Exposer les crimes pervers derrière les prétendus "secrets d’état."

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Un "agent de mise en application de la loi" a acheté un sous-sol, dans la zone du centre-ville de Luoyang, province du Henan, où il a creusé une cave et gardé six jeunes femmes, attirées dans son antre dans des endroits comme des boîtes de nuit. Ces femmes ont été traitées comme des esclaves sexuelles pendant deux ans, période durant laquelle, se sont déroulées des meurtres sanglants. Un journaliste d’un média local a exposé le 22 septembre, ce "cas d’esclavage sexuel" mais il a été rapidement " interrogé " par des agents du régime communiste local et averti que son affaire appartenait à la catégorie des " secrets d’état ". Le journaliste menacé s’est enfui cette même nuit de Henan.

Ce cas a inspiré de nombreux internautes en Chine continentale qui ont posté une liste des "secrets d’état ayant les caractéristiques spéciales du régime" incluant : des repas de luxe, des biens détenus par les fonctionnaires du régime, des stars féminines attachées à des fonctionnaires corrompus, certains ont aussi listé des incidents que le régime a tenté de dissimuler, tel que la débâcle du lycée Yucai à Hunan, l’effondrement d’un pont à Zhuzhou, le nombre de décès suite à l’accident de la mine à Wang Jialing, le détournement des fonds publics par le ministère des affaires étrangères à des fins privées (voitures, banquets, voyages à l’étranger) et d’autres incidents.

D’après l’affaire du cas d’esclavage sexuel, les gens peuvent voir très clairement que sous la couverture de " secrets d’état ", se cache le comportement répugnant du régime communiste ainsi que ses crimes. En surfant sur Internet on peut trouver un grand nombre de cas pertinents en tapant "sauvegarder les droits légaux "et "secrets d’état" dans les moteurs de recherche, et presque tous concernent des affaires dans lesquelles le PCC a utilisé les "secrets d’état" pour attaquer les droits légaux des gens et où les victimes essaient d’obtenir justice. Pas étonnant que les internautes deviennent émotionnels ou postent des blagues concernant " les secrets d’état ridicules", "combien d’autres secrets d’état à venir ?" La situation me rappelle une affaire concernant une " diffusion de secrets d’état " qui s’est déroulée en 1999.

Le 27 septembre 1999, Mme Zhao Jinhua, 42 ans, pratiquante de Falun Gong du village Zhaojia dans la municipalité Zhangxing de Zhaoyuan, province du Shandong a été emmenée d’un champ où elle travaillait au commissariat de police local dans la municipalité de Zhangxing. Dix jours plus tard, le 7 octobre, elle a été torturée à mort. La police a utilisé toutes sortes de moyens pour la torturer avant sa mort, tentant de la forcer à abandonner sa pratique spirituelle. Cependant, peu importe ce qu’ils lui faisaient subir, elle continuait à affirmer fermement qu’elle continuerait. Après son décès, un rapport d’autopsie légal d’un professionnel de Yantai a montré qu’excepté sa tête, son corps portait de multiples blessures, il y avait des saignements sous-cutanés de 120 x 60 millimètres sous sa peau. Le rapport a conclu qu’elle avait été battue avec des objets rembourrés, causant des dommages internes plutôt qu' externes, et que c’était la raison du décès de Zhao Jianhua. (Lire l'histoire complète : À la mémoire de Mme Zhao Jinhua, première pratiquante de Falun Gong torturée à mort en garde à vue policière )

Mme. Zhao Jinhua

Mme Zhao Jinhua a commencé à pratiquer Falun Gong en 1995. La nouvelle de sa mort suite à la persécution s’est rapidement diffusée à l’étranger et a été largement rapportée. Cependant, dans le but de découvrir qui avait dévoilé le cas au public, le comité du parti de l’agglomération de Zhaoyuan et le département de police ont créé 10 équipes de forces spéciales de police, chacune comprenant au moins six membres. Contrairement à la loi, ils ont commencé à arrêter les pratiquants de Falun Gong en masse, les ont interrogés sous la torture, les ont renvoyés de leur emploi et envoyés dans des camps de travaux forcés. Près de 100 personnes ont été arrêtés et certains ont été détenus pendant plus de 70 jours ; d’autres ont été envoyés dans les camps de travaux forcés et un des principaux crimes dont ils étaient accusés était d’avoir " divulguer des secrets d’état. "

Selon des rapports de Associated Press, AFP et Reuters, les pratiquants de Falun Gong, Liu Jinling, Loi Lanying, Chi Yunling et Chen Shuhuan qui ont exposé le décès de Zhao Jinhua ont été arrêtés et accusés d’avoir "divulgué des secrets d’états. " En décembre 1999, Li Lanying et Chen Shuhuan ont été condamnés à trois ans de travaux forcés.

Depuis 1999, lorsque le régime communiste a commencé à persécuter Falun Gong, il a toujours utilisé les " secrets d’états " comme couverture de ses crimes. Par exemple, dans le cas largement rendu public de la persécution de Mme Chen Zixiu, sa fille a été aussi arrêtée pour avoir " diffusé des secrets d’état. "

Mme Chen Zixiu et ses deux petits-enfants

Le 20 avril 2000, le Wall Street Journal publiait un reportage en première page intitulé : "Pratiquer Falun Gong était un droit" a affirmé Mme Chen jusqu’à son dernier jour. " L’article rapportait en détail comment la pratiquante de Falun Gong, Mme Chen Zixiu avait été torturée à mort par la police du PCC à Weifang, province du Shandong. L’article a attiré une vaste attention sur la persécution de Falun Gong et le journaliste Ian Johnson a remporté cette année-là le Prix Pulitzer du journalisme, pour son article. Chen Zixiu, retraitée de cinquante-huit ans, était du village de Weifang. Parce qu’elle refusait d’abandonner sa croyance dans les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance, elle a été arrêtée par la police et détenue dans le bureau du comité de quartier pour y subir un lavage de cerveau et être « transformée ». Le 20 février, Mme Chen a été battue à mort.

