Vivre une nouvelle vie lorsque tout espoir a disparu, persévérer dans Dafa en dépit de la persécution

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1. Lutter au sein d'une vie pénible

Je suis né en 1945. Un an après ma naissance, mon père est parti à l'armée et n'est jamais revenu. Lorsque j'avais trois ans, ma mère s'est remariée et j'ai été adopté par mes grands-parents, qui étaient trop vieux pour prendre soin ne serait-ce que d'eux-mêmes. Par la suite, ils m'ont confié à un couple de mon village mais j'avais du mal à m'entendre avec eux. N'ayant aucune autre issue, mes grands-parents m'ont confié—à l'âge de sept ans—à mon oncle et à ma tante, qui vivaient une vie difficile à cause de leurs handicaps physiques.


Dès lors, je passais mes journées à m'acquitter de tâches difficiles comme mener paître le bétail, couper du bois de chauffage ou cuisiner, et préparer la nourriture. À l'âge de 9 ans, cependant, je n'étais plus capable de grand chose à cause d'une grave maladie. Je n'avais plus un cheveu sur la tête, étais devenue maigre et avais l'air affamée, mon ventre était gonflé, et mon cou extrêmement maigre à cause d'une malnutrition extrême. Lorsque mon cousin—qui était très respecté dans ma famille—vint nous rendre visite, il fut surpris de voir à quel point j'avais l'air misérable et ne pouvais croire qu'il puisse y avoir un enfant comme moi dans le monde. Il a demandé qui j'étais et on lui a répondu : "C'est la fille de ton troisième oncle aîné, qui a été adoptée par tes parents." Puis, il me posa des questions au sujet de mes conditions de vie et m'amena par la suite chez un médecin, puis il me donna de nouveaux vêtements. Avant qu'il ne s'en aille, il insista pour que mon oncle et ma tante me parlent et m'envoient à l'école. Il promit de payer mes études. Mon oncle fit ce qu'il leur avait demandé et je pus finir l'école élémentaire. Mais la suite de mes études fut interrompue lorsque l'idée que les études ne servaient à rien se répandit en Chine. Une nouvelle loi prescrivit que tous les jeunes étudiants devaient travailler pour payer leurs études au sein du mouvement politique maoïste fanatique "Construire avec enthousiasme des systèmes d'irrigation pour les fermiers" et "forger du métal pour les industries."


Lorsque j’ai commencé à comprendre les choses, ma vision était déformée par tous les mouvements politiques lancés par le Parti communiste chinois (PCC). Je vivais dans un environnement rempli de luttes; une atmosphère d’homicide terrifiante. Je voyais des gens être étiquetés contre-révolutionnaires, puis dénoncés et maltraités lors des réunions publiques, leurs têtes couvertes de slogans en forme de tour, et paradés dans les rues avec des écritaux noirs portant leurs noms accrochés à leur cou. Ces scènes me désensibilisèrent et je devins ignorante des choses de la vie humaine ordinaire, et de toute moralité, conscience, et pitié propre à un être humain. Une fois, j’ai vu une chef de milice du PCC ordonner au fils d’un "seigneur" de creuser un trou rectangulaire dans le sol et forcer son père à y entrer. Puis, on a ordonné au fils de jeter des déchets sur le corps de son père à l’aide d’une pelle jusqu’à ce que le père meurt hurlant dans son agonie. Une autre fois, j’ai vu le chef d’une milice et ses hommes attacher un diseur de bonne aventure et le forcer à manger des excréments humains lorsque d’autres enfants et moi-même étions autour pour regarder la scène. Je n’avais aucune pitié pour les victimes parce que j’avais vu tant de violence que je m'y étais habitués.


La croyance des gens au ciel a été détruite par l’athéisme du PCC et son mouvement politique dévastateur d’ "éradiquer les quatre anciennes traditions théistes et promouvoir les quatre nouvelles doctrines athéistes." Un jour, je vis une statue de Bouddha brisée en morceaux sans rien y trouver de mal, et j'ai même donné des coups de faucille dans les débris, trouvant ça drôle, et ignorant que j'étais en train de créer du karma pour moi-même.


