Utiliser des pensées droites pour survivre et triompher durant ma deuxième grève de la faim dans un camp de travail forcé

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Note de l’auteur ; Ce pratiquant est de la Province de Guangdong. Son histoire est devenue très populaire parmi les pratiquants locaux. Son expérience se lit comme un poème épique – l’expérience d’un véritable pratiquant de Falun Dafa qui étonne le ciel et la terre et touche les cœurs des divinités et des démons par la vertu de son indéfectible croyance en Dafa et le Maître, sa détermination de diamant et son consentement à tout sacrifier pour la vérité. Durant la grève de la faim de ce pratiquant, il protesta contre la persécution maligne contre lui, utilisant de puissantes pensées droites. Il avait déjà traversé d’immenses souffrances physiques et n’était pas plus épais qu’ un squelette. Les gardes mauvais l’appelaient le « légume » et « spécimen de squelette » ; en fait, il fut presque envoyé à la crémation. Finalement, le camp de travail forcé ne voulut plus le garder et le renvoya chez lui. Actuellement ce pratiquant s’est miraculeusement rétabli avec Dafa pour nourriture – il est en forme et vigoureux avec un teint éclatant. La puissance de Dafa s’est pleinement manifestée en lui ce qui a beaucoup dissuadé les agents locaux qui s’opposent à Dafa, et a porté un coup fatal à leur arrogance et leur cruauté sans vergogne.

Mes omissions dans ma cultivation ont été utilisées et j’ai été kidnappé alors que je distribuais des documents clarifiant la vérité. A cause de mes omissions, je faisais le travail de Dafa avec un attachement à la peur et la mentalité de traiter le travail de Dafa comme un devoir mondain. En détention, j’ai réussi à faire échouer les tentatives des officiers de police de me prendre en photo pour leur propagande et n’ai pas donné mes empreintes digitales, et je m’en suis bien sorti durant leurs interrogations rusées. Même ainsi ils continuaient à se vanter, « Pas de problème. Nous te briserons quand même. » Ils disaient même, « Après un mois de torture dans le Camp de Travail, tu écriras une lettre nous remerciant ! »
Je suis pratiquant de Falun Dafa. Les tortures cruelles ( que la clique brutale appelle « la brise de printemps et la pluie fondante ») ne me forceraient jamais à trahir Dafa. Je ne reconnaîtrais jamais une telle persécution. J’étais déterminé à ne pas suivre les arrangements pour me tester, aussi ai-je commencé une grève de la faim.

Les gardes de prison me jetèrent dans une « antre du tigre » où les criminels étaient supposés me battre sans restreinte. Mais après que j’ai expliqué la vérité à propos du Falun Gong à ces détenus, tous voulaient être mes amis. A la surprise du garde, la plupart des détenus criminels me manifestaient leur sympathie et soutenaient totalement mon appel à la justice.

Le quatrième jour de ma grève de la faim, les gardes de prison ont ordonné aux détenus de me nourrir de force. Ce qui voulait dire, me pincer le nez et les joues, me casser quelques dents, et insérer un tube dans ma gorge. Le Directeur Adjoint trouva un tube de caoutchouc dur et ordonna aux détenus de m’insérer le tube dans la gorge par tous les moyens, disant que ce serait plus pratique pour eux. Je fus blessé dans la procédure brutale et le sang couvrait mon visage et ma bouche – même les détenus étaient effrayés et refusèrent de continuer à me torturer. Le Directeur adjoint hurla « Torturez le à mort, et traitez le comme une fourmi après sa mort ! » Il tenta d’encourager les détenus en disant, « s’il meurt, notre Directeur en sera responsable. De quoi avez-vous peur ? » Cela ne l’impressionnait pas d’obtenir une promotion et une avancée de carrière aux dépens des vies des pratiquants de Falun Gong.

