J’ai choisi de vivre alors que j’étais au seuil de la mort suite à la persécution

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Ces quelques dernières années de ma cultivation, j’ai traversé quantité d’épreuves. Peu importe ce qui est arrivé, j’ai toujours été convaincue que j’étais descendue dans ce monde pour aider Shifu dans la rectification de la Loi (Fa)

Le 23 avril 2004, j’ai été menottée et suspendue à une fenêtre dans un camp de travail pendant sept jours. Durant ce temps, j’ai expérimenté une grande souffrance et des miracles, qui sont survenus lorsque mes pensées droites en tant que pratiquante de Dafa ont excédé la torture du Parti communiste chinois (PCC).

Après une suspension de 144 heures, j’étais dans le coma et au seuil de la mort. Tôt le septième jour, j’ai réalisé sans beaucoup d’inquiétude que j’étais mourante. Après un moment, j’ai senti que mon âme s’envolait de mon faible corps physique. J’ai vu de longs bureaux par la fenêtre et j’ai essayé de trouver des vêtements dans les bureaux. Petit à petit, j’ai repris conscience me demandant où j’étais. Cela a fait immédiatement resurgir mon passé.

J’ai été malade depuis le jour où je suis né. Dans ma vingtième année, j’étais si malade que je ne pouvais pas me lever pour faire ne serait-ce que le minimum de travail ménager. Après m’être mariée, j’avais de mauvaises relations avec mes beaux-parents. Je pensais avoir épousé la mauvaise personne et ma relation avec mon mari se dégradait. Ne voyant aucun sens à la vie, je passais mes journées à jouer aux cartes en dépit de ma mauvaise santé. Le 20 mai 1998, j’ai demandé à une de mes voisines de jouer aux cartes avec moi mais elle m’a dit " Je ne peux pas jouer avec toi parce que j’ai appris le Falun Gong et que lirais les livres du Falun Gong aujourd’hui. Tu es si mal en point, pourquoi n’essaies tu pas ? " J’ai suivi son avis et commencé à pratiquer le Falun Gong le jour suivant. Après cela, je ne cessais de lire les livres de Falun Gong et de faire les exercices en plein air avec les autres pratiquants, et par tous les temps. Peu après j’ai jeté tous les médicaments que j’avais et ai cessé d’avoir recours aux médicaments et aux injections. J’ai aussi laissé tomber les cartes et essayé d’en faire plus à la maison. Ma vie est devenue pleine de sens et j’ai commencé à bien m’entendre avec ma famille. Voyant les grands changements survenus chez moi, ma famille et mes collègues ont aussi admiré le Falun Gong.

“Continues-tu à refuser d’écrire les déclarations de repentir et renoncer au Falun Gong ? Sinon, nous te laisserons suspendue pendant toute une année. "Une voix en colère a brisé le cours de mes pensées et j’ai senti que quelqu’un m’avait poussée. J’ai immédiatement repris conscience et la douleur aigue qui pénétrait mes os et jusqu'à chacune de mes cellules est revenue. J’ai vu que ma main droite était devenue grise. L’affreuse douleur dans mes mains me donnait des maux de tête. Je me suis frappée la tête contre les barreaux de la fenêtre dans l’agonie. La puanteur des excréments remplissait la pièce car je n’avais pas été autorisée à aller aux toilettes durant la torture.

C’était l’hiver et il faisait en dessous de zéro. J’avais été forcée à rester debout 72 heures puis suspendue à la fenêtre pendant 144 heures. C’était une pièce réservée aux interrogatoires dans le camp qui avait été restructurée à partir de ma cellule carcérale neuf jours plus tôt. Il y avait une table, un lit, et une chaise auparavant, et les détenues Zhou et Deng étaient assignés à mon étroite surveillance. Elles suivaient les ordres des gardiens de prison. Au début elles ont feint la bonté envers moi dans leurs tentatives de me persuader d’abandonner la pratique du Falun Gong . Elles ont promis qu’elles me fourniraient une bonne nourriture et m’emmèneraient voir les médecins pour qu’ils m’examinent. J’ai répondu : " Je n’ai rien fait de mal en pratiquant le Falun Gong, je poursuivrai le Bureau 610 pour m’avoir arrêtée. " Cela les a plongées dans un accès de fureur et elles ont cessé de feindre la gentillesse. Elles ont enlevé le lit, la table et la chaise de la pièce et ont affiché des posters calomniant le Falun Gong sur tous les murs. Elles ont tracé un cercle dans la pièce et m’ont forcée à me tenir au centre. Si je bougeais le moins du monde, j’encourrais de violents passages à tabac. Cependant, j’ai ignoré la torture et continuai à réciter la Loi (Fa), comme par exemple "Si votre cœur n’est pas affecté pour pourrez gérer toutes les situations " Je suis restée debout 48 heures mais je ne ressentais aucune fatigue. Le troisième jour, j’ai demandé la permission d’aller aux toilettes mais ils ne m’ont pas laissée. La nuit, je me suis dirigée vers les toilettes, mais les surveillantes personnelles m’ont arrêtée. Lorsqu’elles m’ont trainée de nouveau dans ma cellule, elles m’ont blessée la bouche. Par la suite, les gardes ont intensifié la torture en me menottant et me suspendant aux froids barreaux de la fenêtre.