Dans un tel environnement, mon âme s'est remplie de pensées déviées et mon karma s'est accumulé. À l’âge de 19 ans, j'ai été atteinte de paralysie. Durant les décennies suivantes, toutes sortes de maladies commencèrent à faire surface et me ravagèrent. Ma santé était au plus mal en 1993, lorsqu’on me diagnostiqua une protrusion d'un disque intravertébral lombaire, une thrombocytopénie, le gonflement des articulations des pieds, une hépatite B, des rhumatismes, des maladies de peau, une lenteur de la partie gauche de mon cerveau, une rhinopolype, une faible vue congénitale, une inversion des cils, des maladies des poumons, des sifflements dans les oreilles, des ecchymoses noires couvrant mon visage, une voix rauque, de la constipation, une longue fièvre causée par mes seins enflés, et des éruptions au visage de couleur rouge sang. Ne trouvant aucun hôpital pour me soigner, j’ai essayé toutes sortes de pratiques de qigong, mais le seul résultat fut une détérioration de ma santé. Chaque jour paraissait aussi long qu’une année—au point de regretter d'être venue au monde.


2. Falun Dafa m'a accordé un regain de vitalité

Fin 1993, j'ai vu un homme aux cheveux blancs de grande taille dans la rue qui se trouvait à côté de la gare. Il portait un emblème sur sa poitrine qui attira mon attention. Par curiosité, je suis allée parler avec lui. Il me raconta qu’il revenait tout juste d’une conférence du Falun Gong tenue dans la ville de Guangzhou, dans la Province du Guangdong, et que l’emblème représentait le Falun du Falun Gong. Mon cœur fut vraiment touché par ses mots et je lui ai demandé un emblème, mais il n'en avait qu'un seul. J’ai demandé :"Avez-vous des livres, ou des photos ?" Puis, je suis allé à son domicile, où j'ai vu la photo du Maître et le livre Falun Gong de Chine. Je lui ai demandé s’il pouvait me prêter le livre mais il a refusé. Je lui ai alors demandé de m’enseigner les exercices du Falun Gong. Il m’a alors emmenée voir une autre personne âgée pratiquant le Falun Gong, qui enseignait les exercices du Falun Gong chez lui aux nouveaux pratiquants. J'ai rejoint le groupe de pratique et ai appris les mouvements. Dans mon impatience, j'ai demandé au pratiquant âgé s’il pouvait me prêter un livre du Falun Gong, mais il m'a répondu qu’il pourrait me le prêter seulement d'ici quelques jours.


Quelques jours plus tard, j’ai reçu le livre Zhuan Falun par courrier. Lorsque je l’ai ouvert précipitamment, en voyant la photo du Maître, mes yeux se sont inondés de larmes, comme un enfant recevant une lettre de sa mère qui vit loin. J'ai été si absorbée par les enseignements dans le livre que je ne pouvais plus m'en séparer. Il enseignait que les pratiquants de la cultivation pratique devaient insister sur la moralité et être de bonnes personnes selon des critères élevés basés sur Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qui sont les principes guidant la cultivation pratique. En lisant celé, j'ai pris une résolution : "Je ferai cette pratique, par tous les moyens." À partir de là, je me suis concentrée sur l’enseignement du Falun Gong, convaincue de sa suprématie. Réalisant qu’être une personne consiste en fait à être une bonne personne, mon espoir de vivre une nouvelle a été ranimé.