Le chef de bureau chargé des prisons vint me voir un jour. Il essaya de me cajoler, et me dit « je respecte ta liberté de croyance. Si tu as des problèmes, tu peux aller les rapporter aux hautes autorités. Pourquoi te crées-tu toi-même des ennuis ? » J’étais impassible, alors il a commencé à me hurler dessus : « si tu continues ta grève de la faim, je te tuerais en t’empoisonnant ! » J’ai répondu paisiblement : “Je sais que tu es capable d’utiliser tous les moyens vicieux, toutes les bassesses pour me persécuter. » Il partit honteusement. Le Chef du Camp de Travail jouait le jeu de la carotte et du bâton : d’abord il assurait que quiconque était libre de faire n’importe quelle requête, la nourriture n’étant pas une des moindres. Plus tard, il dit haineusement que si je continuais à le mépriser et poursuivais ma grève de la faim il me ferait incinérer vivant ! Ce scélérat était si mauvais et si concupiscent qu’il alla jusqu’à dire « Ton corps vaut beaucoup d’argent. Prélevons tes organes internes et offrons les au Parti Communiste. En fait il me suffit de trouver un détenu criminel pour te prendre la main de force et te faire écrire un legs de don de tes organes. Puis on te fera apposer tes empreintes et il deviendra légal. De toute façon tu es mourant. Une fois mort, tu ne pourras pas témoigner, n’est-ce pas ? » Il commença à rire admiratif de son propre numéro tandis que les autres gardes mauvais et les détenus, essayant de gagner ses faveurs, applaudissaient ses brillantes tactiques.

Lorsqu’ils découvrirent que le gavage forcé ne marchait pas avec moi, la prison commença les infusions forcées. Le médecin de la prison en était mécontent. Habituellement il aimait se lever tard après avoir chanté au Karaoké avec sa femme la veille. On ne le rappelait à son devoir que lorsque quelqu’un avait besoin de ses soins. Il me disait, « Ce serait formidable que vous puissiez mourir plus tôt ! » Après avoir mis au point le système d’infusion, il confia le job à un détenu criminel et retourna se coucher.

Les membres de ma famille arrivèrent en larmes à la prison. Ma mère âgée pleurait et sanglotait incontrôlablement, et même son nez coulait tandis qu’elle s’accrochait à moi. Le but de leur visite était de faire appel à mon attachement à la relation familiale, afin de me faire coopérer avec le Parti politique au pouvoir et renoncer à ma foi en Dafa. Mes parents me glissaient furtivement de la nourriture dans la bouche en disant quelle honte ce serait si je mourrais. Lors de ces rencontres, les agents de la prison s’affairaient à subrepticement filmer pour valider leur persécution du Falun Gong . Je me souvins alors de que le Maître avait dit dans « L’esprit doit être droit » (sixième conférence de Zhuan Falun ) et dans « Pour qui existe-t-on ? » (Points essentiels pour un avancement assidu), et je demeurai ferme et n’abandonnai pas mes principes pour le sentiment familial. Si je devais coopérer avec les gardes de prison simplement pour apaiser les membres de ma famille, j’aurais causé plus de pression à bien d’autres pratiquants, et plus de parents de pratiquants auraient aussi été persécutés.

Alors que la durée de ma détention se prolongeait, mes souffrances empirèrent. Mon corps était totalement déshydraté et j’avais à l’esprit des sensations d’explosion et de confusion. Je ressentais de grandes douleurs même lorsque mon corps était immobile sans parler de devoir bouger. J’avais à la bouche un goût amer et une odeur terrible ; je développais de graves ulcères dans ma gorge. Les gardes de prison me menottèrent au montant d’un lit, le transformant en « lit du tigre ». J’étais étendu là, comme un squelette, incapable de bouger, de parler ou même d’ouvrir les yeux. Tout le monde pensait que j’étais en train de mourir à cause des tortures cruelles que j’avais endurées. L’agonie de la douleur m’écrasait comme d’énormes montagnes, excessivement difficile à supporter même pour une minute. Je ne savais plus si j’étais dans le coma ou si j’étais encore conscient, je sentais juste un accès de douleur et retombais inconscient. Il y avait beaucoup d’interférence. Dans l’état semi-conscient, la plupart du temps j’avais l’impression d’être en train de manger des friandises. Certains ont dit que j’avais dépassé le statut de la société ordinaire. Mon esprit était constamment défié. Pouvais je aller jusqu’au bout de la « cultivation » ? Le mal pouvait-il être vaincu ?