Les deux premiers jours, j’ai été suspendue de cette façon, les gardes m’ont laissée me soulager avec les mains menottées. Ils ont ordonné aux surveillantes personnelles de tenir le baquet penché. Par la suite, les surveillantes personnelles m’ont donnée de l’eau et de la nourriture mais ne me laissaient pas uriner. Elles ont ordonné aux détenues de mettre du carton sur la fenêtre, prétendant que cela empêcherait l’air froid d’entrer alors que leur véritable intention était de cacher comment elles me torturaient aux gens qui travaillaient dans un atelier du camp. J’ai demandé la permission d’aller aux toilettes, mais les gardes ont dit "C’est une règle ici de ne pas vous laisser aller aux toilettes. " Lorsque les gardes n’étaient pas présentes, les surveillantes personnelles prétendaient que je ne serais pas autorisée à aller aux toilettes si je refusais d’écrire une déclaration de repentir. J’ai dit " Je préfère mourir suspendue que d’écrire une telle déclaration."

Durant les quatre jours qui ont suivi, j’ai dû me soulager dans mes pantalons. Les surveillants m’insultaient verbalement quand elles sentaient la puanteur mais je me contentais de ne pas leur répondre. La douleur s’étendait et s’intensifiait. Peu à peu, mes mains et mon corps sont devenus insensibles.

Cinq jours plus tard, j’étais devenue très faible et je perdais connaissance par intermittence. Je ne sentais plus le froid, le chaud, ni la douleur. Une fois, j’ai eu l’impression de flotter sur un nuage, regardant la terre là en bas. J’ai vu quelqu’un menotté à une fenêtre et deux personnes bavardant plaisamment à son côté, sans savoir où j’allais. J’ai demandé " Maître, où suis-je à présent ? "

Les surveillantes personnelles craignaient que je ne meurs et me poussaient toutes les quelques minutes. Après avoir repris conscience, j’ai eu froid et tremblais, et ne cessais de cracher du mucus. Les surveillantes personnelles m’ordonnèrent d’avaler le mucus, mais je le crachais simplement. Mon esprit était très clair.

Dans l'après midi du septième jour, tout mon corps est devenu insensible. Un peu plus tard, je me suis trouvée assise dans un cercle de lumière blanche. Je savais que ça n'était pas un rêve ou une illusion, car mon esprit était alors très clair. Je pouvais clairement voir mon corps physique appuyé contre le mur et les mains menottées à la fenêtre. Dans le cercle de lumière, je ne ressentais aucune douleur et autour du cercle il y avait des nuages blancs flottant. Je me suis sentie magnifique et divine. J'étais en train d'émettre de puissantes pensées droites et de réciter des vers de Hong Yin:

    Parvenir à la plénitude parfaite, obtenir le Fruit de Bouddha,
    Prendre la souffrance comme de la joie.
    (“Faire souffrir le cœur et la volonté” Hong Yin)

J'ai récité les vers un par un et me suis fondue dans la Loi. Avec un esprit clair, j'ai réalisé que j'avais encore beaucoup de choses à faire dans le monde profane. Alors j'ai dit au Maître : "Maître, je n'abandonnerai pas mon corps physique parce que j'ai encore de nombreux êtres vivants à sauver. Mes membres de famille attendent que je les sauve, je ne peux pas mourir.”

A ce moment précis, je me suis retrouvée en dehors du cercle de lumière et j'ai immédiatement réalisé que j'étais revenue à mon corps physique. Instantanément, j'ai senti mes menottes de détacher. Je suis tombée, mes pieds sur le sol, et je je me suis penchée en avant en un ou deux pas, mais je ne suis pas tombée. Avec un esprit clair et de façon noble, j'étais fermement campée sur mes pieds. Les surveillantes personnelles ont été très surprises, disant qu'elles n'avaient jamais vu quelqu'un se tenir debout après une suspension aussi longue.

De nombreuses années se sont écoulées depuis cet incident, mais je continue à trouver cela vraiment miraculeux en m'en souvenant. Cela me fait voir que nous pratiquants de Dafa sommes supposés sauver les êtres vivants dans ce monde profane, et le miracle était sans l'ombre d'un doute la manifestation du pouvoir tout puissant du Maître. Tout comme le vers :