Dépasser la notion humaine d’ "être une bonne personne"

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Malgré le fait que je pratique le Falun Gong depuis dix-sept ans, je n’avais jamais eu une bonne compréhension du principe du Fa quant à ce que signifiait vraiment être une bonne personne. Cependant, j’ai graduellement obtenu une meilleure compréhension sur cette question au cours de ces six derniers mois. Si je n’avais pas prêté attention à être diligente dans l’étude du Fa et à véritablement comprendre le Fa, je ne serai peut-être pas en vie aujourd’hui.


Après que j’ai pris ma retraite, mon père est tombé malade, puis ma mère, et maintenant ma belle-mère. Ma compréhension était qu’en tant que pratiquants, nous étions supposés bien faire les trois choses pour valider le Fa, mais je ne comprenais pas ce que je faisais de mal. Pourquoi étaient-ils tombés malades les uns après les autres? Quand mon père a été hospitalisé, je suis restée avec lui toutes les nuits pendant environ une semaine. Peu après que ma mère se soit cassé le poignet, je suis allée lui rendre visite chez elle tous les jours. Aussitôt après le rétablissement de son poignet, on lui a diagnostiqué un glaucome et elle a été à nouveau hospitalisée. Donc, je suis encore restée avec elle chaque nuit. Quand ses yeux sont allés mieux, elle est devenue hagarde en raison d’une ischémie du cerveau. Je la ramenais tous les matins à l’hôpital pour des soins, et je ne rentrais à la maison que tôt dans l’après-midi. J’avais encore à cuisiner le déjeuner. J’étais épuisée !


Ma mère s’est ensuite cassé l’os de la hanche, et je suis restée avec elle pendant presqu’un mois pour m’occuper d’elle. Durant ce temps là, j’étais incapable de bien dormir. Je rentrais chaque jour à la maison et faisais mes tâches ménagères, et dans la soirée je me rendais à l’hôpital pour apporter à mes parents la nourriture que j’avais préparée. J’étais trop fatiguée pour fonctionner correctement et j’ai demandé à mon père si nous pouvions payer quelqu’un pour prendre soin de ma mère. Mon père a insisté : « Je ne peux laisser personne s’occuper de ta mère. Je resterai avec elle jour et nuit comme ça tu pourras rentrez chez toi et te reposer.» Il est âgé de plus de 80 ans. Comment pouvais-je le laisser prendre soin de ma mère 24 heures sur 24? J’ai continué à la garder en soirée jusqu’à ce qu’elle quitte l’hôpital. A la fin, j’ai pu rentrer chez moi et me reposer, mais je continuais à faire des allers-retours entre chez moi et chez mes parents pour m’occuper d’eux.


À la fin, j’ai commencé à avoir des problèmes de santé. J’ai développé de l’anurie et de l’œdème, et avais des problèmes pour marcher. J’avais des douleurs d’estomac toutes les nuits et vomissais constamment d’horribles substances. J’ai perdu beaucoup de poids et ma peau a changé, d’une peau rosée à une peau jaune maladive. J’étais devenue une vieille femme malade et maigre, mais ma famille continuait à me demander de faire des choses pour eux. De manière à prouver que les pratiquants de Dafa ne tombent pas malades, je n’ai pas parlé de mes douleurs ou de mes souffrances aux autres et ai continué à étudier le Fa.


Grâce à l’étude du Fa, j’ai été capable de trouver mes attachements. Mes symptômes ont disparu graduellement et ma santé s’est améliorée. Mes parents se sont senti également beaucoup mieux, mais je devais encore m’occuper à faire leur ménage. Un jour, ma mère a dit qu’elle avait des problèmes aux yeux et qu’elle allait devoir de nouveau rester à l’hôpital. Je me suis dit : «Oh non, je vais devoir encore m’occuper d’elle.» J’ai alors réalisé : "Je suis une pratiquante, pourquoi y a t-il tant de choses qui me perturbent ? Je ne devrais pas laisser les forces anciennes utiliser mes parents pour interférer avec moi." Deux jours plus tard, ma mère m’a dit que le docteur lui avait dit qu’elle n’avait pas besoin d’une opération, et qu’il devait à la place lui prescrire quelques médicaments pour ses yeux. C’était comme ce que Maître a dit :