Lorsque mes souffrances devenaient insupportables, je suppliais en larmes le Maître de réduire mes tribulations. Je me demandais aussi à moi-même, pourquoi je ressentais une telle douleur dans toutes ces souffrances ? Qu’était-ce qui m’empêchait de progresser plus avant ? Le Maître nous a enseigné à « traiter les souffrances comme une joie » (« Tempérer son cœur et sa volonté » des Hong Yin). L’avais-je fait ? Je récitais le poème tranquillement et cherchant mes propres attachements. A ce moment critique, je pouvais sentir une telle profondeur dans les mots du Maître ! On aurait dit que Fa [Loi et principes du Falun Gong] m’avait investi d’une énergie et d’une résistance inépuisable, nombre de souffrances naissaient pour être dépassées à mesure de mon éveil constant aux principes de la Loi. A ce moment, je regrettais beaucoup de n’avoir pas été diligent dans la « cultivation », ne pouvant pas me souvenir de beaucoup de la Loi (Fa) ! La souffrance physique n’était presque rien pour moi. Cependant, lorsque mes fort désirs faisaient surface, alors je sentais réellement la douleur de la souffrance. J’avais aussi l’attachement à la peur – la peur de ne pas bien faire dans ma « cultivation ». Et si je mourais ? Je découvris de nombreux attachements cachés dans l’attachement à la peur de la mort. « La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut détruire toute la perversité, la Loi peut dissiper tous les mensonges, et la Loi peut renforcer les pensées droites » (« Eliminer l’interférence » de « Points essentiels pour un avancement assidu II). Par la vertu de la Loi(Fa) dans mon cœur, je perçais constamment ces obstacles ; je comprenais la signification de mon existence même et que je ne devais pas craindre la mort.

Les pratiquants qui s’étaient éveillés le long d’une voie perverse et avaient été forcés à renoncer à leur croyance par la police venaient aussi interférer avec moi. Ils me racontaient des mensonges ridicules qui les avaient trompés eux mêmes et d’autres. Ils se servaient de la logique des persécuteurs pour défendre la persécution de la clique perverse. Ils ne cessaient de diffamer Dafa et le Maître. A cette étape de ma grève de la faim, ma condition physique s’était détériorée au point que je ne voyais plus la lumière ni n’entendais les sons. C’était parce que la plus légère sensation de lumière ou de son me causait une grande douleur, je gardais donc mes yeux et ma bouche complètement clos, et devins comme un légume attaché à un banc du tigre. Je me fermais complètement moi-même afin de ne laisser à ces scélérats aucune chance d’obtenir des informations de moi, et qu’ils ne trouvent aucune opportunité de s’adresser à moi. J’avais peur des mains froides de ces transfuges se posant sur mon corps douloureux, mais je ressentais aussi la douleur qu’ils aient trahi Dafa. Le Maître nous a guidé sur une voie de « cultivation » droite, pourquoi avoir trahi Dafa !

Je recevais des infusions tout le jour durant, incluant des infusions de protéines. J’avais des cicatrices d’aiguilles partout. Même mes veines s’enfonçaient, aussi était il difficile de les trouver pour insérer les aiguilles. Plus tard mes intestins et mon estomac se mirent à saigner et en me tordant je vomissais des flots de sang. L’infirmière hurla en le voyant. Mes préconceptions revinrent de nouveau : et si je mourrais ? Pouvais-je aller jusqu’au bout de la « cultivation ? » Les collaborateurs me menaçaient aussi. Mais leur trahison de Dafa m’avertissait que jamais je ne devais compter sur les personnes perverses pour l’espoir ou la chance.

Ces scélérats utilisaient un langage ordurier pour diffamer le Maître et m’inciter ainsi à parler, mais je ne bougeais pas évitant ainsi de tomber dans leurs pièges. Ma croyance et ma foi inébranlables étaient tout ce qui importait à présent ? Chaque fois que où j’étais lucide, je dissipais les interférences, et me rappelais et étudiais la Loi comme un bébé tétant le lait. Je ressentais la profondeur de la Loi, instillant en moi une confiance sans limite et m’aidant à percer de nombreux attachements et interférences. Chaque fois, je réaffirmai ma décision de continuer ma grève de la faim pour protester contre la persécution et affirmais ma propre croyance, je sentais que si mes pensées droites étaient suffisamment fortes, alors la douleur de la souffrance deviendrait de moins en moins importante.

