Mon voyage à bicyclette à Beijing pour faire appel en faveur de Falun Dafa

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A la fin de l’été 2000, je suis parti seul à Beijing en vélo pour faire pacifiquement appel à la justice en faveur de Falun Dafa. En raison de ma compréhension peu profonde des principes du Falun Gong, j’ai été arrêté et renvoyé dans ma ville natale. Je n’ai pas réussi à maintenir des pensées droites et j’ai reçu pas mal de coups. Plus tard, j’ai pensé plusieurs fois à retourner de nouveau à Beijing mais pour certaines raisons je n’ai pas été capable de le faire. Ce n’est qu’à la fin de 2001 que je me suis senti prêt à faire appel de nouveau. Je n’ai rien pris avec moi qu’une centaine de Yuan. Réalisant que je serais questionné si je prenais le train, et puisque je n’avais pas de carte officielle d’identité (qui m’avait été confisquée par la police), j’ai décidé de prendre mon vieux vélo pour aller jusqu’à Beijing. Je me suis donc embarqué pour un voyage de plus de 300 kilomètres.

En chemin, j’ai souffert beaucoup d’épreuves. C’était la fin octobre, et il faisait déjà vraiment froid. J’ai du braver le vent et le froid, avec nulle part où dormir la nuit. Mais toutes ces choses n’ont servi qu’à renforcer ma détermination à défendre les principes du Falun Gong.

Comme je n’avais pas de carte d’identité pour l’enregistrement dans les hôtels, j’avais pris un fine toile plastique, prévoyant de dormir dehors. La première nuit de mon voyage, j’ai trouvé un trou de sable. J’ai roulé la feuille de plastique dans un cylindre et l’ai calé dans le trou. Puis je me suis descendu dans le trou. Mais le toile de plastique de retenait pas la chaleur et la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du trou provoquait la condensation de l’humidité dans l’air mouillant mes vêtements. Voilà pour ma première nuit.

Le deuxième jour j’ai continue à pédaler. En roulant, je me suis décidé à fabriquer une banderole. Je me suis arrêté dans une boutique au bord de la route et ai acheté un morceau de tissus rouge et un pot de peinture jaune. Ce soir là, j’ai trouvé un hôtel qui ne demandait pas les cartes d’Identité. Encore mieux, j’étais seul dans une chambre de 4 personnes, l’opportunité parfaire pour fabriquer ma banderole. J’ai pris trois branches comme pinceau et j’ai tracé les caractères « Falun Dafa Hao (Falun Dafa est bon) à la peinture jaune sur le tissus rouge.

Le troisième matin je suis passé devant des slogans calomniant Falun Dafa sur la grand-route. J’ai pensé pour moi-même, « En revenant, je dois effacer ces slogans. »

A minuit, je suis arrive dans les banlieues de Beijing. Il y avait de nombreux contrôles devant les hôtels et dans les rues. Où pouvais-je bien passer la nuit ? Alors j’ai pensé à demander au Maître de m’aider. J’ai vite trouvé un buisson non loin de là, entouré d’un peu d’herbe séchée de plus d’un mètre de haut . Je savais que c’était l’endroit où je devais passer la nuit. J’ai utilisé un peu de l’herbe comme matelas pour la nuit.

A 10 heures du matin le quatrième jour, je suis arrive Place Tiananmen. J’ai fait plusieurs fois le tour de la place et ne cessais d’émettre des pensées droites [émettre l’énergie de pensées pures et droites]. Lorsque j’ai regardé tout autour j’ai vu de nombreux visiteurs. Remarquant qu’il y avait aussi des policiers en civil, j’ai ressenti un peu de peur. Je ne m’étais jamais exprimé devant autant de gens auparavant, aussi n’ai-je pas sorti ma banderole immédiatement. Le temps passait vite alors que j’hésitais encore, essayant de décider de lever ou pas ma banderole. Lorsque j’ai regardé ma montre, j’ai vu qu’il était presque midi, à ce moment il y avait de nombreux touristes sur la place. En moi-même j’ai pensé que je ne devais pas manquer une si bonne opportunité.

Je me suis dirigé sans hésitation vers le mat du drapeau national, j’ai sorti ma banderole, l’ai levée haut au-dessus de ma tête et ai crié du fond du cœur , « Falun Dafa Hao » « Falun Dafa est juste » « rétablissez la réputation du Falun Dafa. » La banderole attirait bien l’attention avec ses éclatants caractères jaunes sur le fond rouge. Mes cris étaient si puissants qu’ils étaient capable d’effrayer tout le mal. Mon esprit était très calme, et j’ai crié tout en tenant haut la banderole et en marchant ça et là. Aucun policier ne m’a remarqué. Après avoir quitté la place, j’ai rangé ma banderoles et suis retourné à mon vélo sain et sauf.

Le cinquième jour, je suis retourné à l’hôtel où j’étais allé précédemment. Pensant que le slogan le long de la grand rue n’avait pas été effacé, j’ai décidé de rester une nuit de plus à l’hôtel. Le matin suivant était gris et brûmeux alors je suis allé là où était peint le slogan et j’ai couvert de peinture les mauvais caractères. Puis j’ai ajouté un caractère de plus, de façon à ce qu’on lise « Falun Dafa Hao. »

En repensant à mon voyage, je pense que j’ai fait exactement tout ce que j’étais supposé faire.

(L’auteur a dicté cette histoire à un ami pratiquant qui l’a enregistrée pour la partager avec nous tous)


Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200302/10381.html

Published : Tuesday, 18 February 2003

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