Le cas de disparition de l’époux d’une artiste de Shen Yun soumis aux Nations Unies

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Le 1 mars 2010, le Groupe de travail sur les droits de l’homme du Falun Gong a soumis le cas de la disparition de M. Feng Jiang aux Nations Unies. M. Jiang est l’époux de Xuan Mei, soliste de erhu, dans Shen Yun Performing Arts.

Mme Mei Xuan et son époux, M. Jiang Feng

Dans l’après-midi du 18 février 2010, M. Jiang devait s’envoler vers les Etats-Unis pour rendre visite à son épouse. La famille qui l’accompagnait à l’aéroport Pudong de Shanghai a déclaré qu’il avait passé le contrôle de sécurité à l’heure. Son nom se trouvait aussi sur la liste d’embarquement du vol C086 de la Continental Airline. Cependant, il n’est jamais arrivé à Newark, New Jersey. Les renseignements de l'Aéroport du NJ ont indiqué qu’il n’avait jamais embarqué à bord de l’avion. M. Jiang a apparemment disparu durant la très courte période entre le passage du contrôle de sécurité et l’embarquement final.

Des représentants du Groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong ont assisté à la réunion des Droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

Mme Mei pense que les agents spéciaux, la police du Bureau 610 et le Bureau de la sécurité nationale ont enlevé son époux. ‘’Ils doivent libérer immédiatement mon époux’’ a déclaré Mme Mei.

Dans une interview donnée à un média, Mme Mei a déclaré : ‘’Dans le but de perturber les représentations de Shen Yun, le régime communiste chinois a non seulement enlevé mon époux le 18, mais a aussi enlevé ma mère un mois avant le début de la tournée mondiale de Shen Yun de cette saison. La police a harcelé et menacé tous les membres de ma famille, ce qui a amené mon père à tomber sérieusement malade.’’

Selon les reportages, questionné sur l’arrestation de M. Jiang, un fonctionnaire du département des affaires consulaires au Ministère des affaires étrangères de Chine a répondu que la situation devait avoir été approuvée par le gouvernement central. Le Bureau de la sécurité de Shanghai et le Bureau 610 ont refusé de révéler plus de détails.

Le 22 février, un fonctionnaire a déclaré que l’arrestation de Jiang avait été menée par le Bureau 610 de Shanghai. Après avoir parlé à un superviseur, le fonctionnaire a dit que la situation devait avoir été approuvée par le gouvernement central. Il a conseillé au journaliste de contacter le comité central du Parti communiste chinois (PCC).


La convention internationale des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires

En tant qu’état membre des Nations Unies, la Chine connait les lois internationales concernées. Le 20 décembre 2006, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la ‘’Convention internationale pour la protection de toutes personnes contre la disparition forcée’’ qui déclare :

‘’…conscient de la gravité extrême des disparitions forcées, qui constituent un crime et, dans certaines circonstances définies dans la loi internationale, un crime contre l’humanité,’’

‘’…la pratique répandue ou systématique de la disparition forcée constitue un crime contre l’humanité tel que défini dans la loi internationale applicable et devrait entraîner les conséquences prévues par la dite loi internationale applicable.’’

La convention stipule: ‘’…est considérée au moins comme criminellement responsable :

(a) Toute personne qui commet une disparition forcée, l'ordonne ou la commandite, tente de la commettre, en est complice ou y participe

(b) Le supérieur qui :

i) Savait que des subordonnés placés sous son autorité et son contrôle effectifs commettaient ou allaient commettre un crime de disparition forcée, ou a délibérément négligé de tenir compte d'informations qui l'indiquaient clairement ;

ii) Exerçait sa responsabilité et son contrôle effectifs sur les activités auxquelles le crime de disparition forcée était lié ; et

iii) N'a pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables qui étaient en son pouvoir pour empêcher ou réprimer la commission d'une disparition forcée ou pour en référer aux autorités compétentes aux fins d'enquête et de poursuites ;

Le PCC sait cela, mais en pratique, ses fonctionnaires commettent le crime impardonnable.


Le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong rapporte le cas aux Nations Unies

Le Groupe de travail des droits de l’homme de Falun Gong a soumis le cas de la disparition de M. Jiang au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires, et accusé le ‘’Bureau 610’’, le bureau de la sécurité nationale, le poste de police de Shanghai et l’aéroport Pudong de Shanghai de la responsabilité du cas. Le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong a pendant ce temps également soumis un appel urgent au Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion et de croyance.

Au cours des deux dernières semaines depuis la disparition de M. Jiang, le gouvernement chinois n’a fourni aucun document ou explication aux membres de sa famille. Ceci est typique d’un cas de disparition forcée ou involontaire. Ce type de crime cause plus de douleur aux victimes et aux membres de leur famille que beaucoup d’autres abus des droits de l’homme en Chine. Le gouvernement chinois utilise souvent cette méthode et utilise la machine politique du pays tout entier pour persécuter de paisibles pratiquants et les membres de leurs familles.

Le Groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong a soumis des centaines de cas de disparition de pratiquants de Falun Gong aux Nations Unies. Certains des pratiquants sont rentrés chez eux après un certain temps, mais la plupart semblent avoir disparu pour toujours. Par exemple, M. Hua Wanqing, pratiquant des Etats-Unis n’a pas parlé à son frère, M. Xuang Xiong depuis le 19 avril 2003. Ce dernier a aussi disparu à Shanghai.

Les Nations Unies ont accepté plusieurs milliers de cas de persécution de pratiquants du Falun Gong en Chine, et la persécution par le PCC est devenue un fait connu. La récente persécution des membres de la famille d’une artiste de Shen Yun est un exemple de la façon dont la répression par le gouvernement chinois s’étend dans le monde. Alors que davantage de faits sont exposés, nous croyons que la communauté internationale prendra des mesures pour assurer que les fonctionnaires du PCC responsables soient traduits en justice.

Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/3/4/219213.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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