L’article déclarait : "Les fonctionnaires du comité de rue de Chengguan ont utilisé des matraques en plastique sur ses mollets, ses pieds et le bas de son dos, ainsi qu’un aiguillon à bétail sur sa tête et son cou, selon des témoins. Ses cris pouvaient être entendus dans la nuit. Furieux, les responsables locaux ont ordonné à Mme Chen de courir pieds nus dans la neige et exigé qu'elle renonce à sa foi en Falun Gong. Après une autre série de décharges, elle a secoué obstinément la tête ... ... »

Le 22 février, Zhang Xueling, la fille de Mme Chen est allée identifier le corps de sa mère avec son frère et a vu les vêtements déchirés et sanglants de sa mère dans un coin de la pièce. La partie inférieure des jambes de sa mère était de couleur sombre et il y avait des marques de six pouces (plus de 15 cm) dans son dos. Ses dents étaient brisées. Son oreille était enflée et bleue. Sa famille a tenté d’engager une action en justice, mais aucun avocat n’a accepté l’affaire. Le 17 mars, le corps de sa mère a été incinéré sans le consentement de sa famille. Le 23 avril, sa fille a discuté avec le journaliste du Journal de Wall Street au sujet de l’assassinat de sa mère, mais peu après, elle a été arrêtée par la police et accusée du crime de " divulgation de secrets d’état." Après avoir été libérée le 1 mai, Mme Zhang, avec son enfant de cinq ans, a passé plus d’une année à tenter toutes sortes de moyens, recherchant justice pour le meurtre brutal de sa mère. Cependant, un an plus tard, le 24 avril, elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés par le département de police du district Weicheng, à Weifang.

La persécution subie par Zhao Jinhua, Li Lanying Chen Shihuan, Zhang Xueling et d’autres n'est qu'un exemple de la persécution endurée par des centaines de milliers de Falun Gong en Chine au cours des 12 dernières années. Depuis juillet 1999, lorsque la persécution a officiellement commencé, l’excuse des "secrets d’état " a été utilisée comme moyen de persécution, et sous cette excuse, les crimes pervers du PCC persécutant les pratiquants de Falun Gong ont continué jusqu' à ce jour.

Le 5 août 2006, l’avocat des droits de l’homme Gao Zhisheng, a été secrètement arrêté par le régime et une fois de plus, ils ont utilisé l’excuse de “secrets d’état” pour refuser aux avocats engagés par sa famille, le droit de rencontrer M. Gao. Le 4 février 2009 M. Gao a été emmené de sa ville natale par la police et à ce jour, il est "porté disparu". À quels "secrets d’état" M. Gao aurait-il eu accès ? Il a mené sa propre enquête sur les faits de la persécution contre les pratiquants de Falun Gong et rendu son rapport public sous la forme d’une lettre ouverte. En d’autres termes, "les secrets d’état " sont les actes criminels du PCC, perpétrés derrière la scène.

En 2010, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la Torture, M. Manfred Nowak a noté dans son rapport annuel soumis à la 13ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies que les abus des droits de l’homme contre Falun Gong en Chine continuent et il a particulièrement mentionné que les "secrets d’état " avaient été utilisés comme des moyens de persécuter les gens. Dans son rapport, il mentionnait : " La Chine maintient la méthode d’opposition aux dissidents politiques la plus institutionnalisée que je connaisse. Les dissidents politiques, les défenseurs des droits de l’homme, les groupes ethniques souvent soupçonnés de séparatisme ( en particulier les Tibétains et le Ouighours), ainsi que les groupes spirituels tels que Falun Gong sont souvent accusés de crimes politiques tels que la mise en danger de la sécurité nationale en sapant l’unité du pays, la subversion ou la divulgation illégale de secrets d’état à des personnes extérieures au pays. De telles personnes courent non seulement un risque élevé de torture une fois arrêtés, mais le régime de Rééducation Par le Travail (RTL), souvent utilisé comme condamnation pour les crimes politiques emploie des mesures de coercition, d’humiliation et de punition dans le but d’altérer la personnalité des détenus au point de briser leur volonté, et peut lui-même être considéré comme un traitement ou une punition inhumaine ou dégradante, si ce n’est une torture mentale. » [13ème session du Conseil des droits de l’homme ; A/HRC/13/39/Add.5]

Déjà 12 ans plus tôt; les agents du Parti communiste participant à la persécution de Falun Gong ont commencé à utiliser les "secrets d’état" pour dissimuler leurs crimes, et pendant 12 ans, le Parti a utilisé l’appareil étatique entier pour continuer la persécution systématique. Pendant ce temps, "les personnels de mise en application de la loi " à tous les niveaux ont appliqué ce moyen dans la persécution et l’ont étendu à tous les autres secteurs. Bien entendu, ils utilisent les mêmes moyens pour traiter d' autres personnes innocentes et dissimuler leurs crimes dans d'autres secteurs. Voilà la raison pour laquelle les internautes partagent leurs plaintes sans cesse croissantes concernant les "incessants secrets d’état." Derrière ces prétendus « secrets d’état », on découvre d’innombrables histoires choquantes et méprisables.

Chacun peut exposer les crimes pervers derrière ces faux " secrets d’état" en clarifiant les faits et ainsi, aider à faire cesser la persécution contre Falun Gong et mettre fin aux crimes du PCC contre le peuple chinois. C’est le premier pas que le peuple chinois puisse faire vers la justice sociale.

Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2011/9/30/曝光伪“国家机密”背后的罪恶-247355.html

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