En ce temps-là, Maître faisait le tour de la Chine pour enseigner le Falun Gong. Bien que j’étais très occupée avec mon travail, je réussis à trouver du temps pour assister aux conférences. J’ai eu la chance d’assister à quatre conférences de Falun Gong données personnellement par Maître Li à Zhengzhou dans la Province du Henan ; à Guangzhou dans la Province du Guangdong ; et à Chenzhou dans la Province du Hunan. Avec l’aide du Maître, la profondeur de la cultivation pratique s'est peu à peu révélée à moi et je m'y suis absorbée au point de vouloir en connaître sans cesse davantage. Je trouvais que Maître Li était très différent des autres maîtres de qigong que j’avais vu auparavant. Il n’acceptait jamais aucune invitation de la part des pratiquants pour aller dîner, ni leurs cadeau ni leur argent, alors que d’autres maîtres de qigong étaient heureux d’accepter les invitations à des banquets et acceptaient tout ce que les étudiants leur donnaient. Certains pouvaient être irrités si on ne leur donnait aucun cadeau. Maître Li passait tout son temps à enseigner les principes du Falun Gong ainsi que les exercices et se préoccupait beaucoup des pratiquants qui avaient des difficultés. Il voulait que tous les pratiquants bénéficient du Falun Gong le plus tôt possible.


Lors des conférences du Falun Gong, Maître purifiait les corps des participants. En l’espace de quelques jours, toutes mes maladies avaient disparu. J’étais comme une nouvelle personne, avec une immense sensation que je n’avais jamais expérimentée auparavant. Et surtout, en apprenant Dafa mon cœur s’élevait, et les valeurs morales que j’avais perdues depuis longtemps réapparurent. J’ai appris grâce au Fa du Maître comment être une bonne personne et même une personne transcendant une bonne personne ; qu’une personne pouvait atteindre le Tao en s’assimilant aux caractéristiques de l’univers ; et que le véritable sens de la vie humaine n’était pas d’être une personne ordinaire mais de retourner à son être véritable.


Des milliers de personnes venaient assister aux conférences du Maître. Lorsque des gens trouvaient des objets perdus par d’autres, peu importait leur valeur, ils les remettaient au Maître. Lorsque, sur le podium, Maître annonçait que des objets perdus avaient été trouvés, les propriétaires étaient priés de venir récupérer immédiatement leurs biens.


En 1994, j’ai assisté à la conférence de Fa du Maître à Chenzhou, dans la Province du Hunan. C’est à ce moment-là que j’ai découvert la plus grande différence entre Maître Li et les autres maîtres de qigong. Pendant les conférences de Fa , Maître demanda aux sponsors des conférences de rendre 20 yuans à chaque pratiquant assistant à la conférence. Lors de mes précédents cours de qigong, je devais payer pour recevoir les cours et je devais donner des cadeaux aux maîtres de qigong. Pour faire plus d’argent, ils divisaient leurs cours en différents cours préliminaires, moyens, et de niveau élevé. Lorsque Maître Li quitta Chenzhou, il rendit tout l’argent restant des frais de la conférence aux sponsors, et ne prit aucun argent pour lui. A la différence des maîtres de qigong que j’avais vus auparavant, il prolongeait intentionnellement le temps de certains cours afin de donner plus de temps aux pratiquants pour qu’ils puissent apprendre complètement les cinq séries d’exercices.


Maître nous encourageait avec ses instructions et ses exemples personnels. Lorsqu’il quitta Chanzhou, de nombreux pratiquants allèrent à la gare pour le voir partir, mais aucun d’entre nous ne lui donna de cadeau pour le remercier. C’était au mois de juillet et il faisait très chaud. Maître acheta des pastèques pour les pratiquants. Après être monté dans le train, il s’aperçut que son siège était occupé, mais il ne dit rien et se mit simplement debout dans le couloir. Lorsque nous retournâmes à l’hôtel où Maître avait dormi, un employé de l’hôtel nous fit part de son impression du Maître. "Cet homme est vraiment bon. Je n’ai jamais eu un client aussi aimable. Chaque jour, il rangeait tout le thé que nous lui servions dans des petits sacs et les replaçait dans l’ordre. Sa chambre était propre et ordonnée lorsqu’il s’en allait." Une fois, j’ai vu le Maitre ramasser les bicyclettes qui était tombées par terre, l’une après l’autre. Aucun pratiquant ne l’a vu perdre patience. Il incarne lui-même Authenticité-Bienveillance-Tolérance.


