Lorsque deux compagnons de pratique et moi-même avons récemment livré des documents de Falun Gong au domicile d’un autre pratiquant, nous avons remarqué qu’un membre de sa famille, qui est aussi un pratiquant, avait perdu beaucoup de poids et nous nous sommes inquiétés. Il avait pensé continuellement à une femme qu’il avait appelée fréquemment ces quelques derniers jours, et s’était entiché d’elle. Il avait perdu l’appétit et ne pouvait plus bien dormir. Son attention n’était plus sur l’étude du Fa ni la pratique des exercices. Réalisant cela, nous lui avons fait des suggestions pour l’aider à améliorer sa cultivation. Toutefois nos suggestions n’ont pas marché. Rétrospectivement, je réalise que nous lui avons tous donné des conseils comme si c’était son propre problème, et que seul lui devait changer et s’améliorer.
Après des discussions plus approfondies, nous en sommes arrivés à une compréhension différente ce qui pouvait ne pas aller. Maitre nous a dit de regarder à l’intérieur quelles que soient les problèmes que nous rencontrons. Etait-il possible que les ennuis de ce pratiquant fussent liés aux champs de cultivation du reste d’entre nous ? Etait il possible qu’il y ait un attachement à la luxure dans nos champs de cultivation également ? Si un champ dimensionnel d’un pratiquant était vraiment droit, il n’apparaîtrait aucun événement impur, parce que leurs pensées pures et puissantes seraient suffisantes pour éliminer cette interférence. Maître a dit : « les véritables Bouddhas sont les gardiens du cosmos et sont responsables pour tous les éléments droits dans le cosmos » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de l’Ouest des Etats-Unis)
Ayant appris la situation de ce pratiquant, nous devrions saisir l’opportunité de nettoyer davantage nos champs dimensionnels en éliminant les choses impures et les pensées qui ne sont pas droites. Par conséquent, nous avons décidé d’émettre des pensées droites ensemble pour éliminer n’importe quelle interférence, gardant à l’esprit que l’attachement à la luxure n’était pas un arrangement du Maître et visait à ruiner le futur du pratiquant. Après avoir émis des pensées droites, le pratiquant perturbé se sentait beaucoup mieux et a pu manger un petit peu. Cependant, lui et sa fille ont encore besoin de continuer à émettre des pensées droites pour aider à sa récupération complète.
Cette expérience m’a permis de comprendre un niveau plus élevé de la compassion. Pointer du doigt et analyser les problèmes d’un compagnon de pratique ce sont en réalité les valeurs d’égoïsme et d’égotisme de l’ancien cosmos. Les forces anciennes veulent éliminer les êtres vivants qu’elles pensent être dégénérées. Cependant, aux yeux d’êtres plus élevés, elles ont aussi dégénéré et doivent aussi être éliminées. Maître nous conduit hors des limitations de l’ancien cosmos et nous cultivons pour devenir des êtres désintéressés et soucieux des autres. Lorsque nous remarquons les insuffisances des autres pratiquants, nous devrions chercher à l’intérieur pour nous débarrasser de matières négatives similaires dans nos propres champs dimensionnels, afin d’aider les pratiquants qui sont interférés à améliorer leur compréhension du Fa et émettre des pensées droites ensemble pour qu’ils s’améliorent. De cette façon, nous pouvons nous améliorer rapidement comme un seul corps.
Ma compréhension actuelle de la compassion est que c’est une compréhension sincère de la peine et de la souffrance d’un autre être, et une considération que leur douleur et leur souffrance sont aussi miennes. Travailler pour les autres est au bout du compte travailler pour soi-même parce que toutes les vies sont des particules de l’univers. C’est seulement lorsque la loi de l’univers est sans faille et éternelle, que les vies dans l’univers sont sans faille et éternelles.
Maître a dit :
- Silhouettes puissantes et massives
elles se sont rassemblées pour le Grand courant
Assumant différents statuts sociaux
et différentes occupations
Les disciples de Dafa sont un seul corps
Suivant le Maître dans la rectification du Fa
Travaillant contre les marées sinistres
[Suivre le Maître, dans Hong Yin III]
J’ai vu des compagnons de pratique, moi y compris, souvent blâmer les autres. Ceci résulte en un manque de communication et de compréhension mutuelles, et l’incapacité à travailler ensemble en faisant les
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