    Quand les pensées sont droites la perversité s'écroule («Qu’y a-t-il à craindre?» Hong Yin Volume II)


Un jour j’ai reçu un appel téléphonique où l’on m’a dit que ma belle-mère avait eu une attaque cardiaque et était inconsciente. J’ai pensé que j’allais encore être de corvée. Bien que je n’avais pas à m’occuper d’elle, comment pourrais-je bien faire les trois choses si elle devait rester avec nous? Au milieu de mes inquiétudes, je me suis rappelé que j’étais une pratiquante et que rien ne devrait m’empêcher de valider le Fa. Le lendemain, mon mari est rentré à la maison et m’a dit que sa mère avait repris connaissance et était capable de bouger. Elle est restée à l’hôpital pendant un mois et avait totalement récupéré dans les six mois qui ont suivi. C’était un autre test pour voir si j’avais de fortes pensées droites !


J’ai fait l’expérience de si nombreuses tribulations parce que mes pensées droites n’étaient pas fortes. Trois jours après le Nouvel An Chinois, ma mère a fait une thrombose cérébrale et a de nouveau été hospitalisée. Je ne pouvais pas imaginer comment faire pour me débarrasser des interférences des forces anciennes, et j’ai réussi à convaincre mon père d’engager une aide à domicile pour s’occuper d’elle. Ma mère a été extrêmement exigeante, et à la fin son aide à domicile a démissionné. Nous avons engagé de nouvelles aides à domicile, mais toutes sont parties après quelques jours de travail. Mon mari et moi nous nous sommes alors relayés pour aider. Nous nous réveillions à 3 heures du matin, pour remplacer l’aide à domicile qui était chez ma mère. Bien que mon mari se rendait chez elle plus souvent que moi, c’était encore difficile pour moi. En rentrant à la maison à 9 heures du matin, j’étais somnolente en étudiant le Fa. La seule chose que je voulais faire dans l’après-midi c’était de dormir. J’étais sérieusement interférée par les forces anciennes et ne pouvais pas bien faire les trois choses.


Une fois, alors que j’émettais la pensée droite, je me suis rappelée de l’époque où j’avais commencé ma cultivation, je n’avais jamais vraiment su comment être une bonne personne. Un jour, au travail un collègue m’a dit : «Puisque les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes, tu devrais me servir.» Alors un groupe de collègues s’est mis à jouer au Mahjong à l’heure du déjeuner, ils ont dit à un autre pratiquant et moi que nous devrions aller faire des courses chez l’épicier, faire la cuisine et nettoyer après qu’ils aient fini de manger. Comment les pratiquants peuvent-ils servir des gens comme ça? Bien que je savais que c’était mal de faire ainsi, je ne savais pas comment dire non. Je n’ai compris que huit ans plus tard ce que les pratiquants sont supposés faire, extrêmement fatiguée de servir les autres. Travailler dur à faire les choses pour les gens ce n’est pas cela être une bonne personne. Pour un pratiquant protéger le Fa, sauver les êtres et éliminer les interférences, c’est cela être véritablement droit et bon. Que les pratiquants n’aient pas d’attachements à l’intérêt personnel ne signifie pas que nous devrions simplement faire ce que les autres veulent nous faire faire.


Quand finalement j’ai compris ces principes du Fa, ma mère a cessé d’être aussi exigeante et difficile. Bien que les tribulations ne soient pas complètement terminées, j’ai réalisé que si les pratiquants n’ont pas assez de pensées droites, les tribulations peuvent mettre notre vie en danger. Mais une fois que nos pensées droites émergent, toute chose sera miraculeusement résolue.

Version chinoise


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