Dafa m’a élevée intégralement, en termes de compréhension du monde et d’élévation de la moralité. Un jour, alors que je me trouvais dans un bureau de registre de résidence à Zhengzhou, j’ai trouvé par terre une enveloppe contenant 600 yuans . Je l’ai ramassée et je suis rapidement montée à l’étage du dessus pour trouver son propriétaire. J’ai trouvé facilement le propriétaire et je lui ai rendu l’argent. Un jour, alors que j’étais en train de balayer le sol d’un hôtel, j’ai trouvé deux billets de 50 yuans sous un lit. Je ne les ai pas gardés pour moi, bien que j’avais vraiment besoin d’argent. Une fois, j’ai commandé auprès d'un grossiste des marchandises, mais il me les a envoyées deux fois, ayant oublié qu’il les avait déjà envoyées. Je me suis souvenu des enseignements du Maître disant que l’on devait être altruiste et penser au bien des autres avant soi-même, alors je lui ai payé les biens supplémentaires. La même chose s'est reproduite plus d’une fois. Chaque fois, j’ai pu maintenir mes pensées droites et faire que mon cœur soit indifférent au profit. Un jour, mon doigt fut écorché par la glace d’une vitre qui se trouvait près de moi lorsque quelqu’un la ferma brusquement. Mon doigt saigna beaucoup mais je ne me suis pas plaint à la personne. Au lieu de cela, par peur qu’elle se sente désolée en voyant ma blessure, je l’ai cachée à l’aide de mon autre main, parce que je savais qu’elle ne m’avait pas blessée intentionnellement.


Pourquoi le Falun Gong se transmet-il à travers le monde si rapidement, principalement grâce au bouche à oreille, et malgré les attaques les plus vicieuses de la part du PCC ? C’est parce qu’il est très droit. Chacun a les valeurs universelles Authenticité, Bienveillance, Tolérance dans son esprit, et sait quoi choisir lorsqu’il rencontre Falun Dafa. Dafa bénit tous les pratiquants de Dafa. Ils font la pratique de leur propre initiative et leur foi est fortifiée contre tous les assauts. Tous les pratiquants de Falun Gong bénéficient de la pratique car celle-ci purifie leurs corps lorsqu’ils décident d'en franchir la porte, à l’exception uniquement des personnes gravement malades qui ne peuvent pas atteindre les standards de véritables pratiquants de Dafa. Maître a dit qu’il n’acceptait pas les patients gravement malades et les personnes qui avaient des troubles mentaux en tant qu’élèves parce qu’elles ne pouvaient pas atteindre les exigences des pratiquants de Falun Gong, étant incapables d’agir avec un esprit clair. Falun Gong est enseigné aux gens qui peuvent étudier le Fa pratiquer les exercices, comprendre les enseignements du Maître, et se conduire selon les principes enseignés par le Maître. Par exemple, en tant que pratiquant, on ne doit pas tuer ou boire d'alcool, et exercer la tolérance lorsque l’on est mal traité ou mal compris. Une personne qui échoue à faire cela et qui lutte pour des intérêts personnels ne peut pas être considérée comme un pratiquant. Comment une telle personne pourrait-elle être soignée si elle n’est pas un pratiquant ? Je suis un exemple vivant de tels principes. Je donne à Dafa la plus grande priorité dans ma vie et avec une telle foi je suis capable d’avancer sur mon chemin de cultivation étape par étape. Dafa me donna une nouvelle vie, libre de toute maladie. Ma gratitude envers le Maître est au-delà de toute description et seule peut en témoigner la dévotion de toute ma vie.


3. Des miracles au sein du danger

Maître m’a sauvée de nombreux dangers. Un jour, je rentrais chez moi à bicyclette lorsque j'ai perdu le contrôle et mon vélo a continué à foncer en avant. Il faisait sombre et je ne pouvais pas discerner la route. Soudain, le vélo a tourné brusquement tout seul. Lorsque j’ai regardé en arrière, j’ai vu un gros trou sur la route. Le lendemain, je suis de nouveau passée à cet endroit et j’ai vu un trois roues bloqué à l’intérieur du trou. Je savais que je serais tombé dans le trou sans la protection du Maître.


