Clarifier la vérité dans un poste de police

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En distribuant des matériaux clarifiant la vérité un jour à la mi-septembre 2002, j’ai rencontré un mécanicien automobile qui était très content de prendre les documents que je lui donnais. Il en a même demandé plus pour pouvoir en donner à d’autres. Malheureusement, quelqu’un l’a dénoncé aux autorités et ils l’ont arrêté. Au poste de police, il a été forcé de révéler que j’étais celui qui distribuait les documents. Ainsi, plusieurs voitures de police sont venues chez moi, et ils ont essayé de m’arrêter.

J’ai pensé en moi-même, “je suis pratiquant de Falun Dafa. Je devrais prendre toute la responsabilité pour que le mécanicien soit relâché. » La police voulait me faire monter dans leur voiture et aller avec eux, alors j’ai dit, « OK, mais montrez moi un mandat d’arrêt. » Cela les a pris par surprise. Je leur ai dit solennellement que leurs actions étaient illégales. Mon fils, qui était à mes côtés, les a aussi condamnés. Ne sachant quoi répondre, ils ont ralenti et ont fait appelé un officier de police. Je les ai fixé sans aucune crainte dans mon cœur. Un peu plus tard, l’officier de police est arrivé. J’ai pensé que puisqu’ils tenaient tant à m’avoir, je n’avais pas besoin de l’éviter. Je pouvais aussi bien aller au poste de police et permettre aux gens là-bas de connaître la vraie histoire.

Au poste de police, la police a dit que je distribuais les imprimés du Falun Gong en public, ce qui allait contre la loi. J’ai immédiatement dit , « Montrez moi où est la loi. » La police était stupéfaite par la question et ne savait pas comment y répondre. J’ai dit, « Vous êtes la police et vous devriez connaître la loi. Ça ne compte pas si vous ne pouvez pas me montrer la loi. Jiang ne représente pas la loi, il se place au-dessus de la loi. La persécution du Falun Gong viole les 36ème et 41ème articles de la constitution : à savoir, un citoyen a la liberté de croyance, et le droit de faire appel légalement auprès des bureaux d’appel. »

Le policier qui avait écouté silencieusement m’a interrompue et a dit, « La constitution est la loi la plus haute. » J’ai répliqué, « ceci est vrai, la constitution est la plus haute loi de la nation. Cependant, Jiang a violé la constitution. Ses décrets en violation de la constitution sont invalides. »

Le policier ne pouvait pas discuter avec moi, alors il s’est contenté de demander, “êtes vous déjà allé à Pékin faire appel ?” J’ai répondu que oui. Lorsqu’il m’a demandé pourquoi, j’ai dit, « Parce que je voulais dire un mot juste et blanchir le nom du Falun Gong et de mon Maître. Je voulais aussi dire au Bureau des Appels qu’avant de pratiquer le Falun Gong, j’avais toutes sortes de maladies et de mauvaises habitudes. Grâce à la cultivation, mon corps et mon esprit ont connu des changements remarquables. Je suis devenue une personne saine et morale.

J’ai parlé à la police de mes expériences. Le policier a tout enregistré, puis il a dit, « Vous dîtes que vous êtes persécuté. Où est votre preuve ? »J’ai dit, “C’est une bonne question. C’est exactement ce dont je veux parler. » Sur ce, je lui ai raconté toutes les souffrances par lesquelles j’étais passé depuis 1999. Avec autant d’exemples factuels, le policier n’avait plus rien à dire. Il a demandé, « Y-a-t-il des documents du Falun Gong chez vous ? »

J’ai dit, “Oui, il y a toutes sortes de choses.” Je l’ai regardé tout en émettant des pensées droites et sa main s’est mise à trembler tellement qu’il ne pouvait plus écrire. Il s’est levé et a pris un verre d’eau puis il est allé se reposer en s’appuyant au mur. Après quoi je me suis senti très à l’aise, et ai émis de nouveau des pensées droites… »

Parce que je refusais de signer mes déclarations, le policier est monté à l’étage pour consulter le chef. Comme le policier qui me surveillait s’est endormi, je suis allé à la grille et l’ai trouvé ouverte, je suis sortie directement du poste de police.

Alors que je m’éloignais, le policier qui m’avait interrogée m’a poursuivi en mobylette. Lorsqu’il m’a rattrapée, il a crié et voulait que je retourne avec lui. Je lui ai dit que je rentrais chez moi. Il m’a suivie jusque chez moi, où ma fille lui a offert une tasse de thé et nous avons bavardé un moment. Enfin il a dit, « Pourquoi ne serions-nous pas amis. Je serais une bonne personne dès maintenant. » Puis il a dit à ma fille, « Je l’ai ramenée à la maison et je m’en vais maintenant. »

Voyant qu’encore une personne s’était éveillée à la vérité, je me suis senti vraiment gratifiée.


Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200301/9757.html

Published : Thursday, 23 January 2003

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