Ancienne histoire : Des soldats meurent soudainement après avoir porté atteinte au Corps Saint d’un Immortel

A travers l’histoire, certains moines éminents ont atteint de si hauts niveaux de cultivation que leurs corps étaient pleins d’une substance de haute énergie qui rendait leurs corps immortels. Dans le Bouddhisme, de tels corps immortels sont considérés comme corps saints. Voici l’histoire de deux soldats dont la rétribution fut la mort pour avoir porté atteinte à un corps saint.

Dans la treizième année de l’ère de Yuan He dans la Dynastie Tang, Sikong Xue-Ping et Li Guangyan, les commissaires militaires du Comté de Zhenghua Shire et de celui de Chenxu, respectivement, reçurent de l’Empereur l’ordre de commander les armées de défense dans la région du Comté de Qi, province de Henan, pour mener une expédition punitive contre Dongping. Arrivés à environ 7 Li [une dizaine de kilomètres] au sud de Puyang, ils construisirent une base militaire. Tous les villageois s’étaient enfuis. Il y avait une pagode dans le village. A l’intérieur de la pagode, il y avait le corps immortel d’un moine imminent. Ses yeux restaient ouverts et il portait encore son costume de moine. Lorsque quelqu’un toucha le corps, la portion de vêtements touchée tomba en poussière. Tous dans l’armée se battirent pour jeter un regard sur le corps saint. Pendant des jours il y eut foule dans la pagode.

Un jour, un soldat de Xuzhou du nom de Hao Yi déclara, « comment un corps peut il bien être immortel ? » Il poignarda le corps du moine avec un couteau puis tourna les talons et partit. Il n’était pas allé bien loin que Hao Yi hurla et mourut aussitôt les mains sur le cœur. Li Guanggyan ordonna que l’incident fut consigné, et l’enterra sous la pagode. Le jour suivant, un autre soldat de Chen Zhou nommé Mao Qing commenta, « comment peut-il exister une telle chose ? la mort de Hao Yi hier n’était qu’une coïncidence. » Mao Qing utilisa un couteau pour retirer deux dents de la bouche du moine. Mao Qing s’était à peine éloigné à quelques mètres du corps qu’il se mit à hurler les mains sur le visage et mourut. Encore une fois Li Guangyan ordonna que l’incident fût consigné et l’enterra sous la pagode. Dès lors, personne n’osa plus attenter au corps. Tous dans la base militaire commencèrent à vénérer les dieux et les déités, implorant d’être bénis par eux. Il y eut à la pagode de l’encens et des bougies brûlant continuellement. Des résidents de la région à 3 ou 4 li à l’entour affluaient pour vénérer le corps saint. La pagode était comble. Les soldats de la base militaire firent aussi des dons d’argent et de vêtements à la pagode. Il y avait de la circulation jusquà 2 li de là. Sikong Xue Ping ordonna aux soldats blessés de demeurer à proximité de l’endroit. En dix jours, ils étaient prêts à rattraper l’armée à destination de l’est. Même aujourd’hui, le corps immortel montre encore la marque du couteau et les gencives la place de deux dents manquantes.