Un jour, je roulais à bicyclette dans le centre ville, les freins ont soudain cessé de fonctionner. C’était lors d’une descente et je dévalais droit vers les carrefours où il y avait beaucoup de circulation. J’ai pensé que je ne devais pas foncer sur les voitures et sur les personnes qui traversaient, mais je ne pouvais plus contrôler la bicyclette à mesure qu’elle accélérait. J’ai demandé l’aide du Maître. À ce moment-là, mon vélo s’est arrêté sur le champ. Je suis tombée par terre, mais n'ai pas été blessée. J’aurais pu percuter des voitures et mourir, ou percuter des piétons et causer un désastre, si je n’avais pas eu l’aide du Maître. C’était si dangereux ! J’ai cherché en moi pour trouver la raison pour laquelle mes freins avaient lâché. J’ai vu mon caractère irritable et ma mentalité désordonnée et instable, dont un pratiquant doit se débarrasser. Mon faible niveau de xinxing m’avait conduit à être peu efficace et j’obtenais seulement la moitié des résultats en faisant le double d’efforts. Je me suis résolue à faire plus attention à la cultivation de mon xinxing et à bien étudier la Loi.

Un jour, à un carrefour, un minibus m'a roulé sur les pieds les écrasant, et je suis tombée. Le chauffeur et les passagers sont sortis et ont eu très peur en voyant mon état. Pour qu’ils ne s’inquiètent pas, j’ai dit rapidement : "Je suis une pratiquante de Falun Gong. Je vais bien. Vous pouvez partir." Mais ils restaient là, calmement. En fait, le choc était vraiment violent, c’était comme si l’os de ma hanche était cassé. J’ai utilisé toute mon énergie pour leur parler. Je me suis efforcée d’élever mon xinxing et j’ai fait en sorte qu’une seule de mes pensées décide de l’issue finale bonne ou mauvaise. Ils ne pouvaient certainement pas comprendre ce que j’étais en train de penser. Je me suis alors souvenue des enseignements du Maître :

    "Il est vrai que le chauffeur conduisait trop vite, mais a-t-il heurté la passante exprès ? C’était involontaire, non ? Pourtant les gens d’aujourd’hui réagissent comme ça : si on n’extorque pas d’argent, même les badauds sont indignés. Je vous l’ai dit, aujourd’hui on n’est même plus capables de discerner le bien du mal ; si vous dites à certaines personnes qu’elles ont mal agi, elles ne vous croient pas. Comme les critères de la morale humaine ont déjà changé, il y a des gens si âpres au gain qu’ils sont capables de tout pour se procurer de l’argent. ‘Si l’homme ne vit pas pour lui-même, le Ciel et la Terre l’écraseront’, c’est même devenu une devise !" (Zhuan Falun)


Je me suis levée péniblement, j’ai ramassé mes affaires et je suis partie. Lorsque j’ai repris la route, j’ai regardé en arrière, et je les ai vus debout immobiles. Lorsque je suis rentrée chez moi, j’ai simplement fait mon travail comme d’habitude, sans penser à mon état. Peu après, j’allais mieux. Si j’avais eu la pensée que j’étais blessée à telle ou telle partie de mon corps et si j’avais demandé au chauffeur de m’emmener à l’hôpital, peut-être que mes ligaments auraient été endommagés et mes os fracturés, et j’aurais même pu être paralysé.


Un matin, je suis arrivée tôt sur le site de pratique. Il a commencé à pleuvoir et les autres pratiquants n'ont pas pu me rejoindre à cause de la tempête. J’étais assise toute seule sous le mur du Hall Scientifique pour pratiquer l’exercice de méditation, lorsque les éclairs ont commencé et la foudre a retenti. À ce moment-là, une rafale de grêlons a heurté la vitre sur le mur et elle s'est brisée en minuscules morceaux. La vitre est tombé sur le sol autour de moi et des morceaux ont volèrent en éclat partout, mais c'était comme si j’étais recouverte d’un bouclier, aucun morceau de la vitre ne m'a touchée.


