Clarifier les faits au personnel de l’immigration hongroise lors des six heures de détention d’une pratiquante chinoise

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Les 24 et 25 juin 2011, le Premier chinois Wen Jiabao a fait une visite de deux jours à Budapest pour des rencontres avec les parlementaires hongrois. Les pratiquants de Falun Dafa hongrois ont soumis une demande de permis de manifester pacifiquement afin d'alerter le public sur la persécution en Chine. Cependant ils ont essuyé un refus sans explication des Quartiers généraux de la police fédérale. Réalisant que le temps pressait et l'interférence étant manifeste, ils ont fait de leur mieux pour saisir les opportunités qu'ils avaient et manifester leur présence de façon pacifique et clarifier la vérité.

L'après-midi du vendredi 24 juin 2011, la seule pratiquante de Falun Dafa chinoise en Hongrie, Xiaoping Zhang, et sa fille ont reçu une notification de l'Autorité de l'immigration et la citoyenneté hongroise, de se présenter à la division de régulation des étrangers à 8h le lendemain matin, Samedi, pour fournir des informations.

Elles ont trouvé la demande assez inhabituelle, mais se sont quand même rendues au Bureau de l'immigration avec quelques autres pratiquants. Dès le début, le personnel de l'immigration s'est vivement opposé à la présence des pratiquants qui l'accompagnaient. Ces derniers voulaient seulement savoir pourquoi cette pratiquante et sa fille avaient été convoqués en dehors des heures d'ouverture- et pourquoi elles devraient fournir des informations - le jour de la visite du Premier chinois. Le personnel n'a pas répondu pendant un long moment. Puis ils ont essayé de provoquer et manipuler les pratiquants qui l'accompagnaient, essayant de trouver une excuse pour les faire partir, mais les pratiquants n'ont pas bougé. Ils sont restés calmes, coopérant avec le personnel de l'immigration.

Un membre du personnel, qui a demandé leurs papiers d'identité aux pratiquantes chinoises, n'a pas voulu le croire en apprenant qu'elles n'avaient pas de passeports. Les pratiquants les accompagnant ont expliqué que l'Ambassade chinoise à Budapest les leur avait confisqué voici presque dix ans, après que Xioping Zhang ait refusé de signer une déclaration de garantie écrite d'arrêter sa pratique du Falun Gong.

Le personnel de l'immigration est passé par diverses procédures qui testaient la patience des pratiquants, qui espéraient apparaitre lorsque la délégation chinoise serait en visite de jour là. Mais après une heure, un des employés a dit qu'un entretien tête à tête était nécessaire avec Mme Zhang. La lettre inititale ne mentionnait pas d'entretien, et les pratiquants n'en voyaient pas clairement le but. Le personnel ne voulait pas laisser les pratiquants qui accompagnaient ni même la fille de Mme Zhang, être présents lors de l'entretien. Ils sont restés calmes et ont coopéré, croyant que rien d'adverse ne pouvait arriver. Sans interprète, Mme Zhang a hardiment participé à l'entretien. Initialement, les autres pratiquants ont été emmenés dans une autre pièce, mais peu de temps après ils ont été déplacés dans un autre bâtiment où ils ont été détenus six heures durant - et ont du répondre à toutes sortes de questions.

Les pratiquants qui attendaient ont utilisé ce temps pour clarifier la vérité. Ils ont parlé à chaque employé de l'immigration présent, expliquant en détails les raisons de leur appel et comment leur manifestation avait été refusée par la police. Ils ont parlé de la beauté du Falun Dafa et de la persécution brutale et des prélèvements d'organes sur des pratiquants de leur vivant en Chine. Chaque personne a écouté attentivement, et beaucoup ont été profondément touchées par les sacrifiques des pratiquants qui étaient morts sous la torture en Chine.

Un employé de l'immigration, un jeune homme, avait entendu parler de Falun Dafa auparavant et s'était même renseigné sur Internet. Il reconnaissait aussi l'évidence de la persécution. Il a dit "Je m'intéresse à ces choses, et c'est une bonne chose, vraiment une bonne chose [d'avoir cette conversation]."

D'autres employés restaient plus sceptiques. Un employé âgé a décrit les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance comme un "slogan", disant qu'il ne comprenait pas ce que ces mots signifiaient en réalité. Un pratiquant a expliqué "Il y a quelque temps, un garçon de six ans a posé la même question. Je lui ai dit "Etre toujours honnête, gentil et un bon enfant; dire la vérité, si les autres te blessent ne les blessent pas en retour et ne blesse jamais personne, écoute tes parents et soit compréhensif et respectueux envers autrui. Le vieil employé a souri et a dit "Dans le monde d'aujourdh'hui ce n'est ni valorisé ni possible d'être honnête, parce que les autres profiteront de vous et vous passeront dessus." Toutefois, il a fini par accepter que les bonnes personnes servent d'exemple montrant aux autres comment vivre, et que cela vaut la peine d'être une bonne personne. Un pratiquant lui a raconté une histoire de ses parents, à peu près du même âge, qui étaient nés durant l'ancien régime communiste et avaient profondément baigné dans l'idéologie communiste--l'exact opposé de Vérité-Bonté-Tolérance.. L'histoire personnel et le champ d'énergie pure des pratiquants ont fini par le toucher et il s'est assis souriant à côté du jeune pratiquant, l'a remercié et a demandé davantage d'informations.

D'autres employés se sont également intéressés à la persécution et à la pratique et ont pris l'initiative de venir parler avec les pratiquants.

Après que les pratiquants aient clarifié la vérité lors des entretiens, le personnel de l'immigration a constaté qu'il n'y avait aucun problème. Ils se sont même excusés pour le dérangement et pour leur comportement initial. Ils leur ont souhait "le meilleur pour leurs futures actions" et les ont salués en souriant, certains disant qu'ils souhaitaient une fin prochaine de la persécution.


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