Les efforts du régime chinois pour bloquer le spectacle Shen Yun

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Shen Yun au Radio City Hall, New York. (Larry DAI / The Epoch Times)


Depuis quatre ans que la compagnie artistique Shen Yun Performing Arts a commencé sa tournée mondiale, elle fait revivre la culture traditionnelle chinoise comme art scénique de pure beauté et de pure compassion. Elle se produit dans des centaines de villes dans le monde entier, avec un total de plus de 500 représentations, apportant à des millions de spectateurs la «grâce divine de l’Orient» et remportant un franc succès à la fois pour sa qualité artistique et pour son message de défense des droits de l'homme.


Alors que les trois compagnies de Shen Yun Performing Arts continuent leur tournée mondiale sereinement, le Parti communiste chinois (PCC) lance une nouvelle vague d'actions contre ce spectacle organisé sans son aval et dont la liberté de ton le dérange. Envoi de perturbateurs lors des représentations, lobbying politique intense, lettres de menaces, mobilisation des associations d'étudiants chinois, les moyens sont nombreux.

Méthodes rodées

Les organisations périphériques d’agents-espions qui œuvrent hors de Chine pour le PCC, c’est-à-dire les fédérations d’étudiants et de chercheurs, une partie des communautés territoriales de Chinois et des agents informateurs, ont mené des actions spécifiques visant directement les spectacles Shen Yun. Parmi les plus utilisées, quitter bruyamment la salle de spectacle, envoyer des «lettres de réclamation» aux entreprises sous-traitant la vente de billets ou aux salles de spectacles. Les espions et informateurs du PCC répandent aussi des fausses rumeurs dans la communauté chinoise ou dans les entreprises occidentales, comme par exemple «pendant le spectacle, ils s’arrêteront pendant 15 minutes pour enseigner exclusivement le Falun Gong…», «le spectacle est terrifiant», et «les enfants seront choqués».


Depuis le début de cette année, les Chinois de quelques villes américaines ont à plusieurs reprises reçu des «avertissements» de la part de fédérations d’étudiants et de chercheurs, leur «conseillant» de ne pas aller voir Shen Yun.

Tentatives ratées

Jusqu'à aujourd'hui, par un amusant effet boomerang, les multiples tentatives de sabotage du PCC ont au contraire offert une publicité gratuite au spectacle Shen Yun. Surpris par l’ambiance paisible de la salle de spectacle, les Chinois recrutés pour créer des perturbations n'ont en général pas réussi à «accomplir leur mission».


A titre d'exemple, en 2007, avant la représentation de Shen Yun dans la capitale australienne Cambera, l’ambassade de Chine a écrit à chaque membre du parlement australien pour calomnier le spectacle et ordonner de ne pas aller le voir. Résultat, quasiment tous les députés australiens sont allés à la représentation, au point qu'un député a déclaré avec humour qu’ils auraient pu tenir une session plénière pendant l’entracte.


D’après un reportage de la BBC du 25 janvier 2008, un responsable de la culture de la ville de Linkoping en Suède a reçu l'appel d’un «employé de l’ambassade chinoise demandant l’annulation du spectacle. Dans le cas contraire, les relations entre la ville de Linkoping et la Chine pourraient se détériorer». Cependant cette action du PCC a provoqué les critiques de tous les grands médias du pays et la représentation de Shen Yun à Linkoping a connu un succès sans précédent.


Début 2009, l’ambassade de Chine en Corée du Sud a échoué dans sa tentative d'empêcher la signature du contrat de Shen Yun Performing Arts avec les salles de spectacle coréennes. La représentation à Séoul a été un succès et les onze représentations dans la ville de Daegu ont eu un effet retentissant dans tout le pays. En Allemagne enfin, une lettre officielle de menace émanant du consulat de Chine à Francfort, a été dévoilée par les médias, créant un buzz autour du spectacle et accélérant la vente des billets.

Quitte ou double : les associations d'étudiants chinois

C’est peut-être parce que les anciennes méthodes ne sont plus efficaces, que cette année, le PCC utilise principalement les associations d’étudiants et de communautés territoriales pour saboter le spectacle Shen Yun. Ils menacent dans l’ombre les Chinois en leur disant qu’ils seront pris en photo s’ils vont voir Shen Yun et qu’ils ne pourront alors plus retourner en Chine.


Déjà en 2007, le WOIPFG (Organisation Mondiale d'Investigation de la Persécution de Falun Gong) basé à New York, avait déclaré dans un rapport d’enquête, que les associations des étudiants chinois d’outremer étaient d’ores et déjà apparentées à une structure d’espions du PCC, exécutant des missions politiques directement assignées par les ambassades et consulats sous les ordres du PCC. Par exemple, en mars 2004, beaucoup de fédérations d’étudiants et de chercheurs chinois d’universités américaines ont missionné des groupes d’étudiants pour qu’ils écrivent aux députés du Congrès, exécutant les ordres du consulat chinois basé à Chicago. Le consulat proposait même des modèles de lettres.


Ces chefs d’associations des étudiants chinois sont nombreux à percevoir de l’argent de l’ambassade chinoise, avec un système de bonus-malus en fonction du succès de leurs opérations et beaucoup n’ont déjà plus le statut d’étudiant.

La réponse nord-américaine

Ces actions ne sont pas partout réalisées impunément : Wang Pengfei, officier du ministère de l’Éducation travaillant à l’ambassade du PCC au Canada, a dû rentrer en Chine après que sa demande de prolongation de visa diplomatique a été rejetée : il avait utilisé des étudiants de l’association des étudiants chinois de l’Université d’Ottawa pour récolter des informations sur les sympathisants du mouvement bouddhiste Falun Gong.


D'après M. Cliff, un agent spécial du FBI depuis 20 ans, «il existe aux États-Unis une clause de recensement des agents étrangers. Il s’agit d’une loi établie en 1938 par le Congrès car à la veille de la seconde Guerre Mondiale, de nombreux agents au service du régime nazi étaient apparus aux États-Unis. Ils œuvraient pour répandre des opinions afin de troubler les gens et de manipuler l’opinion publique».


«Pour aider la population à distinguer le vrai du faux, il fallait que les gens soient informés du statut spécial de ces personnes répandant ces idées et ces rumeurs. Si les gens savaient qu'ils étaient des partisans nazis, ils sauraient naturellement quelle attitude adopter face à eux et à leurs dires.»


D’après cette loi, toute personne faisant de la propagande pour un autre gouvernement que celui des États-Unis doit se faire connaître auprès du ministère de la Justice américaine, sous peine d'amendes et d'une condamnation maximale de dix ans d’emprisonnement.

Le mur se lézarde en Chine

Cependant, au sein même du régime chinois, les lignes de position bougent. Récemment, Zhang Kaichen, chef de la communication du centre municipal des services de propagande du PCC de la ville de Shenyang a déclaré, dans un élan du cœur, après avoir vu Shen Yun Performing Arts pour la première fois: «C’est le spectacle le plus pur, le plus naturel, le plus beau, le plus touchant que j’ai jamais vu dans ma vie. Je regrette d’avoir attendu jusqu’à aujourd’hui pour voir pour la première fois quelque chose d’aussi touchant.»


Zhang Kaichen pense que ce dont les Chinois ont le plus besoin actuellement, ce sont des chefs-d’œuvres artistiques et culturels comme le spectacle Shen Yun. «Shen Yun exprime l’amour que nous les Chinois portons à la vie et à l’existence. C’est l’étincelle de la moralité, la renaissance morale dont les Chinois ont besoin aujourd’hui. C’est un véritable chef-d’œuvre culturel.»

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