Durant mes 18 années de cultivation passées, j'ai été témoin de nombreux miracles. Je suis très chanceuce d’avoir rencontré le Dafa tout puissant et d’avoir un si grand Maître.


4. Rester fidèle à Dafa sous la persécution

En 1999, dans son objectif de tenir les êtres à l'écart des bénédictions de Dafa, d'éliminer les valeurs morales de l’être humain, et de calomnier le Fa de l’univers, le PCC pervers commença sa persécution accablante du Falun Gong. À ce moment critique, pour défendre le Fa de l’univers, de leur propre initiative, les pratiquants de Falun Gong firent appel et clarifièrent les faits au sujet du Falun Gong, pour lequel ils étaient persécutés avec une brutalité sans précédent dans l’histoire humaine.


Le 25 octobre 1999, je me rendis à Pékin pour faire appel au nom Falun Gong. Pour cela, je fus condamnée à 18 mois de travaux forcés. La durée de ma peine de travaux forcés fut prolongée par la suite d’un an suite à mon refus d’abandonner la pratique et parce que je résistais à la persécution des autorités. Je fus détenue au Camp de Travaux Forcés de Baimalong de la ville de Zhuzhou dans la Province du Hunan. Ding Cailan, gardienne en chef chargée de persécuter le Falun Gong, avait été envoyée par les autorités du PCC à des sessions de 'formation' dans le Camp de Travaux Forcés de Masanjia, à Shenyang dans la Province du Liaoning, notoire pour sa brutalité dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Elle y avait été formée par Li Lanqing, le chef du Bureau 610 central, et prise en photo avec lui. Lors des sessions d’entraînement, les soi-disant professeurs et experts du PCC leur enseignaient comment soumettre la mentalité des pratiquants de Falun Gong en utilisant la violence et la tentation, deux armes cruciales pour changer l'esprit d'un homme. Dans le cas où la tentation est insuffisante et la violence suffisante, on échoue à changer les habitudes humaines, et si la tentation est suffisante et la violence insuffisante, la tentative échoue également. Ce n'est que si la violence et la tentation sont pleinement utilisées qu'on peut changer un homme. Ding ne ménageait pas ses efforts pour être reconnue par le PCC—au point qu’elle oubliait qu’elle était un être humain. Elle utilisait toutes sortes de brutalités pour maltraiter les pratiquantes de Falun Gong. Elle était capable de tout. Il y avait simplement des choses auxquelles elle ne pensait pas.


Après qu'elle soit revenue de la session de formation au camp de travail, Ding constitua une liste de personnes afin de former une institution spécialisée dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Dans cette liste, figurait la gardienne Zheng Xia, en laquelle elle avait le plus confiance, et l’adjoint du chef du camp de travail Zhao Baogui ainsi que sa femme Lu Yongquan, qui, en tant que chef de la section médicale du camp, avait injecté à d’innombrables pratiquants des drogues pour briser leur mentalité humaine. Elle distinguait les pratiquants diligents et les intégrait dans les soi-disant "groupes de discipline stricte" et "Groupes d'assaut d'installations fortement défendues." Tout d'abord, elle forçait des pratiquantes à abandonner la pratique du Falun Gong en recourant au mensonge, à l'intimidation, la tentation, et l'intense pression. Puis, elle les utilisait afin de "transformer" les autres pratiquantes. Elle utilisait les détenues toxicomanes pour torturer les pratiquantes en les récompensant par des réductions de peine. Un étage entier de l'immeuble du camp était spécialement affecté à la détention des pratiquantes de Falun Gong.


