Les avocats présentent un plaidoyer non coupable lors du jugement illégal de deux pratiquantes par la Cour de la ville de Jiamusi

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À 9H30 le matin du 18 octobre 2010, la cour rurale de la ville de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, a jugé les pratiquantes de Falun Gong Mme Wang Lixing et Mme Li Xiurong. Les deux pratiquantes ont témoigné devant le tribunal de pourquoi elles pratiquaient le Falun Gong et pourquoi elles n'abandonneraient pas leur foi. Deux avocats ont défendu leurs plaidoiries de non culpabilité.

(Mme. Li Xiurong)

(Mme. Wang Lixin)


Illégalement arrêtées pour la distribution de matériel de clarification de la vérité

Le 19 juillet 2010, alors que Mme Wang Lixin et Mme Li Xiurong distribuaient du matériel de" clarification de la vérité ", elles ont été faussement accusées et arrêtées par des policiers du commissariat de police de Changqing. Le 21 juillet les policiers ont pénétré par effraction dans la maison de Mme Wang et l'ont fouillée alors que les occupants étaient dehors. Plus tard, sa famille est allée au commissariat de police pour demander à voir le mandat de perquisition. Zhao Ming, le directeur du commissariat, et le policier Jin Zehua ont grossièrement refusé leur demande.

Après que Mme Wang et Mme Li aient été arrêtées, leurs familles sont allées au commissariat de police presque quotidiennement pour demander leur libération. Le directeur Zhao Ming, l'instructeur Zhou Dedong, et le policier Jin Zehua les ont à plusieurs reprises menacés, intimidés, et les ont même chassés. La famille est allée au bureau de police locale, au gouvernement de la municipalité de Changqing, à la Fédération des femmes, au " Procuratorat " suburbain, au Procuratorat de la ville, et à l’Entreprise d’énergie thermique ayant participé à la fouille illégale. Cependant, les personnels de ces départements ont esquivé leur responsabilité. Pendant ce temps leurs membres de famille ont reçu des appels téléphoniques anonymes, disant que s'ils payaient quarante mille " yuans " pour chacune des pratiquante, elles seraient libérées. Les familles n'ont pas capitulé.

À la fin d'août 2010, les familles ont reçu un appel téléphonique de Liu Jinguo, chef de la section des poursuites au Procuratorat suburbain, déclarant que Mme Wang Lixin et Mme Li Xiurong avaient été arrêtées. Leurs familles sont allées au Procuratorat plusieurs fois pour le mandat, mais en vain.

Mme Wang et Mme Li ont été détenues au centre de détention depuis leur arrestation. Mme Wang a protesté de leur détention illégale et demandé à être libérée quand des fonctionnaires ont inspecté le centre de détention. À ce moment-là, la policière responsable de la surveiller lui a immédiatement sauté dessus et l’a giflée au visage. Sous les ordres des autorités du PCC le centre de détention a créé des obstacles pour les avocats de la défense. Le 16 octobre, avant l'audition, les avocats sont allés au centre de détention rendre visite à Mme Wang. On leur a dit qu'ils ne pourraient pas la voir parce qu'ils n'avaient pas la signature du directeur du centre. Les avocats ont protesté de l'excuse inventée, mais le centre de détention a néanmoins interdit leur rencontre. Les avocats ont dit que cela était déraisonnable et sans base juridique.


Des forces de police dispatchées à l'intérieur et à l'extérieur du tribunal, tout le monde est fouillé de la tête aux pieds

À 9 heures du matin il y avait beaucoup de police autour du tribunal, comprenant ceux du bureau 610, l'équipe de sécurité nationale, et le bureau de police, la plupart était en civil. Certains avaient apporté des appareils photo et prenaient des photos des personnes se tenant autour du tribunal. Certains étaient assis dans leurs voitures à bavarder, et d'autres se tenaient autour et surveillaient le tribunal. Zhang Weiming, le chef de l'équipe de sécurité nationale au bureau suburbain de police de Jiamusi, était parmi eux. Il y avait des véhicules inconnus garés en dehors du tribunal, avec des policiers en uniforme et en civil.