J’avais peur qu’il me nourrissent de force en m’insérant un tube dans l’estomac – alors c’est exactement ce qu’ils firent. Cinq ou six scélérats musclés me tinrent au sol et insérèrent le tube dans mon estomac, ce qui était une douleur terrible. Le porridge, mes muqueuses et ma salive recouvraient mon visage et le lit. Même le docteur et les infirmières étaient révoltés. C’était une douleur extrême lorsque mon estomac était tout à coup rempli de nourriture, mais ne n’avais ni les moyens ni la force de protester. Le docteur dit qu’enlever le tube blesserait encore plus mon œsophage et mon estomac, et il le laissa. Alors d’un geste de la main je tirais sur le tube. Plus tard, les brutes se servir d’une bande antiseptique pour tenir ma tête et attachèrent le tube à mon front, disant que tout cela était pour mon bien. Je n’étais pas là pour absorber de la nourriture, j’avais été kidnappé par les persécuteurs et je devais combattre la persécution. Je ne devais pas coopérer avec le mauvais but derrière cette façade de fausse gentillesse ; je devais retirer le tube,. Mon estomac ma bouche, ma gorge et mes muscles faciaux se tordirent à l’unisson. Finalement je réussis à saisir le tube entre mes dents et à le retirer petit à petit avec mes dents. Alors le miracle se produisit, et les scélérats furent encore plus effrayés. Ils durent utiliser encore plus de force pour insérer le tube de nouveau et de nombreuses fois je fus capable soit de le mordre soit de le bloquer avec ma gorge faisant déborder le porridge.

Dans cette situation d’être persécuté, je réalisai que je ne devais pas passivement coopérer avec ces scélérats. Je devais prendre l’initiative et la responsabilité. En essayant de nettoyer tout le contenu du tube hors de ma bouche, je commençai aussi à sortir ces aiguilles en les frottant contre une surface dure, j’essayai aussi de tomber du lit et de saisir tous les moyens possibles pour protester. Ils eurent peur que je ne meure comme d’autres pratiquants étaient morts sous leurs tortures et d’en prendre la responsabilité. Ils menottèrent mes quatre membres et essayèrent d’utiliser des tactiques d’usure pour me briser. Ils me menaçaient et me giflaient le visage. Mon corps ne pouvait plus supporter même la lumière et les sons, sans parler des gifles douloureuses. Ils s’inquiétaient sans cesse de prendre la responsabilité si j’étais torturé à mort. Ils savaient que les personnes en grève de la faim mourraient s’ils continuaient à les torturer. Cependant, aucun de leurs efforts cruels ne réussit à me vaincre.

Un des petits-fonctionnaires cruels assista à tout le processus de gavage forcé et semblait horrifié. Il dit, « Oh, le gavage forcé est si terrible, si dégoûtant, je n’avais encore jamais vu une telle chose, je vous admire … ne vous faites pas souffrir. Prenez votre nourriture, nous ne mentionnerons pas votre passé. » Ces paroles tentatrices n’eurent pas d’effet sur moi.

Des semaines avaient passé. Alors que ma détention se prolongeait, les gardes de prison vinrent à bout de leurs efforts pour me briser. Ils déchargeaient leur haine sur moi. Je regardai constamment en moi-même : est-ce parce que je n’atteins pas encore le critère ? Mon omission dans la cultivation a-t-elle été utilisée ? Pourquoi ma détention a-t-elle été si longue ? Après m’être mieux souvenu de la Loi, j’en vins à comprendre que je ne devais pas me soucier de la mort. Sans cet attachement à la vie et la mort, tout ce que je devais faire était de rester déterminé à sauvegarder la Loi. Mon esprit ne devait pas être préoccupé par la peur de la mort. Bien que souffrant encore l’agonie, je sentis tout à coup tout mon corps si léger, relaxé et magnifique. Nous ne devions pas nous inquiéter du temps qui pouvait rester et de la malignité de ces scélérats, puisque la Loi était dans nos cœurs. La Loi est invicible !

Je ne savais pas combien de jours avaient passé. Je fus finalement renvoyé chez moi. Le dernier mot du docteur fut, « Wow, spécimen de squelette. Cette personne peut-elle survivre ? » Après être rentré chez moi, je me rendis compte de ma maigreur. Mes os n’étaient couverts que d’une couche de muscles et de peau noirs et ratatinés. Je ne pouvais plus bouger du tout. Je ne pus pas me souvenir combien de jours j’avais été forcé de rester sur le banc du tigre et combien d’infusions j’avais endurées. Je ne savais pas. A ce moment, tout le monde pensait que je mourrais. Mais j’avais la Loi de Bouddha au cœur, j'ai réussi.

Ce n’est qu’une petite expérience à partager avec mes compagnons pratiquants. Veuillez indiquer toute chose inappropriée.

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/2/1/43810.html

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