En utilisant tous les moyens les plus méprisables, les gardes de prison essayèrent de me forcer à abandonner le Falun Gong. Obéissant aux ordres—une douzaine d'anciennes pratiquantes qui avaient renié leur foi sous la pression—m'assaillirent et me frappèrent cruellement. Elles choisirent quelques personnes de forte constitution parmi elles pour me soulever et me laisser retomber et m'écraser à terre. En percutant le sol, je sentis ma tête se briser, et mes yeux tourner. Elles me torturèrent ainsi pendant longtemps. En conséquence, mes parties intimes saignaient, mes organes internes étaient blessés, et mes côtes disloquées. EIles donnaient à cette torture le nom de "Dahe (récolte du blé)." Lorsqu’elles étaient fatiguées de me soulever, elles changeaient de torture. Plus de vingt personnes me griffaient, pinçaient, tiraient, me serraient et me donnaient des claques sur tout le corps, y compris sur la tête, si violemment que mes muscles se séparaient de mes os et j'étais presque inconsciente à cause de l'immense douleur. Elles appelaient cette torture, "Saisir la peau du serpent."


Elles hâchèrent mon cou, ma tête et mon cuir chevelu avec leurs paumes et giflèrent violemment mon visage. Lorsqu'elles me giflaient, elles frappaient mes oreilles avec leurs deux paumes et mes oreilles ne pouvaient plus rien entendre excepté les grondements causés par leurs coups violents. Après cela, elles commencèrent un soi-disant "raid aérien", dans lequel elles connectèrent mes oreilles à deux rouleaux de papier et se mirent à hurler à l'autre bout des rouleaux. Elles appelaient cette torture "hâcher la tête du renard". Elles pincèrent mes parties intimes, mes aisselles, ma clavicule, et le dessous de mes oreilles, laissant de terribles blessures sur les parties pincées. Elles pincèrent mon cuir chevelu, tirèrent mes cheveux vers le haut, puis par devant et par derrière pour couvrir mon visage, et me donner mauvaise apparence en humiliant Dafa. Elles attrapaient fermement mes parties intimes, ainsi que mes aisselles. La douleur était si forte que je pensais que j'allais mourir.


Après plusieurs heures de torture, ma robe avait perdu ses boutons , mes vêtements puaient la sueur de leurs mains, et mon corps était couvert de terribles contusions.


Lorsqu’elles arrêtèrent de me frapper, elles continuèrent à saturer mes oreilles de leurs paroles insultant Dafa, le Maître et moi-même. Elles ne perdaient jamais une occasion d’humilier ma dignité. Je fus torturée ainsi pendant 18 jours. Consumées par ses mensonges toxiques, ces personnes soumettaient leur volonté, leur nature humaine et leur moralité au méprisable PCC et devenaient ses favoris, en torturant des gens innocents. Aorsqu’elles me frappaient, l’une d’entre elles, en voyant mes plaies résultant de leurs coups violents, essaya de les faire arrêter de peur que je ne meurs, montrant le minimum de conscience qu’elle possédait encore. Une autre personne ne manifestait aucune pitié, et dit : "Laissez-la partir et faire un procès contre Jiang Zemin. Jiang Zemin dira que nous ne faisons pas suffisamment bien les choses." Je ressentais de la pitié pour ce qu’elle disait. Ces personnes étaient des pratiquantes de Dafa, mais elles avaient été trompées par le PCC, et sous ses mensonges, sous l’intense pression, et l’intimidation, elles commettaient inconsciemment des crimes contre Dafa, créant une grande quantité de karma pour elles-mêmes. Je priais pour qu’elles puissent se réveiller et voir la nature perverse du PCC. Je remerciais le Maître pour sa protection compatissante, et pour ne pas avoir été détruite par cette immense tribulation.


Le camp de travail essaya toutes sortes de méthodes de torture sur moi mais échoua à briser ma foi en Dafa.


