« La machine de persécution illégale du régime chinois s’en prend maintenant à un citoyen étranger – on ne peut pas laisser faire ça. L’indignation monte dans le reste du monde – a déclaré l’intervenant John Nania.
Genève – jeudi 20 mars 2003 au matin, des centaines de personnes originaires de 20 pays différents se sont rassemblées sur la Place des Nations Unies à Genève pour faire appel et demander la libération immédiate du citoyen américain Charles Li, qui doit être jugé demain, vendredi, lors d’un procès inique en Chine. Charles Li est un pratiquant de Falun Gong.
En janvier dernier, Charles avait été arrêté alors qu’il descendait de l’avion à l’aéroport de Guangzhou en Chine, il était venu pour rendre visite à sa famille. Il a été faussement accusé de « sabotage … ». Charles a dit à une personne du Consulat américain qu’il avait été arrêté pour sa pratique du Falun Gong, un méthode traditionnelle chinoise qui est sévèrement réprimée en Chine.
Plusieurs jours après l’arrestation de Charles, un diplomate du Consulat de Chine à San Francisco aux Etats-Unis, près de l’endroit où habite Charles, a déclaré à la télévision que « les membres du Falun Gong ne rentrent pas en Chine… » et dit que le Consulat de Chine possède une liste de tous les pratiquants de Falun Gong chinois qui vivent à l’étranger (flash d’information sur la Chaîne 26 KTSF le 29 janvier 2003).
Le procès contre Charles marque la première tentative du régime chinois de juger un étranger en Chine. « Ca ne concerne pas seulement Charles et ses proches, le régime chinois essaie d’étendre sa brutale persécution illégale du Falun Gong à des étrangers. Tout le monde est concerné, » a déclaré Jason Loftus, un canadien venu participer à cette activité.
Plus de 500 personnes venues de 20 pays différents ont écrit des lettres pour faire appel à la communauté internationale et demander la libération de Charles. Lundi dernier, ces lettres ont été remises à la mission permanente des Etats-Unis à Genève. Ils se rassembleront sur la Place des Nations Unies jeudi matin de 8h30 à 12h00 pour faire appel.
« Nous sommes tous concernés, » a dit Yiyuan d’Allemagne. « Nous faisons appel pour demander le soutien et l’aide de notre propre gouvernement et de tous les gouvernements pour faire libérer Charles. Cette persécution est complètement perverse. On doit y mettre fin, et ne pas permettre qu’elle continue. »
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