Assise dans la position du lotus avec plus de 10 kilos de chaîne

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À la mi-mai 2000, j'ai été emmenée au centre de détention pour la deuxième fois. Depuis plus de deux mois, nous pratiquions les exercices en groupe et en public. Finalement, le Bureau 610 a arrêté de nombreux pratiquants. J'ai échangé des compréhensions avec les autres pratiquants dans le centre de détention : "Quelque soit l'endroit où nous sommes, c'est notre champ de pratique. Dafa est le plus juste. Il n'y a rien de mal à étudier la Loi et à faire les exercices. Nous devons créer notre propre environnement et ne pas être intimidés par les gardes du centre de détention et les policiers qui pointent leurs armes sur nous. "

Aux environs de 4 heures, une nuit, six pratiquantes de notre cellule se sont levée et se sont assises les jambes croisées. Les gardes sont venus rapidement et ont crié à l'extérieur de la fenêtre : "Arrêtez de faire les exercices!" D'autres pratiquantes ont arrêté, mais je n'ai pas bougé. J'ai récité le poème du Maître : "Les personnes ordinaires ne savent pas qui je suis, Moi qui au sein des mystères suis assis …"(" L'Éveillé" tiré de Hong Yin)

Les gardes continuaient de crier. Les détenues réveillées par les cris ont commencé à s’en prendre à moi. Plusieurs sont venues. Elles ont essayé de me faire tomber, mais en ont été incapables. Après beaucoup d'efforts, elles ont réussi à défaire une de mes jambes de la position en lotus. Sauf qu'elles devaient retenir ma jambe de toute leur force, car elle serait revenue à la position du lotus. En conséquence, les détenues ont dû abandonner. Les gardes ont menacé: "Attendons jusqu'à demain on va prendre soin de toi." Je suis restée assise avec mes jambes croisées jusqu'à l'aube.

Peu de temps après le petit déjeuner, deux gardes et plusieurs détenus de sexe masculin sont venus ouvrir la porte de la cellule. Ils m'ont appelé à la porte. Un garde m'a giflée une dizaine de fois. Ma tête a heurté la porte de fer chaque fois que j'étais frappée. Je n'ai pas senti de douleur. Après cela, j'ai découvert qu'il y avait une bosse à l'arrière de ma tête.

Ils m’ont mis des chaînes qui pesaient plus de 10 kilos. Seuls les détenus condamnés à mort étaient censés porter ce type de chaînes. Même les détenues qui avaient tenté de m'empêcher de pratiquer la nuit précédente ont trouvé cette punition trop sévère. Je suis restée calme. Je pensais que je pourrais surmonter n'importe quel obstacle avec ma conviction inébranlable en Dafa. J'ai levé mes jambes et me suis assise avec les deux jambes croisées en lotus. Je sentais que mes jambes étaient souples comme des nouilles cuites. C'était comme si les chaînes n'étaient même pas là.

Le mot a circulé parmi les détenus. "La pratiquante du Falun Gong est capable de s'asseoir les jambes croisées, tout en portant les chaînes des détenus du couloir de la mort. Le Maître du Falun Gong est merveilleux! Son disciple est si fort!" Les détenues dans ma cellule m’ont montré un grand respect. Elles ont essayé de me soulager de la douleur infligée par les lourdes chaînes en les déverrouillant. Les compagnes de pratique ont alors entamé une grève de la faim, demandant la suppression des entraves. Quand je passais devant les cellules des autres détenues, elles venaient à la porte et levaient leurs pouces, en criant: "Remarquable! Falun Gong! "

Après cela, les pratiquants ont repris les exercices en groupe tous les matins dans la cour. Les gardes et des policiers armés passaient mais n’intervenaient pas.


Sélection suite à un appel aux articles : extrait de 'Toutes les manifestations divines rendent hommage à la miséricorde du Maître'

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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