Alors elles recoururent à davantage de violence. Elles confinèrent 17 pratiquantes diligentes dans une cellule et placèrent une valise de bâtons électriques et une valise de menottes près de la porte de la cellule. Dans la cellule, il y avait seulement un petit sceau pour les excréments, mais les pratiquantes avaient l'interdiction d’aller aux toilettes. Le sceau était trop petit pour 17 personnes. Si elles faisaient leurs excréments à l’intérieur, il serait rempli rapidement et elles devraient alors les jeter par terre. Pour éviter cela, elles devaient cesser de manger ou de boire, mais la police y vit une excuse pour les torturer. Elles étirèrent les bras des pratiquantes au maximum et attachèrent leurs mains aux lits du dessus. Puis, une par une, leurs mains furent attachées ensembles, formant une chaîne de pratiquantes attachées où personne ne pouvait bouger. Le moindre mouvement d’une d'entre elles entraînait une douleur immense pour toutes les autres. Lorsque les gardiens de prisons nous attachèrent, ils mirent une sorte de coussin sous nos pieds . Après qu’ils aient fini de nous attacher ensemble, ils retirèrent ces coussins, nous laissant suspendues en l’air. Les menottes entaillèrent aussitôt profondément nos muscles . La douleur était si intense que nous perdîmes notre respiration, et tombâmes en état de choc. Nos visages devinrent pâles, alors que la sueur coulait de nos têtes. Quelques pratiquantes ne purent s’empêcher de pleurer. Nous fûmes torturées ainsi pendant plusieurs heures chaque jour. Après quelques jours de torture, les gardiens de prison rassemblèrent un groupe de détenues toxicomanes et nous alignèrent face à elles pour qu’elles nous alimentent de force. Dans leurs mains, elles avaient des bâtons électriques, clignotant comme des langues de serpents menaçants, créant une atmosphère de terreur suffocante.


Le gavage forcé était pratiqué dans une salle spécifique, qui se trouvait à plusieurs centaines de mètres des cellules. La première pratiquante qui fut amenée pour être gavée était Mme Zuo Shuchun. Un long moment plus tard, ne la voyant pas revenir dans la cellule nous commençames à nous inquiéter sérieusement pour elle. Nous vîmes alors plusieurs gardes passer devant la porte avec une civière. Mme Zuo s'y trouvait, ses mains pendant dans le vide et son corps recouvert d’un tissu blanc. Nous réalisâmes le danger qu'elle courait. Nous demandâmes aux gardiens de la prison : "Où est Zuo ?" Ils répondirent :"Vous n’avez rien à savoir sur elle. Elle a été libérée pour traitement médical." Puis on nous dispersa, ne sachant rien les unes des autres. Ils avaient peur que nous persisitions à leur demander des nouvelles de Zuo.


Plus tard, j'appris d'une toximane impliquée dans le gavage forcé de Mme Zuo ce qui s’était passé : Ils avaient utilisé pour la gaver un tube de bambou avec une extrémité taillée en forme de bûtée, souvent utilisé pour injecter des médicaments aux bovins,. Ils lui avaient ouvert la bouche de force, insérè le tube dans sa gorge, et versaient toute la quantité du liquide contenu dans le tube. En même temps, ils pinçaient son nez pendant longtemps afin de lui maintenir la bouche ouverte, et finalement ils l'avaient tuée. Peu après, je suis allée demander à un gardien de prison ce qui était arrivé à Zuo. Il devint furieux et hurla comme un tigre en fureur : "Si tu me poses encore la question, tu verras comment on va te traiter. Souhaites-tu enquêter sur son cas ?" Je réalisais qu'ils avaient recouru à tant de moyens obscurs et inhumains dans la persécution qu’ils étaient effrayés que ces atrocités soient exposées au grand jour. Mon cœur était encore plus douloureux en pensant combien Mme Zuo était une bonne personne : considérant toujours les autres avant elle-même et se comportant avec les autres selon les principes d’Authenticité-Bonté-Tolérance. Mais elle n'en avait pas moins été torturée à mort par les gardiens de prison.


La persécution que m’a fait subir le PCC est trop importante pour être relatée, et ce que j’ai dit ici n'est qu'une petite partie de l’iceberg. Mais ma foi en Dafa reste constante, parce que je sais que je suis une pratiquante du Fa de l’univers. C’est Dafa qui m’a éveillée à la loi du cosmos et rien ne peut la remplacer dans mon âme.


De l’appel aux contributions pour commémorer le Vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa


Article publié le 14 juin 2012
Version chinoise

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