À 8H50 du matin une voiture de police a pilé devant le tribunal, et plusieurs policiers se sont dépêchés d’y faire entrer Mme Wang et Mme Li. Le procès était censément ouvert au public, mais seulement deux passes d'entrée ont été délivrés pour chaque accusée. Lorsque deux membres de la famille des accusées ont demandé à assister à l'audition, on leur a dit qu'il n'y avait aucun siège disponible. Beaucoup de personnes n’ont pas pu entrer dans l'auditoire et dû attendre dehors Les quatre membres de la famille qui ont été autorisés à entrer ont été soigneusement contrôlés avec un détecteur, et leurs effets personnels tels les téléphones portables, montres, bourses, et clés ont dû être laissés. Même un mouchoir dans une poche a été pris par la police. Après être entrés dans l'auditoire, on n'a pas permis aux membres de la famille de quitter leurs sièges ou d'utiliser les toilettes. Seuls les fonctionnaires et les personnes du bureau 610 étaient libres de se déplacer et même de passer des appels téléphoniques.


Les disciples de Dafa ont clarifié la vérité au procès et leurs avocats les ont défendus solidement

Li Caihong, président de la cour administrative suburbaine, a agi en tant que juge en chef ; Ru Xinde et Han Xu ont agi en tant que juges; et les trois d'entre eux formaient le jury. Le procès a été tenu dans la deuxième chambre de cour au deuxième étage.

À l'audition, le procureur Liu Jinguo, le chef de la division des poursuites au Procuratorat local, a porté plainte contre Mme Wang et Mme Li. Pendant la défense et l'appel, les deux pratiquantes ont témoigné de leurs améliorations physiques et mentales après la pratique du Falun Gong, et de pourquoi elles n'abandonneraient pas la pratique en dépit des pressions. Elles ont répété qu'elles étaient innocentes et qu'elles croyaient en Vérité-Compassion-Patience. Pendant l'appel Mme Wang a été à plusieurs reprises interrompue par le Juge Président, Li Caihong. On lui a dit à plusieurs reprises: « Ne redites pas cela. Nous vous tenons déjà ; vous devez répondre à la question directement. » Mais Wang Lixin a continué. Elle a fait remarquer que beaucoup d'allégations étaient en conflit avec les faits, dont un, selon une allégation, était qu'elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1991. Mme Wang a dit que Falun Dafa n'avait pas été encore été transmis en 1991, et qu’elle ne pouvait pas avoir pratiqué à ce moment-là. Tout le monde a ri. .

Les avocats ont plaidé non coupable au nom des pratiquantes. Un avocat a dit: " Sur la base de la liberté de croyance, les pratiquants de Falun Gong sont innocent. " Il a réitéré que le cas impliquait le principe universel de liberté de croyance et de séparation de la religion et du gouvernement. Un document publié par le ministère chinois de la sécurité publique décrit 14 croyances religieuses comme cultes, mais cela n'inclut pas le Falun Gong. En outre, bien que l'autorité chinoise ait publiquement publié une série de documents sur le Falun Gong, elles ne sont pas des lois et ne peuvent pas servir de base punir les pratiquants de Falun Gong. Il a poursuivi en disant que les allégations du procureur n'avaient pas de base juridique effective ou, et qu’aucune des soi-disant «preuves» ne pouvait être utilisée, parce que défectueuses. . L'avocat a également souligné que ce que le procureur avait identifié comme « actes criminels » était vraiment absurde. En d'autres termes, que le comportement de Wang Lixin et de Li Xiurong n'avait causé aucun tort.

Les avocats ont précisé que, d'un point de vue légal, ce que les pratiquantes avaient fait ne constituait pas les quatre éléments d'un crime, et ils espéraient que chacun appartenant au domaine judiciaire dans l'auditoire de tribunal puisse examiner sa conscience pour le futur et le bonheur de leur propre famille. Ils ont demandé au juge de considérer le cas selon les principes légaux, plutôt que selon les directives de leurs superviseurs ou les arguments des médias.

Chacun dans l'auditoire a été stupéfait par la puissante défense de l'avocat. Les juges et les procureurs n’ont pu avancer aucun autre argument. Le procureur n'a pas réfuté un seul mot pendant le temps qu’a duré l'audition Quand Li Caihong, le Juge Président, a demandé au procureur s'il avait quoi que ce soit à ajouter, ce dernier a répondu:" il n'y a rien de plus à dire. "

Le procès a pris fin sans verdict vers onze heures. Li Caihong, le Juge Président, a annoncé que le jury travaillerait sur le cas, le verdict devant être déterminé après avoir été discuté par le comité juridique.

Articles correspondants:
http://www.clearwisdom.net/html/articles/2010/9/7/119872.html
http://minghui.ca/mh/articles/2010/8/26/228831.html

Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/11/12/232378.html

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