si on les stimule. Le vieillissement accéléré des cellules Neutrophiles peut provoquer la disparition immédiate de l’inflammation, qui peut limiter l’auto destruction causée par le renforcement du système immunitaire.


Références:

1 La Pathologie du SARS 2003 à Hong Kong : www.eelab.com

2 A Cluster of Cases of Severe Acute Respiratory Syndrome in Hong Kong.
Tsang KW et al., New England Journal of Medicine. March 31, 2003. www.nejm.org

3 Identification of A Novel Coronavirus In Patients With Severe Acute Respiratory
Syndrome. Drostein C et al., April 10, 2003. www.nejm.org

4 A Novel Coronavirus Associated With Severe Acute Respiratory Syndrome. Ksiazek TG et al., April 10, 2003. www.nejm.org

5 The studies on the change of Neutrophils’ genetic expressions and that of spiritual cultivators. Feng Lili [Pureinsight.org]

6 According to the studies conducted in Hong Kong, the SARS treatment is a failure [rapporté par Epochtimes le 9 mai 2003] http://www.epochtimes.com/gb/3/5/9/n309873.htm

7 Diseases caused by self-immunity and the self-perception model of immunity. Feng Lili [Clearwisdom.net ]

8 The molecular biology mechanism of “Substitute treatment”, and Tracey KJ. The inflammatory reflex. Nature 2002; 420 (6917):853-9, etc.

Traduit du chinois: http://www.yuanming.net/articles/200305/20382.html

Traduit de l’anglais le 7 juin 2003 de : http://clearharmony.net/articles/200305/12738.html

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